Une polémique oppose le mouvement Amal du président de la Chambre, Nabih Berry, et les Forces libanaises, autour des municipales, que le tandem Amal-Hezbollah souhaite reporter, au grand dam des FL.
Dans un communiqué publié par leur département d’information, les Forces libanaises ont vivement réagi, mercredi, aux propos tenus la veille, par M. Berry contre leur chef, Samir Geagea, qu’il a pratiquement accusé d’œuvrer pour diviser le Liban, seulement parce que ce dernier a plaidé pour la tenue des municipales et proposé que le scrutin soit organisé au Liban-Sud une fois un cessez-le-feu instauré.
M. Berry avait déclaré, lors d’un entretien accordé mardi à la chaîne Al-Jadeed: «Geagea doit comprendre que je n’ai pas l’intention de séparer le Liban-Sud du reste du Liban», avant d’attribuer à ce dernier la volonté d’œuvrer pour instaurer un système fédéral au Liban.
Pour les FL, Nabih Berry «ne fait que jeter de la poudre aux yeux». «Qui veut arracher le Liban-Sud au reste du Liban? Où l’avez-vous lu?», s’est indigné le parti qui a rappelé qu’«en 1998, les municipales avaient été organisées pour la première fois après la guerre dans tout le Liban, sauf dans la partie sud du pays qui était sous occupation israélienne». «Les élections ont été organisées plus tard dans cette région en septembre 2001. Est-ce à dire qu’il y avait à l’époque une décision d’arracher le sud au reste du pays? Qui était au pouvoir à l’époque? Le chef des FL était pour sa part en prison. Aussi, les propos attribués (à Samir Geagea) ne sont que de la poudre aux yeux», selon le communiqué.
Les FL ont aussi pris l’exemple des élections municipales israéliennes «qui se sont tenues le 27 février dernier, en dépit de la guerre, sauf dans les parties frontalières du Liban et de Gaza». «Telle est la logique qu’appliquent les États et non celle du blocage», a poursuivi le communiqué qui faisait ainsi référence au blocage de la présidentielle par le duopole Hezbollah-Amal.
Les FL ont également rejeté les accusations de M. Berry selon lesquelles Samir Geagea cherche à instituer un système fédéral au Liban. «Jusqu’à nouvel ordre, la liberté d’expression est préservée au Liban. Quant aux questions relatives au fédéralisme ou au développement du système libanais, elles devraient être discutées entre tous les Libanais, ce que M. Geagea a souvent répété», a souligné le département d’information du parti.
Une réponse qui a visiblement déplu au mouvement Amal et au président de la Chambre, compte tenu de la rapidité avec laquelle le député Ali Hassan Khalil, bras droit de M. Berry, a réagi au communiqué des FL.
Ce dernier a estimé, également dans un communiqué, que la réplique des Forces libanaises «ne fait que confirmer les véritables intentions de Samir Geagea qui cherche à séparer le sud du reste du Liban, en considérant que celui-ci est toujours sous occupation israélienne. Elles confirment aussi son attachement au fédéralisme».
Dans ces attaques contre le chef des FL, c’est le problème de fond qui a été occulté, à savoir l’appel à maintenir les municipales à cause des effets négatifs du vide au niveau des pouvoirs locaux, dans un pays en crise.
Le député Waddah Sadek (indépendant) a remis le problème dans son contexte en critiquant la contre-attaque par laquelle Nabih Berry a voulu préparer la voie à un report du scrutin, prévu en mai. «Le chef du Parlement n’a pas le droit, par le biais d’un discours, de supprimer les voix de 127 députés et d’outrepasser la Constitution et les lois», s’est-il insurgé dans un commentaire sur son compte X.
Lui aussi a fait référence aux élections des conseils municipaux et de moukhtars de 1998, en rappelant que M. Berry «ne s’était pas opposé à l’époque à leur tenue dans tout le pays, à l’exception du sud». Et d’ajouter, avant d’insister sur l’importance de pouvoirs locaux efficaces: «Lorsque le Parlement a décidé, à deux reprises, de reporter les municipales au cours des deux dernières années, le sud n’était pas sous le feu des attaques israéliennes, mais victime d’une pauvreté provoquée par la classe au pouvoir.»
Dans un communiqué publié par leur département d’information, les Forces libanaises ont vivement réagi, mercredi, aux propos tenus la veille, par M. Berry contre leur chef, Samir Geagea, qu’il a pratiquement accusé d’œuvrer pour diviser le Liban, seulement parce que ce dernier a plaidé pour la tenue des municipales et proposé que le scrutin soit organisé au Liban-Sud une fois un cessez-le-feu instauré.
M. Berry avait déclaré, lors d’un entretien accordé mardi à la chaîne Al-Jadeed: «Geagea doit comprendre que je n’ai pas l’intention de séparer le Liban-Sud du reste du Liban», avant d’attribuer à ce dernier la volonté d’œuvrer pour instaurer un système fédéral au Liban.
Pour les FL, Nabih Berry «ne fait que jeter de la poudre aux yeux». «Qui veut arracher le Liban-Sud au reste du Liban? Où l’avez-vous lu?», s’est indigné le parti qui a rappelé qu’«en 1998, les municipales avaient été organisées pour la première fois après la guerre dans tout le Liban, sauf dans la partie sud du pays qui était sous occupation israélienne». «Les élections ont été organisées plus tard dans cette région en septembre 2001. Est-ce à dire qu’il y avait à l’époque une décision d’arracher le sud au reste du pays? Qui était au pouvoir à l’époque? Le chef des FL était pour sa part en prison. Aussi, les propos attribués (à Samir Geagea) ne sont que de la poudre aux yeux», selon le communiqué.
Les FL ont aussi pris l’exemple des élections municipales israéliennes «qui se sont tenues le 27 février dernier, en dépit de la guerre, sauf dans les parties frontalières du Liban et de Gaza». «Telle est la logique qu’appliquent les États et non celle du blocage», a poursuivi le communiqué qui faisait ainsi référence au blocage de la présidentielle par le duopole Hezbollah-Amal.
Les FL ont également rejeté les accusations de M. Berry selon lesquelles Samir Geagea cherche à instituer un système fédéral au Liban. «Jusqu’à nouvel ordre, la liberté d’expression est préservée au Liban. Quant aux questions relatives au fédéralisme ou au développement du système libanais, elles devraient être discutées entre tous les Libanais, ce que M. Geagea a souvent répété», a souligné le département d’information du parti.
Une réponse qui a visiblement déplu au mouvement Amal et au président de la Chambre, compte tenu de la rapidité avec laquelle le député Ali Hassan Khalil, bras droit de M. Berry, a réagi au communiqué des FL.
Ce dernier a estimé, également dans un communiqué, que la réplique des Forces libanaises «ne fait que confirmer les véritables intentions de Samir Geagea qui cherche à séparer le sud du reste du Liban, en considérant que celui-ci est toujours sous occupation israélienne. Elles confirment aussi son attachement au fédéralisme».
Dans ces attaques contre le chef des FL, c’est le problème de fond qui a été occulté, à savoir l’appel à maintenir les municipales à cause des effets négatifs du vide au niveau des pouvoirs locaux, dans un pays en crise.
Le député Waddah Sadek (indépendant) a remis le problème dans son contexte en critiquant la contre-attaque par laquelle Nabih Berry a voulu préparer la voie à un report du scrutin, prévu en mai. «Le chef du Parlement n’a pas le droit, par le biais d’un discours, de supprimer les voix de 127 députés et d’outrepasser la Constitution et les lois», s’est-il insurgé dans un commentaire sur son compte X.
Lui aussi a fait référence aux élections des conseils municipaux et de moukhtars de 1998, en rappelant que M. Berry «ne s’était pas opposé à l’époque à leur tenue dans tout le pays, à l’exception du sud». Et d’ajouter, avant d’insister sur l’importance de pouvoirs locaux efficaces: «Lorsque le Parlement a décidé, à deux reprises, de reporter les municipales au cours des deux dernières années, le sud n’était pas sous le feu des attaques israéliennes, mais victime d’une pauvreté provoquée par la classe au pouvoir.»
Lire aussi
Commentaires