Tripoli, «Joyau sur la Méditerranée», une initiative signée BAFF


Le Beirut Art Film Festival (BAFF) met en avant la singularité de Tripoli à travers neuf tables rondes animées par 35 intervenants, qui exploreront les perspectives passées, présentes et futures de cette ville du Liban-Nord, du 15 avril au 3 juin. L'entrée est libre, sans nécessité de réservation.

Trois fois millénaire, Tripoli s’épanouit grâce à l’enthousiasme de ses citoyens pour les trésors qu’elle renferme, ainsi qu’à leur attachement à un équilibre entre simplicité et fierté, caractéristiques de leur tempérament.
Le Beirut Art Film Festival (BAFF) célèbre Tripoli en tant que «capitale culturelle du monde arabe pour l’année 2024» et perpétuellement comme un joyau sur la Méditerranée. Alice Mogabgab, directrice artistique et fondatrice du festival, affirme que le choix de Tripoli s’est imposé «en sa qualité de capitale culturelle du monde arabe que nous avons proclamée joyau sur la Méditerranée.» «Tripoli est sans doute la ville la plus significative du Liban, assure-t-elle, non seulement en termes de patrimoine, mais également dans les domaines du cinéma et de la littérature. Elle abrite de véritables trésors et s’érige en phare sur la Méditerranée. Toutefois, cette cité est aussi une ville en péril. C’est ce que nous examinerons en tant que BAFF, bien que le titre de notre événement soit «Joyau sur la Méditerranée.» Ce titre dénonce effectivement le défaut d’entretien et l’absence de projets visant à protéger les monuments, les bâtiments et le patrimoine. Nous aborderons donc des thématiques aussi vastes que l’architecture, la littérature, le cinéma, la musique et, bien sûr, la ville elle-même. En clôture du festival, quatre jeunes femmes remarquables – Sarah al-Charif, Lea Baroudi, Lamya Karkour et Anastasia Elrouss – partageront leur vision tournée vers l’avenir, afin de propulser la société vers de nouveaux horizons. Avec leur intelligence et leur travail exceptionnel, elles incarnent un espoir pour la ville, pas seulement pour Tripoli, mais pour tous les Libanais. «Il s’agit d’un festival qui met en lumière la situation préoccupante à différents niveaux, notamment la conservation du patrimoine, mais également l’ancrage de cette nouvelle génération qui fait un travail exceptionnel, prenant de plus en plus conscience de la richesse capitale de cette ville du Nord», affirme Alice Mogabgab.


Cette édition spéciale du BAFF, dédiée au capital humain et culturel de Tripoli, n’aurait pu voir le jour sans le soutien de la Fondation Saadallah et Loubna Khalil, de l’AUB Center for Arts and Humanities, du Théâtre Béryte et de la Faculté de musique et musicologie de l’Université Antonine, ainsi que de tous les conférenciers participant aux neuf tables rondes: Mohamad Abi Samra, Prof Nidaa Abou Mrad, Sarah al-Charif, Sissi Baba, Lea Baroudi, Carlos Chahine, Zeina Daccache, Dr Zahida Darwiche Jabbour, Joudy el-Asmar, Anastasia Elrouss, Nicolas Fayad, Dr Nahed Ghazal, Mounzer Hamze, Dr Nabil Itani, Mouhamad Jabakhanji, Dr Jean Jabbour, Dr Hany Kahwagi-Janho, Lamya Karkour, Sally Kassem, Dr Maha Kayal, Charles Kettaneh, Elias Khlat, Nicolas Khoury, Dr Yasmine Makaroun, Dr Mousbah Rajab, Zeina Saleh Kayali, Feyrouz Serhal, Dr Jean Touma, Dr Jean Yasmine, Dr Hayaf Yassine, Hady Zaccak, Bassem Zawdeh, Dr Fadl Ziade et Dr Khaled Ziade. La mise en place de cette édition n’aurait également pas pu se faire sans les conseils et la présence de Dr Fares el-Dahdah, de Hind Darwiche, de Dr Toufic el-Khoury, de Dr Stephanie Jabre et de Dr Rawya Majzoub.
Pour plus d’informations:
https://beirutartfilmfestival.org/
BAFF: [email protected]
 
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