Dans le calme de son domicile de Key West, en Floride, Laurent de Brunhoff, pilier de la littérature enfantine et gardien du patrimoine de Babar l'éléphant, s'est éteint à l'âge de 98 ans. Cet événement marque la fin d'une ère pour les admirateurs du célèbre éléphant roi, figure emblématique des contes pour enfants à l'échelle planétaire.
Le décès de Laurent de Brunhoff, le fils des créateurs de Babar l’éléphant, est attribuable à des complications consécutives à un accident vasculaire cérébral, d’après les mots de son épouse, Phyllis Rose.
Né en 1931, Laurent de Brunhoff avait repris avec brio l’œuvre entamée par ses parents, transformant Babar en une saga internationale dont les albums se sont écoulés à des millions d’exemplaires à travers le monde, et ce, en dépit de la barrière de la langue. Les débuts de Babar remontent à 1931, fruit de l’imagination de Cécile de Brunhoff, qui narrait à ses enfants les aventures d’un éléphant destiné à régner. Séduit par cette histoire, Jean de Brunhoff, son époux, l’illustra et en fit un ouvrage qui connut un succès fulgurant.
À la disparition prématurée de Jean, alors que Laurent n’avait que treize ans, ce dernier prit la relève de l’éléphant couronné. Poursuivant l’œuvre paternelle, il enrichit la bibliothèque de Babar de vingt nouveaux volumes, venant s’ajouter aux sept initialement écrits par son père. La légende de Babar, initiée par Cécile de Brunhoff et magnifiée par Jean à travers des illustrations captivantes, fut ainsi pérennisée par Laurent, consolidant l’héritage familial.
Cette transition générationnelle assura la continuité de la saga de Babar, qui, dès ses premières publications par les éditions du Jardin des Modes en 1931, puis au sein de la collection Hachette Jeunesse dès 1936, captiva l’imagination d’innombrables lecteurs à travers le monde. Phyllis Rose, veuve de Laurent, a partagé sur Instagram une peinture récente de son mari aux côtés de son infirmière, réalisée peu avant que Laurent ne subisse un mini-AVC, événement qui précipita son déclin.
La mort de Laurent de Brunhoff signifie non seulement la perte d’un illustre conteur et illustrateur français mais aussi celle d’un homme qui, toute sa vie durant, fut aussi «doux, calme et adorable» qu’il le fut dans l’adversité. Sa disparition constitue un chapitre mélancolique dans l’histoire de la littérature pour enfants, laissant derrière lui un héritage indélébile qui continuera d’inspirer et de réjouir les jeunes esprits pour les générations à venir.
Le décès de Laurent de Brunhoff, le fils des créateurs de Babar l’éléphant, est attribuable à des complications consécutives à un accident vasculaire cérébral, d’après les mots de son épouse, Phyllis Rose.
Né en 1931, Laurent de Brunhoff avait repris avec brio l’œuvre entamée par ses parents, transformant Babar en une saga internationale dont les albums se sont écoulés à des millions d’exemplaires à travers le monde, et ce, en dépit de la barrière de la langue. Les débuts de Babar remontent à 1931, fruit de l’imagination de Cécile de Brunhoff, qui narrait à ses enfants les aventures d’un éléphant destiné à régner. Séduit par cette histoire, Jean de Brunhoff, son époux, l’illustra et en fit un ouvrage qui connut un succès fulgurant.
À la disparition prématurée de Jean, alors que Laurent n’avait que treize ans, ce dernier prit la relève de l’éléphant couronné. Poursuivant l’œuvre paternelle, il enrichit la bibliothèque de Babar de vingt nouveaux volumes, venant s’ajouter aux sept initialement écrits par son père. La légende de Babar, initiée par Cécile de Brunhoff et magnifiée par Jean à travers des illustrations captivantes, fut ainsi pérennisée par Laurent, consolidant l’héritage familial.
Cette transition générationnelle assura la continuité de la saga de Babar, qui, dès ses premières publications par les éditions du Jardin des Modes en 1931, puis au sein de la collection Hachette Jeunesse dès 1936, captiva l’imagination d’innombrables lecteurs à travers le monde. Phyllis Rose, veuve de Laurent, a partagé sur Instagram une peinture récente de son mari aux côtés de son infirmière, réalisée peu avant que Laurent ne subisse un mini-AVC, événement qui précipita son déclin.
La mort de Laurent de Brunhoff signifie non seulement la perte d’un illustre conteur et illustrateur français mais aussi celle d’un homme qui, toute sa vie durant, fut aussi «doux, calme et adorable» qu’il le fut dans l’adversité. Sa disparition constitue un chapitre mélancolique dans l’histoire de la littérature pour enfants, laissant derrière lui un héritage indélébile qui continuera d’inspirer et de réjouir les jeunes esprits pour les générations à venir.
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