©JORDI BORRAS / AFP
Le footballeur brésilien, Dani Alves, condamné, en février, à quatre ans et demi de prison, pour viol, a payé lundi la caution d’un million d’euros imposée par la justice et va pouvoir sortir de la prison où il est détenu depuis plus d’un an, a annoncé un tribunal de Barcelone.
L’ex-star du FC Barcelone, de la Juventus ou encore du Paris SG a mis cinq jours pour rassembler cette somme, puisque le principe de cette remise en liberté sous caution avait été décidé par le tribunal dès mercredi.
De nombreux journalistes sont rassemblés sous la pluie depuis le début de la matinée devant la prison de Brians 2, à 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone, dans l’attente de sa sortie de prison.
Le tribunal de Barcelone a accepté sa remise en liberté dans l’attente de son procès en appel moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros, ainsi que le retrait de ses deux passeports espagnol et brésilien et l’interdiction de quitter l’Espagne.
Des rumeurs insistantes avaient laissé entendre que le père d’une autre star brésilienne du foot, son ancien coéquipier Neymar, pourrait l’aider à payer la caution.
Finances dégradées
Mais Neymar, qui avait admis en janvier avoir versé 150.000 euros pour aider l’ex-latéral à payer ses frais d’avocats, a assuré jeudi que depuis la condamnation d’Alves, la situation était «différente».
La situation financière de Dani Alves s’est considérablement dégradée depuis son arrestation, notamment avec la suspension de son contrat avec le club mexicain des Pumas et l’arrêt d’autres sources de revenus, selon sa défense.
Il avait été placé en détention provisoire dans ce centre pénitentiaire de Brians 2 dès son arrestation en janvier 2023, après avoir été accusé du viol d’une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone.
Jugé en première instance le mois dernier, il s’était vu infliger une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement et était donc resté derrière les barreaux.
En acceptant mercredi dernier sa remise en liberté, le tribunal avait statué qu’il devrait se présenter toutes les semaines au tribunal et répondre «à toutes les convocations» judiciaires d’ici à son nouveau procès, dont on ignore la date.
Il lui sera également interdit d’approcher à moins d’un kilomètre du domicile ou du lieu de travail de la victime et d’entrer en contact avec elle.
Le parquet s’était opposé à cette demande de remise en liberté, estimant que le risque de fuite était important.
Critiques de Lula
L’avocate de la victime, Me Ester García, avait fustigé la décision du tribunal, parlant d’une «justice pour les riches».
Cette décision avait également été critiquée par le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, qui avait déclaré que «l’argent que possède Daniel Alves ne peut pas racheter l’offense d’un homme envers une femme qu’il a violée».
Pour convaincre le tribunal de cette remise en liberté, son avocate, Me Inés Guardiola, avait argué que l’ancien joueur avait déjà purgé un quart de la peine prononcée en première instance.
La peine de quatre ans et demi d’emprisonnement prononcée le 22 février était très inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait neuf ans de prison. Le parquet a annoncé qu’il ferait appel afin que la peine soit alourdie.
Le tribunal avait également obligé le joueur à verser 150.000 euros à sa victime et lui avait imposé cinq ans de liberté surveillée après sa sortie de prison, ainsi qu’une interdiction d’approcher sa victime pendant neuf ans et demi.
Lors de son procès, Alves, âgé de 40 ans, avait assuré que la relation sexuelle était consentie, mais sa défense avait été fragilisée par ses nombreux changements de versions, épinglés par l’accusation.
Au moment de son incarcération, le latéral droit jouait dans le club mexicain des Pumas, qui l’a licencié.
Vendredi, la «Seleçao», l’équipe nationale brésilienne de football, a exprimé sa «solidarité avec les victimes».
Pierre Daccache, avec AFP
L’ex-star du FC Barcelone, de la Juventus ou encore du Paris SG a mis cinq jours pour rassembler cette somme, puisque le principe de cette remise en liberté sous caution avait été décidé par le tribunal dès mercredi.
De nombreux journalistes sont rassemblés sous la pluie depuis le début de la matinée devant la prison de Brians 2, à 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone, dans l’attente de sa sortie de prison.
Le tribunal de Barcelone a accepté sa remise en liberté dans l’attente de son procès en appel moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros, ainsi que le retrait de ses deux passeports espagnol et brésilien et l’interdiction de quitter l’Espagne.
Des rumeurs insistantes avaient laissé entendre que le père d’une autre star brésilienne du foot, son ancien coéquipier Neymar, pourrait l’aider à payer la caution.
Finances dégradées
Mais Neymar, qui avait admis en janvier avoir versé 150.000 euros pour aider l’ex-latéral à payer ses frais d’avocats, a assuré jeudi que depuis la condamnation d’Alves, la situation était «différente».
La situation financière de Dani Alves s’est considérablement dégradée depuis son arrestation, notamment avec la suspension de son contrat avec le club mexicain des Pumas et l’arrêt d’autres sources de revenus, selon sa défense.
Il avait été placé en détention provisoire dans ce centre pénitentiaire de Brians 2 dès son arrestation en janvier 2023, après avoir été accusé du viol d’une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone.
Jugé en première instance le mois dernier, il s’était vu infliger une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement et était donc resté derrière les barreaux.
En acceptant mercredi dernier sa remise en liberté, le tribunal avait statué qu’il devrait se présenter toutes les semaines au tribunal et répondre «à toutes les convocations» judiciaires d’ici à son nouveau procès, dont on ignore la date.
Il lui sera également interdit d’approcher à moins d’un kilomètre du domicile ou du lieu de travail de la victime et d’entrer en contact avec elle.
Le parquet s’était opposé à cette demande de remise en liberté, estimant que le risque de fuite était important.
Critiques de Lula
L’avocate de la victime, Me Ester García, avait fustigé la décision du tribunal, parlant d’une «justice pour les riches».
Cette décision avait également été critiquée par le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, qui avait déclaré que «l’argent que possède Daniel Alves ne peut pas racheter l’offense d’un homme envers une femme qu’il a violée».
Pour convaincre le tribunal de cette remise en liberté, son avocate, Me Inés Guardiola, avait argué que l’ancien joueur avait déjà purgé un quart de la peine prononcée en première instance.
La peine de quatre ans et demi d’emprisonnement prononcée le 22 février était très inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait neuf ans de prison. Le parquet a annoncé qu’il ferait appel afin que la peine soit alourdie.
Le tribunal avait également obligé le joueur à verser 150.000 euros à sa victime et lui avait imposé cinq ans de liberté surveillée après sa sortie de prison, ainsi qu’une interdiction d’approcher sa victime pendant neuf ans et demi.
Lors de son procès, Alves, âgé de 40 ans, avait assuré que la relation sexuelle était consentie, mais sa défense avait été fragilisée par ses nombreux changements de versions, épinglés par l’accusation.
Au moment de son incarcération, le latéral droit jouait dans le club mexicain des Pumas, qui l’a licencié.
Vendredi, la «Seleçao», l’équipe nationale brésilienne de football, a exprimé sa «solidarité avec les victimes».
Pierre Daccache, avec AFP
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