©Un agent des forces de l'ordre sur les lieux de l’attentat du Crocus City Hall à Krasnogorsk, près de Moscou, le 23 mars 2024. (AFP)
Le patron des services de sécurité russes (FSB) a accusé mardi l'Ukraine et l'Occident d'avoir facilité l'attentat près de Moscou, qui a fait plus de 130 morts et plusieurs blessés, vendredi dernier. Cet attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste État islamique (Daech), tandis que la Russie insiste sur une éventuelle connexion entre Kiev et les suspects de l'attaque. Ces derniers sont originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, à majorité musulmane.
Les autorités ukrainiennes, soutenues par Washington, ont à plusieurs reprises affirmé qu'elles n'étaient pas impliquées dans cette attaque, la plus meurtrière en vingt ans en Russie.
«Nous pensons que l'action a été planifiée par des islamistes radicaux et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux, avec une implication directe des services secrets ukrainiens», a déclaré Alexandre Bortnikov, le patron du FSB, cité par les médias russes. Il a par ailleurs affirmé que les assaillants présumés, arrêtés samedi, étaient «attendus» en Ukraine pour y être accueillis «en héros».
Interrogé sur une implication des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Ukraine, le chef du FSB a répondu: «Je pense que c'est le cas.» Il a toutefois ajouté que «le commanditaire» n'avait «pas encore été identifié».
La frontière entre la Russie et l'Ukraine, qui s'affrontent militairement depuis deux ans, est pourtant très difficile à franchir. «Qui les attendait là-bas?», s'est interrogé le gouvernement russe, estimant que les bombardements de Kiev sur le territoire russe et l'attaque terroriste à Moscou «s'inscrivent» dans une même «série» d'événements.
Dans le même temps, le président Biélorusse Alexandre Loukachenko, un proche allié de la Russie, a contredit ce récit, assurant que les assaillants avaient initialement essayé de fuir vers son pays.
«Ils n'ont pas pu entrer en Biélorussie. Ayant constaté cela, ils ont modifié leur itinéraire et se sont dirigés vers la frontière entre la Russie et l'Ukraine», a-t-il raconté mardi.
Plus tôt, lorsque des journalistes lui ont demandé si l'attaque avait été orchestrée par Kiev ou par l'État islamique, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a lancé: «Bien sûr que c'est l'Ukraine.»
Avec AFP
Les autorités ukrainiennes, soutenues par Washington, ont à plusieurs reprises affirmé qu'elles n'étaient pas impliquées dans cette attaque, la plus meurtrière en vingt ans en Russie.
«Nous pensons que l'action a été planifiée par des islamistes radicaux et, bien entendu, facilitée par les services secrets occidentaux, avec une implication directe des services secrets ukrainiens», a déclaré Alexandre Bortnikov, le patron du FSB, cité par les médias russes. Il a par ailleurs affirmé que les assaillants présumés, arrêtés samedi, étaient «attendus» en Ukraine pour y être accueillis «en héros».
Interrogé sur une implication des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Ukraine, le chef du FSB a répondu: «Je pense que c'est le cas.» Il a toutefois ajouté que «le commanditaire» n'avait «pas encore été identifié».
La frontière entre la Russie et l'Ukraine, qui s'affrontent militairement depuis deux ans, est pourtant très difficile à franchir. «Qui les attendait là-bas?», s'est interrogé le gouvernement russe, estimant que les bombardements de Kiev sur le territoire russe et l'attaque terroriste à Moscou «s'inscrivent» dans une même «série» d'événements.
Dans le même temps, le président Biélorusse Alexandre Loukachenko, un proche allié de la Russie, a contredit ce récit, assurant que les assaillants avaient initialement essayé de fuir vers son pays.
«Ils n'ont pas pu entrer en Biélorussie. Ayant constaté cela, ils ont modifié leur itinéraire et se sont dirigés vers la frontière entre la Russie et l'Ukraine», a-t-il raconté mardi.
Plus tôt, lorsque des journalistes lui ont demandé si l'attaque avait été orchestrée par Kiev ou par l'État islamique, le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a lancé: «Bien sûr que c'est l'Ukraine.»
Avec AFP
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