Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a mis l’accent vendredi, lors des obsèques de Pascal Sleiman, coordinateur des Forces libanaises pour la région de Jbeil, le danger que représentent certains déplacés syriens au Liban.
Pascal Sleiman a été enlevé et tué dimanche par des voleurs de voitures présumés. Dans le cadre de l’enquête, neufs Syriens ont été interpellés par l’armée.
«Il est malheureux que le crime (qui a coûté la vie à Pascal Sleiman) ait été commis par des déplacés syriens que le Liban avait accueillis en toute humanité, alors que certains d’entre eux agissent sans aucune humanité et constituent désormais une menace pour les Libanais», a-t-il dit dans son oraison funèbre.
Mgr Raï, qui a présidé les obsèques de Pascal Sleiman en l’église Saint-Georges à Jbeil, n’a pas caché ses larmes. Son émotion s’explique par le fait qu’il connaissait personnellement la victime et sa famille.
«Il est désormais urgent de trouver une solution radicale pour contrôler la présence syrienne au Liban, avec l’aide de la communauté internationale et les autorités locales, a-t-il insisté. Les autorités libanaises doivent trouver une solution à ce dossier dangereux par les voies légales. Le Liban, qui ploie sous ses crises et qui souffre de l’émigration de ses fils, ne supporte pas de nouveaux fardeaux.»
Soulignant que «l’absence d’un président a favorisé le chaos et la prolifération des armes», Mgr Raï s’est interrogé sur la partie qui «profite de ce chaos, alors que la décision de la guerre et de la paix n’est pas aux mains de l’État».
«Il est important de connaître les mobiles et les commanditaires du crime», a insisté le patriarche, saluant l’épouse de Pascal Sleiman, Micheline Wehbé, qui, après la découverte du corps de son mari, a «pardonné avec silence», «appelé au calme» et «exprimé sa confiance dans les services militaires et sécuritaires, notamment l’armée, pour identifier les criminels».
«Il est important de connaître les mobiles et les commanditaires du crime, a encore insisté Mgr Raï. La vérité finira par être dévoilée.»
Pascal Sleiman a été enlevé et tué dimanche par des voleurs de voitures présumés. Dans le cadre de l’enquête, neufs Syriens ont été interpellés par l’armée.
«Il est malheureux que le crime (qui a coûté la vie à Pascal Sleiman) ait été commis par des déplacés syriens que le Liban avait accueillis en toute humanité, alors que certains d’entre eux agissent sans aucune humanité et constituent désormais une menace pour les Libanais», a-t-il dit dans son oraison funèbre.
Mgr Raï, qui a présidé les obsèques de Pascal Sleiman en l’église Saint-Georges à Jbeil, n’a pas caché ses larmes. Son émotion s’explique par le fait qu’il connaissait personnellement la victime et sa famille.
«Il est désormais urgent de trouver une solution radicale pour contrôler la présence syrienne au Liban, avec l’aide de la communauté internationale et les autorités locales, a-t-il insisté. Les autorités libanaises doivent trouver une solution à ce dossier dangereux par les voies légales. Le Liban, qui ploie sous ses crises et qui souffre de l’émigration de ses fils, ne supporte pas de nouveaux fardeaux.»
Soulignant que «l’absence d’un président a favorisé le chaos et la prolifération des armes», Mgr Raï s’est interrogé sur la partie qui «profite de ce chaos, alors que la décision de la guerre et de la paix n’est pas aux mains de l’État».
«Il est important de connaître les mobiles et les commanditaires du crime», a insisté le patriarche, saluant l’épouse de Pascal Sleiman, Micheline Wehbé, qui, après la découverte du corps de son mari, a «pardonné avec silence», «appelé au calme» et «exprimé sa confiance dans les services militaires et sécuritaires, notamment l’armée, pour identifier les criminels».
«Il est important de connaître les mobiles et les commanditaires du crime, a encore insisté Mgr Raï. La vérité finira par être dévoilée.»
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