L’Union européenne a insisté sur la priorité, pour le Liban, de «mettre en œuvre les réformes structurelles approuvées (dans le cadre de l’accord signé avec le Fonds monétaire international en 2022) afin de restaurer la confiance des acteurs internationaux et des citoyens libanais dans le système financier» et d'«éviter au pays un cycle perpétuel de crises».
«L’élection d’un président de la République et la formation d’un gouvernement opérationnel sont certes cruciales», a estimé vendredi l’UE, dans un communiqué préparé conjointement avec les ambassades de ses États membres. Elle a toutefois souligné que le retard affiché au niveau de ces échéances «ne devrait pas entraver l’application des réformes». Elle a, dans ce contexte, noté que «l’adoption du budget 2024 dans les délais constitutionnels, la réforme de la loi sur le secret bancaire et la stabilisation du taux de change du dollar (sur le marché parallèle) ont montré que “vouloir c’est pouvoir”».
L’UE a rappelé que dans le cadre de l’accord signé avec le FMI le 7 avril 2022, il avait été convenu d'un programme d’actions et de réformes. «Malheureusement, depuis, seuls des progrès limités ont été réalisés», a regretté l’UE qui considère que «la réalité très difficile que connaît le Liban actuellement pourrait et devrait servir de moteur de changement». Avant de conclure: «Le moment d'agir est toujours maintenant.»
Délégation du FMI chez Mikati
Par ailleurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a reçu vendredi au Grand Sérail le directeur exécutif du FMI, Mahmoud Mohieldin, qui a démenti que «le Fonds ait la moindre intention d’annuler l’accord signé avec le Liban».
Il a indiqué, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion, que son entrevue avec M. Mikati s’inscrit dans le cadre d’une série de réunions qu’il tiendra avec des responsables libanais. Il pourra ainsi passer en revue les relations entre le Liban et le FMI ainsi que les préparatifs relatifs à la participation d’une délégation libanaise, conduite par le vice-Premier ministre, Saadé Chami, aux réunions du printemps du FMI et de la Banque mondiale qui se tiendront du 15 au 20 avril à Washington.
«L’élection d’un président de la République et la formation d’un gouvernement opérationnel sont certes cruciales», a estimé vendredi l’UE, dans un communiqué préparé conjointement avec les ambassades de ses États membres. Elle a toutefois souligné que le retard affiché au niveau de ces échéances «ne devrait pas entraver l’application des réformes». Elle a, dans ce contexte, noté que «l’adoption du budget 2024 dans les délais constitutionnels, la réforme de la loi sur le secret bancaire et la stabilisation du taux de change du dollar (sur le marché parallèle) ont montré que “vouloir c’est pouvoir”».
L’UE a rappelé que dans le cadre de l’accord signé avec le FMI le 7 avril 2022, il avait été convenu d'un programme d’actions et de réformes. «Malheureusement, depuis, seuls des progrès limités ont été réalisés», a regretté l’UE qui considère que «la réalité très difficile que connaît le Liban actuellement pourrait et devrait servir de moteur de changement». Avant de conclure: «Le moment d'agir est toujours maintenant.»
Délégation du FMI chez Mikati
Par ailleurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a reçu vendredi au Grand Sérail le directeur exécutif du FMI, Mahmoud Mohieldin, qui a démenti que «le Fonds ait la moindre intention d’annuler l’accord signé avec le Liban».
Il a indiqué, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion, que son entrevue avec M. Mikati s’inscrit dans le cadre d’une série de réunions qu’il tiendra avec des responsables libanais. Il pourra ainsi passer en revue les relations entre le Liban et le FMI ainsi que les préparatifs relatifs à la participation d’une délégation libanaise, conduite par le vice-Premier ministre, Saadé Chami, aux réunions du printemps du FMI et de la Banque mondiale qui se tiendront du 15 au 20 avril à Washington.
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