Les autorités libanaises ont de nouveau arrêté vendredi Abdel Karim Touil, un narcotrafiquant français qui était placé sous surveillance judiciaire dans l’attente d’une demande d’extradition, selon une source judiciaire rapportée par l’AFP.
Il avait été arrêté dimanche à l’aéroport de Beyrouth, puis libéré mercredi et placé sous surveillance judiciaire et interdit de voyage. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la France, via une notice rouge Interpol.
Selon la source judiciaire, Abdel Karim Touil, 38 ans, a de nouveau été arrêté, parce que la décision de le placer sous surveillance judiciaire avait «irrité les autorités françaises». Dans les mêmes milieux, on souligne que les autorités libanaises allaient demander à Paris «d’envoyer une demande d’extradition pour l’examiner et prendre une décision à ce sujet».
«Visiblement, le gouvernement (français) met une grande pression dans ce dossier», a déclaré à l’AFP Me Philippe Ohayon, avocat d’Abdel Karim Touil.
Selon le magazine français L’Obs, le narcotrafiquant d’origine tunisienne était entré au Liban avec un passeport algérien. Il avait déjà été interpellé à Dubaï il y a plusieurs semaines, avant d’être libéré par les Émirats arabes unis.
D’après son avocat, «il a quitté légalement les Émirats avec son passeport, à la suite de sa remise en liberté».
L’AFP avait appris de plusieurs sources, début janvier, sa remise en liberté à Dubaï, ainsi que celle d’un autre narcotrafiquant français, Abdelkader Bouguettaia. Les deux hommes avaient été interpelés dans cette ville dans la foulée de la visite sur place du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, fin octobre.
Abdel Karim Touil, surnommé «le professeur», a été condamné par contumace en octobre 2023 pour sa participation à l’importation d’une cargaison de 720 kilos de cocaïne.
La drogue, dissimulée dans une cargaison de bois venant du Brésil, était arrivée par erreur dans une société d’un village du sud-ouest de la France.
Avec AFP
Il avait été arrêté dimanche à l’aéroport de Beyrouth, puis libéré mercredi et placé sous surveillance judiciaire et interdit de voyage. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la France, via une notice rouge Interpol.
Selon la source judiciaire, Abdel Karim Touil, 38 ans, a de nouveau été arrêté, parce que la décision de le placer sous surveillance judiciaire avait «irrité les autorités françaises». Dans les mêmes milieux, on souligne que les autorités libanaises allaient demander à Paris «d’envoyer une demande d’extradition pour l’examiner et prendre une décision à ce sujet».
«Visiblement, le gouvernement (français) met une grande pression dans ce dossier», a déclaré à l’AFP Me Philippe Ohayon, avocat d’Abdel Karim Touil.
Selon le magazine français L’Obs, le narcotrafiquant d’origine tunisienne était entré au Liban avec un passeport algérien. Il avait déjà été interpellé à Dubaï il y a plusieurs semaines, avant d’être libéré par les Émirats arabes unis.
D’après son avocat, «il a quitté légalement les Émirats avec son passeport, à la suite de sa remise en liberté».
L’AFP avait appris de plusieurs sources, début janvier, sa remise en liberté à Dubaï, ainsi que celle d’un autre narcotrafiquant français, Abdelkader Bouguettaia. Les deux hommes avaient été interpelés dans cette ville dans la foulée de la visite sur place du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, fin octobre.
Abdel Karim Touil, surnommé «le professeur», a été condamné par contumace en octobre 2023 pour sa participation à l’importation d’une cargaison de 720 kilos de cocaïne.
La drogue, dissimulée dans une cargaison de bois venant du Brésil, était arrivée par erreur dans une société d’un village du sud-ouest de la France.
Avec AFP
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