Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a abordé divers aspects du traitement de la situation des migrants syriens au Liban, tel qu’il a été recommandé lors de la réunion ministérielle de consultation, tenue lundi matin.
Lors d’un entretien accordé à la chaîne Al-Hurra, M. Maoulaoui a souligné que la solution au problème consiste à «permettre le retour sûr des Syriens dans leur pays», ajoutant qu’«il n’a pas été question de créer des camps ou de déplacer les Syriens de leurs lieux de résidence actuels vers la frontière libano-syrienne».
Concernant l'application des décrets ministériels liés à la présence syrienne, le ministre a précisé que cette démarche est d’une part administrative et organisationnelle et, d’autre part, sécuritaire. Tout d’abord, il s’agit d’assurer une résidence légale aux Syriens qui ne sont pas encore inscrits auprès des autorités libanaises, notamment la Sûreté générale. Ensuite, l’enjeu sécuritaire requiert que «l’État libanais assure le suivi et la surveillance des Syriens enregistrés auprès des autorités, compte tenu du nombre non négligeable de crimes commis par des ressortissants syriens».
«Ces derniers constituent 35% des détenus dans les prisons libanaises», a-t-il indiqué. Interrogé sur la possibilité de les rapatrier en Syrie, M. Maoulaoui a répondu qu’«il s’agit d’une question juridique qui nécessite une étude et une décision judiciaires».
Par ailleurs, le ministre sortant a rappelé que «le Liban n’est pas un pays d’asile», affirmant que «les Syriens entrés au Liban après 2019 sont des réfugiés économiques, qui se sont déplacés en raison des difficultés économiques». «Il est possible de les rapatrier», a-t-il poursuivi, notant que «l’armée libanaise a jusqu’à présent rapatrié environ 29.000 Syriens».
«Le nombre de Syriens ayant des permis de séjour légaux, délivrés par la Sûreté générale, n’est que 300.000, alors qu’il y a environ 2 millions de Syriens au Liban», a-t-il avancé.
«Selon le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, les convois de retour comprennent de modestes effectifs, or nous avons besoin qu’un plus grand nombre de Syriens rentrent dans leur pays».
Concernant le meurtre du coordinateur des Forces libanaises à Jbeil, Pascal Sleiman, M. Maoulaoui a réitéré que «l’armée libanaise a livré, dans son communiqué, les résultats préliminaires de l’enquête, qui est toujours en cours». «Je la suis quotidiennement», a-t-il assuré.
Lors d’un entretien accordé à la chaîne Al-Hurra, M. Maoulaoui a souligné que la solution au problème consiste à «permettre le retour sûr des Syriens dans leur pays», ajoutant qu’«il n’a pas été question de créer des camps ou de déplacer les Syriens de leurs lieux de résidence actuels vers la frontière libano-syrienne».
Concernant l'application des décrets ministériels liés à la présence syrienne, le ministre a précisé que cette démarche est d’une part administrative et organisationnelle et, d’autre part, sécuritaire. Tout d’abord, il s’agit d’assurer une résidence légale aux Syriens qui ne sont pas encore inscrits auprès des autorités libanaises, notamment la Sûreté générale. Ensuite, l’enjeu sécuritaire requiert que «l’État libanais assure le suivi et la surveillance des Syriens enregistrés auprès des autorités, compte tenu du nombre non négligeable de crimes commis par des ressortissants syriens».
«Ces derniers constituent 35% des détenus dans les prisons libanaises», a-t-il indiqué. Interrogé sur la possibilité de les rapatrier en Syrie, M. Maoulaoui a répondu qu’«il s’agit d’une question juridique qui nécessite une étude et une décision judiciaires».
Par ailleurs, le ministre sortant a rappelé que «le Liban n’est pas un pays d’asile», affirmant que «les Syriens entrés au Liban après 2019 sont des réfugiés économiques, qui se sont déplacés en raison des difficultés économiques». «Il est possible de les rapatrier», a-t-il poursuivi, notant que «l’armée libanaise a jusqu’à présent rapatrié environ 29.000 Syriens».
«Le nombre de Syriens ayant des permis de séjour légaux, délivrés par la Sûreté générale, n’est que 300.000, alors qu’il y a environ 2 millions de Syriens au Liban», a-t-il avancé.
«Selon le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, les convois de retour comprennent de modestes effectifs, or nous avons besoin qu’un plus grand nombre de Syriens rentrent dans leur pays».
Concernant le meurtre du coordinateur des Forces libanaises à Jbeil, Pascal Sleiman, M. Maoulaoui a réitéré que «l’armée libanaise a livré, dans son communiqué, les résultats préliminaires de l’enquête, qui est toujours en cours». «Je la suis quotidiennement», a-t-il assuré.
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