©Le Français Kylian Mbappé attaquant du Paris Saint-Germain (#07) et le défenseur uruguayen Ronald Araujo (#04) du FC Barcelone se disputent le ballon lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des champions de l'UEFA.
Après sa défaite (3-2) au match aller au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain est condamné à l’exploit, mardi, face à Barcelone, pour accéder aux demi-finales de la Ligue des champions.
Entraîneur du Barça lors de la «remontada» de 2017, quand le PSG avait été balayé 6-1 en huitième de finale retour après l’avoir emporté 4-0 à l’aller, Luis Enrique, désormais à la tête du club parisien, va tenter de nouveau de renverser la situation.
Cette double confrontation de 2017 hante encore les esprits parisiens. Une victoire en terre catalane et une qualification pour les demi-finales de la C1 panseraient définitivement les plaies des fans et des joueurs du PSG.
Mais les statistiques ne jouent pas en leur faveur: aucune équipe française ne s’est qualifiée pour le tour suivant en C1 après avoir perdu le match aller à domicile. Pourtant, en dépit du match aller et du regain de forme des Catalans dans le championnat espagnol, le Barça de Xavi paraît prenable aux yeux des Parisiens.
«On doit présenter une meilleure version de nous-mêmes. Nous sommes convaincus que nous allons renverser la situation», a déclaré lundi Luis Enrique, persuadé d’être capable de réaliser l’exploit en Catalogne.
«Il faut se relever et s’améliorer. Il ne faut pas exagérer cette défaite, il faut l’accepter», a insisté le technicien en conférence de presse devant une centaine de journalistes, principalement espagnols.
D’abord contrariés par la défaite de mercredi dernier qui a brutalement figé à 27 matchs leur série d’invincibilité, le staff parisien et les joueurs se sont plongés cette semaine dans un travail tactique, physique et mental, profitant d’un week-end sans match en championnat.
Hormis Presnel Kimpembe, qui poursuit son protocole de reprise, le PSG pourra compter en outre sur l’ensemble de ses joueurs, dont Achraf Hakimi, de retour de suspension, et Nordi Mukiele, rétabli d’une commotion cérébrale, pour ce match au Stade olympique Lluís-Companys et non au Camp Nou, en travaux.
«Nous allons le faire»
Après une défaite, évidemment, les deux jours après le match ont été difficiles. On a du mal à retrouver notre état physique et mental sur le moment. Mais il y a un autre match, contre le même rival, nous savons ce que nous voulons faire», a expliqué l’entraîneur espagnol.
En interne, affirme une source au sein du club, l’optimisme règne et les visages étaient souriants et détendus lundi soir lors du dernier entraînement ouvert aux journalistes.
Trop discret et pas assez efficace lors du match aller, Kylian Mbappé, pressenti au Real Madrid la saison prochaine, est attendu par les supporters parisiens mais aussi par les Espagnols.
Au sein du club, on estime que l’attaquant super star a la responsabilité de faire mieux, au vu de son salaire et de son statut. Surtout s’il veut partir du club sur une bonne note.
Son entraîneur, lui, s’est plutôt appliqué à le protéger depuis la déconvenue du match aller. Pourtant le coach a bel et bien pris un risque en rabotant son temps de jeu depuis que Mbappé a annoncé à ses dirigeants qu’il quitterait le club à la fin de la saison.
En cas d’élimination mardi soir, le N.7 aura joué son dernier match de Ligue des champions sous les couleurs parisiennes qu’il porte depuis l’été 2017.
Pour éviter ce scénario, Luis Enrique, adepte du turn-over permanent et de la polyvalence, a travaillé sur plusieurs axes.
Battu tactiquement par son ancien coéquipier Xavi, il n’avait pas assez anticipé le surnombre au milieu et le travail de fixation de Robert Lewandowski devant. «On fera un pressing haut», a-t-il expliqué lundi. Le gardien du Barça «Ter Stegen jouera long vers Lewandowski, il l’a fait à 24 reprises ce qui est un record. Il y aura des buts. J’espère que ce sera un match spectaculaire pour les supporters, mais moins pour les coachs».
Il faudra aussi que le PSG puisse s’appuyer sur un autre de ses cadres: son gardien, Gianluigi Donnarumma, trop fébrile et impliqué dans deux des trois buts encaissés par Paris au Parc.
Etincelant en Ligue 1, l’international italien va devoir être déterminant au moment clé de la saison, contrairement à la première manche où il n’a réalisé aucun arrêt décisif.
Même si le PSG avait commencé la saison en minimisant l’importance de la C1, les bons résultats de Luis Enrique et la perspective d’affronter l’Atlético Madrid ou Dortmund en demi-finale, ont fait évoluer les objectifs du club.
Avec AFP
Entraîneur du Barça lors de la «remontada» de 2017, quand le PSG avait été balayé 6-1 en huitième de finale retour après l’avoir emporté 4-0 à l’aller, Luis Enrique, désormais à la tête du club parisien, va tenter de nouveau de renverser la situation.
Cette double confrontation de 2017 hante encore les esprits parisiens. Une victoire en terre catalane et une qualification pour les demi-finales de la C1 panseraient définitivement les plaies des fans et des joueurs du PSG.
Mais les statistiques ne jouent pas en leur faveur: aucune équipe française ne s’est qualifiée pour le tour suivant en C1 après avoir perdu le match aller à domicile. Pourtant, en dépit du match aller et du regain de forme des Catalans dans le championnat espagnol, le Barça de Xavi paraît prenable aux yeux des Parisiens.
«On doit présenter une meilleure version de nous-mêmes. Nous sommes convaincus que nous allons renverser la situation», a déclaré lundi Luis Enrique, persuadé d’être capable de réaliser l’exploit en Catalogne.
«Il faut se relever et s’améliorer. Il ne faut pas exagérer cette défaite, il faut l’accepter», a insisté le technicien en conférence de presse devant une centaine de journalistes, principalement espagnols.
D’abord contrariés par la défaite de mercredi dernier qui a brutalement figé à 27 matchs leur série d’invincibilité, le staff parisien et les joueurs se sont plongés cette semaine dans un travail tactique, physique et mental, profitant d’un week-end sans match en championnat.
Hormis Presnel Kimpembe, qui poursuit son protocole de reprise, le PSG pourra compter en outre sur l’ensemble de ses joueurs, dont Achraf Hakimi, de retour de suspension, et Nordi Mukiele, rétabli d’une commotion cérébrale, pour ce match au Stade olympique Lluís-Companys et non au Camp Nou, en travaux.
«Nous allons le faire»
Après une défaite, évidemment, les deux jours après le match ont été difficiles. On a du mal à retrouver notre état physique et mental sur le moment. Mais il y a un autre match, contre le même rival, nous savons ce que nous voulons faire», a expliqué l’entraîneur espagnol.
En interne, affirme une source au sein du club, l’optimisme règne et les visages étaient souriants et détendus lundi soir lors du dernier entraînement ouvert aux journalistes.
Trop discret et pas assez efficace lors du match aller, Kylian Mbappé, pressenti au Real Madrid la saison prochaine, est attendu par les supporters parisiens mais aussi par les Espagnols.
Au sein du club, on estime que l’attaquant super star a la responsabilité de faire mieux, au vu de son salaire et de son statut. Surtout s’il veut partir du club sur une bonne note.
Son entraîneur, lui, s’est plutôt appliqué à le protéger depuis la déconvenue du match aller. Pourtant le coach a bel et bien pris un risque en rabotant son temps de jeu depuis que Mbappé a annoncé à ses dirigeants qu’il quitterait le club à la fin de la saison.
En cas d’élimination mardi soir, le N.7 aura joué son dernier match de Ligue des champions sous les couleurs parisiennes qu’il porte depuis l’été 2017.
Pour éviter ce scénario, Luis Enrique, adepte du turn-over permanent et de la polyvalence, a travaillé sur plusieurs axes.
Battu tactiquement par son ancien coéquipier Xavi, il n’avait pas assez anticipé le surnombre au milieu et le travail de fixation de Robert Lewandowski devant. «On fera un pressing haut», a-t-il expliqué lundi. Le gardien du Barça «Ter Stegen jouera long vers Lewandowski, il l’a fait à 24 reprises ce qui est un record. Il y aura des buts. J’espère que ce sera un match spectaculaire pour les supporters, mais moins pour les coachs».
Il faudra aussi que le PSG puisse s’appuyer sur un autre de ses cadres: son gardien, Gianluigi Donnarumma, trop fébrile et impliqué dans deux des trois buts encaissés par Paris au Parc.
Etincelant en Ligue 1, l’international italien va devoir être déterminant au moment clé de la saison, contrairement à la première manche où il n’a réalisé aucun arrêt décisif.
Même si le PSG avait commencé la saison en minimisant l’importance de la C1, les bons résultats de Luis Enrique et la perspective d’affronter l’Atlético Madrid ou Dortmund en demi-finale, ont fait évoluer les objectifs du club.
Avec AFP
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