Une frappe israélienne a visé dimanche un bâtiment relevant du Hezbollah dans le village de Nabi Chit, près de Baalbeck, quelques heures après une attaque inédite menée durant la nuit par l'Iran contre Israël, ont indiqué une source du parti pro-iranien et l'armée israélienne.
«Un raid israélien a visé (...) un bâtiment de deux étages relevant du Hezbollah», dans la plaine de la Békaa, bastion de la puissante formation libanaise proche de la frontière avec la Syrie, a précisé la source à l'AFP.
L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a indiqué que «le raid ennemi» avait «détruit un bâtiment dans le village de Nabi Chit», non loin de la ville de Baalbeck.
Un photographe de l'AFP a pu constater sur place que le bâtiment n'était plus qu'un amas de béton.
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré que les chasseurs israéliens avaient visé «un site important» de «production d’armes du Hezbollah», «en profondeur» au Liban, en riposte aux attaques nocturnes de la formation pro-iranienne contre le nord d’Israël.
L’Iran avait lancé dans la nuit plus de 300 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, le 1ᵉʳ avril.
Pendant que cette attaque était menée, le Hezbollah avait annoncé avoir lancé deux salves de roquettes Katioucha sur des positions militaires israéliennes situées dans le Golan occupé par Israël.
Ces attaques s’inscrivent dans la continuité des opérations anti-israéliennes revendiquées par la formation pro-iranienne depuis six mois contre Israël.
L’aviation israélienne a de son côté mené plusieurs raids depuis la nuit, qui se sont poursuivis dimanche après-midi, sur des localités du sud du Liban, selon l’Ani.
Le Hezbollah a fait état dans la journée de la mort d’un de ses combattants, originaire de Khiam, une localité durement atteinte par les bombardements israéliens, d’après l’agence.
Sa mort porte à 364, au moins, le nombre de personnes tuées en plus de six mois de violences au Liban, essentiellement des combattants du Hezbollah, mais également quelque 70 civils, selon un décompte de l’AFP.
Avec AFP
«Un raid israélien a visé (...) un bâtiment de deux étages relevant du Hezbollah», dans la plaine de la Békaa, bastion de la puissante formation libanaise proche de la frontière avec la Syrie, a précisé la source à l'AFP.
L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a indiqué que «le raid ennemi» avait «détruit un bâtiment dans le village de Nabi Chit», non loin de la ville de Baalbeck.
Un photographe de l'AFP a pu constater sur place que le bâtiment n'était plus qu'un amas de béton.
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré que les chasseurs israéliens avaient visé «un site important» de «production d’armes du Hezbollah», «en profondeur» au Liban, en riposte aux attaques nocturnes de la formation pro-iranienne contre le nord d’Israël.
L’Iran avait lancé dans la nuit plus de 300 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, le 1ᵉʳ avril.
Pendant que cette attaque était menée, le Hezbollah avait annoncé avoir lancé deux salves de roquettes Katioucha sur des positions militaires israéliennes situées dans le Golan occupé par Israël.
Ces attaques s’inscrivent dans la continuité des opérations anti-israéliennes revendiquées par la formation pro-iranienne depuis six mois contre Israël.
L’aviation israélienne a de son côté mené plusieurs raids depuis la nuit, qui se sont poursuivis dimanche après-midi, sur des localités du sud du Liban, selon l’Ani.
Le Hezbollah a fait état dans la journée de la mort d’un de ses combattants, originaire de Khiam, une localité durement atteinte par les bombardements israéliens, d’après l’agence.
Sa mort porte à 364, au moins, le nombre de personnes tuées en plus de six mois de violences au Liban, essentiellement des combattants du Hezbollah, mais également quelque 70 civils, selon un décompte de l’AFP.
Avec AFP
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