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Un haut-responsable militaire iranien a mis en garde jeudi Israël contre l'éventualité d'une attaque contre ses sites nucléaires, en affirmant que l'Iran était prêt à lancer en représailles de «puissants missiles» sur les installations nucléaires israéliennes.
«Si le régime sioniste veut prendre des mesures contre nos centres et installations nucléaires, il devra faire attention à notre réaction. Pour la contre-attaque, les installations nucléaires du régime seront ciblées avec des armements avancés», a prévenu le général Ahmad Haghtalab, chef de la division de la sécurité nucléaire au sein du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI), cité par l'agence officielle Irna.
Israël a annoncé qu'il se réservait «le droit de se protéger» face à l'Iran après l'attaque iranienne, menée avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël, dont la quasi-totalité ont été interceptés en vol. Mais il n'a donné aucune information sur les moyens et les cibles d'une possible opération.
Le général Haghtalab a précisé que «les centres nucléaires de l'ennemi sioniste» étaient «identifiés» et que Téhéran disposait « des informations nécessaires sur toutes les cibles».
«Les mains sont sur la gâchette pour tirer de puissants missiles pour la destruction totale des cibles déterminées», a-t-il averti, selon Irna.
Israël accuse l'Iran - qui dément - de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'en empêcher.
Pour sa part, Israël est considéré comme une puissance nucléaire, mais il n'a jamais confirmé ni démenti sa capacité à utiliser l'atome à des fins militaires.
Le général Haghtalab a précisé que l'Iran pourrait revoir sa «doctrine nucléaire» et «les déclarations du passé» selon lesquelles son programme nucléaire est développé dans un but civil.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé dans les années 2000 que l'Iran n'était «pas en quête de la bombe atomique» car «l'islam ne nous permet pas de le faire».
Mais les États-Unis et d'autres pays occidentaux estiment que l'expansion continue de ce programme démontre des visées militaires.
En 2018, l'ex-président Donald Trump a retiré les États-Unis de l'accord international conclu trois ans auparavant et prévoyant des limitations au programme nucléaire iranien. Il avait réimposé de sévères sanctions contre Téhéran.
En riposte, l'Iran s'était progressivement affranchi de ses engagements dictés par ce pacte. Les négociations pour le relancer sont actuellement au point mort.
Les sites nucléaires iraniens connus sont notamment situés dans le centre, à Ispahan, Natanz ou Fordo, ainsi que dans la ville portuaire de Bouchehr, où est implantée l'unique centrale nucléaire.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué lundi que l'Iran avait fermé ses installations nucléaires «pour des raisons de sécurité» le jour de son attaque contre Israël.
Un autre haut-gradé iranien a déclaré jeudi que son pays n'avait utilisé que «de vieux armements et une puissance minimale» pour son attaque du weekend dernier.
«Nous avons surmonté la capacité maximale du camp hébreu et occidental avec une puissance minimale à ce stade», a dit le général Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales du CGRI, qui ont mené l'opération.
«À ce stade, nous n’avons pas utilisé les missiles Khorramshahr, Sajil, Haj Qasem, Kheibar et Hypersonic II», a-t-il précisé.
L'Iran n'a jusqu'à pas précisé le nombre de drones et de missiles balistiques tirés vers Israël, ni leur type.
Avec AFP
«Si le régime sioniste veut prendre des mesures contre nos centres et installations nucléaires, il devra faire attention à notre réaction. Pour la contre-attaque, les installations nucléaires du régime seront ciblées avec des armements avancés», a prévenu le général Ahmad Haghtalab, chef de la division de la sécurité nucléaire au sein du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI), cité par l'agence officielle Irna.
Israël a annoncé qu'il se réservait «le droit de se protéger» face à l'Iran après l'attaque iranienne, menée avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël, dont la quasi-totalité ont été interceptés en vol. Mais il n'a donné aucune information sur les moyens et les cibles d'une possible opération.
Le général Haghtalab a précisé que «les centres nucléaires de l'ennemi sioniste» étaient «identifiés» et que Téhéran disposait « des informations nécessaires sur toutes les cibles».
«Les mains sont sur la gâchette pour tirer de puissants missiles pour la destruction totale des cibles déterminées», a-t-il averti, selon Irna.
Israël accuse l'Iran - qui dément - de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'en empêcher.
Pour sa part, Israël est considéré comme une puissance nucléaire, mais il n'a jamais confirmé ni démenti sa capacité à utiliser l'atome à des fins militaires.
Le général Haghtalab a précisé que l'Iran pourrait revoir sa «doctrine nucléaire» et «les déclarations du passé» selon lesquelles son programme nucléaire est développé dans un but civil.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé dans les années 2000 que l'Iran n'était «pas en quête de la bombe atomique» car «l'islam ne nous permet pas de le faire».
Mais les États-Unis et d'autres pays occidentaux estiment que l'expansion continue de ce programme démontre des visées militaires.
En 2018, l'ex-président Donald Trump a retiré les États-Unis de l'accord international conclu trois ans auparavant et prévoyant des limitations au programme nucléaire iranien. Il avait réimposé de sévères sanctions contre Téhéran.
En riposte, l'Iran s'était progressivement affranchi de ses engagements dictés par ce pacte. Les négociations pour le relancer sont actuellement au point mort.
Les sites nucléaires iraniens connus sont notamment situés dans le centre, à Ispahan, Natanz ou Fordo, ainsi que dans la ville portuaire de Bouchehr, où est implantée l'unique centrale nucléaire.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué lundi que l'Iran avait fermé ses installations nucléaires «pour des raisons de sécurité» le jour de son attaque contre Israël.
Un autre haut-gradé iranien a déclaré jeudi que son pays n'avait utilisé que «de vieux armements et une puissance minimale» pour son attaque du weekend dernier.
«Nous avons surmonté la capacité maximale du camp hébreu et occidental avec une puissance minimale à ce stade», a dit le général Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales du CGRI, qui ont mené l'opération.
«À ce stade, nous n’avons pas utilisé les missiles Khorramshahr, Sajil, Haj Qasem, Kheibar et Hypersonic II», a-t-il précisé.
L'Iran n'a jusqu'à pas précisé le nombre de drones et de missiles balistiques tirés vers Israël, ni leur type.
Avec AFP
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