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Les candidats à la présidentielle au Sénégal tiennent vendredi leurs derniers meetings avant le vote de dimanche, à l'issue d'une campagne express mais apaisée par rapport aux mois de tension qui ont précédé cette élection inédite.
Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye en particulier, considérés comme les deux principaux concurrents à l'élection peut-être la plus ouverte de l'histoire du Sénégal indépendant, doivent se prêter à une ultime démonstration de force avant la fin de la campagne vendredi à minuit (samedi 00H00 GMT).
M. Faye, 43 ans, candidat antisystème dont une victoire annoncerait la possible remise en cause d'un modèle établi, a reçu vendredi un soutien de dernière minute et de poids avec l'appel lancé en sa faveur par Karim Wade, candidat disqualifié de l'historique Parti démocratique sénégalais.
M. Faye, libéré de prison il y a une semaine en pleine campagne, a prévu un rassemblement dans un stade à 16H00 (locales et GMT) à Mbour (ouest). Celui d'Amadou Ba, Premier ministre il y a encore quelques semaines et désigné par le sortant Macky Sall comme le champion du pouvoir, tiendra son dernier meeting en fin d'après-midi sur une grande place à Dakar.
Plus de sept millions de Sénégalais sont appelés dimanche à élire leur cinquième président lors d'un scrutin totalement indécis, et exceptionnel à bien des égards.
Pour la première fois, le sortant, aux commandes depuis 12 ans et largement reconduit en 2019, ne se présente pas à sa réélection.
Les Sénégalais devaient initialement voter le 25 février, mais un report de dernière minute a causé des troubles et plusieurs semaines de confusion qui ont mis à l'épreuve la pratique démocratique du Sénégal.
La campagne a été réduite de trois à deux semaines.
Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye sont donnés favoris. La publication de sondages est interdite. Un second tour, dont la date n'est pas fixée, paraît probable.
« On sait que ce sont les deux qui vont sortir (des urnes) s'il n'y a pas de tsunami », dit El Hadji Mamadou Mbaye, enseignant chercheur à l'université de Saint-Louis. « L'enjeu, c'est qui sera le troisième et comment il va se positionner », dit-il.
Il mentionne les noms de l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et d'Aliou Mamadou Dia, leader du Parti de l'unité et du rassemblement. L'expert attire l'attention sur les divisions actuelles de l'opposition en cas de second tour contre le candidat du pouvoir.
Mais une victoire de M. Faye représenterait un « séisme » politique avec l'avènement d'une nouvelle génération et « l’arrivée d’un acteur qui n’est pas issu du système », dit-il, bien que M. Faye ait servi la haute fonction publique.
Avec AFP
Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye en particulier, considérés comme les deux principaux concurrents à l'élection peut-être la plus ouverte de l'histoire du Sénégal indépendant, doivent se prêter à une ultime démonstration de force avant la fin de la campagne vendredi à minuit (samedi 00H00 GMT).
M. Faye, 43 ans, candidat antisystème dont une victoire annoncerait la possible remise en cause d'un modèle établi, a reçu vendredi un soutien de dernière minute et de poids avec l'appel lancé en sa faveur par Karim Wade, candidat disqualifié de l'historique Parti démocratique sénégalais.
M. Faye, libéré de prison il y a une semaine en pleine campagne, a prévu un rassemblement dans un stade à 16H00 (locales et GMT) à Mbour (ouest). Celui d'Amadou Ba, Premier ministre il y a encore quelques semaines et désigné par le sortant Macky Sall comme le champion du pouvoir, tiendra son dernier meeting en fin d'après-midi sur une grande place à Dakar.
Plus de sept millions de Sénégalais sont appelés dimanche à élire leur cinquième président lors d'un scrutin totalement indécis, et exceptionnel à bien des égards.
Pour la première fois, le sortant, aux commandes depuis 12 ans et largement reconduit en 2019, ne se présente pas à sa réélection.
Les Sénégalais devaient initialement voter le 25 février, mais un report de dernière minute a causé des troubles et plusieurs semaines de confusion qui ont mis à l'épreuve la pratique démocratique du Sénégal.
La campagne a été réduite de trois à deux semaines.
Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye sont donnés favoris. La publication de sondages est interdite. Un second tour, dont la date n'est pas fixée, paraît probable.
« On sait que ce sont les deux qui vont sortir (des urnes) s'il n'y a pas de tsunami », dit El Hadji Mamadou Mbaye, enseignant chercheur à l'université de Saint-Louis. « L'enjeu, c'est qui sera le troisième et comment il va se positionner », dit-il.
Il mentionne les noms de l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et d'Aliou Mamadou Dia, leader du Parti de l'unité et du rassemblement. L'expert attire l'attention sur les divisions actuelles de l'opposition en cas de second tour contre le candidat du pouvoir.
Mais une victoire de M. Faye représenterait un « séisme » politique avec l'avènement d'une nouvelle génération et « l’arrivée d’un acteur qui n’est pas issu du système », dit-il, bien que M. Faye ait servi la haute fonction publique.
Avec AFP
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