Série de contacts à Washington pour les députés de l’opposition
En visite officielle aux États-Unis, La délégation des députés de l'opposition libanaise a tenu une série de réunions politiques à Washington.

Ces concertations visent à faire valoir le point de vue de l'opposition sur plusieurs dossiers importants et à présenter une feuille de route unifiée pour la phase à venir.

La délégation comprend les députés Michel Moawad, Nadim Gemayel, Georges Okaïs, ainsi que Marc Daou et Waddah Sadek.

Les parlementaires, ayant quitté Beyrouth lundi, ont tenu, jeudi, une réunion avec les responsables des affaires du Moyen-Orient et du Liban au département du Trésor américain, afin de discuter des mesures réformatrices nécessaires que devrait inclure un programme de redressement élaboré avec le Fonds monétaire international (FMI). L’objectif final est d’assainir la situation financière et économique libanaise, pour en finir avec l'économie du cash, le blanchiment d'argent et les activités illicites.

Comme le gouvernement libanais a failli dans la mise en œuvre des réformes nécessaires, la position du Liban dans les classements mondiaux a régressé.




Les discussions ont également porté sur la priorité que constitue la préservation du secteur privé légal.

Parallèlement, une réunion élargie s’est tenue avec des représentants du Comité d'amitié libano-américain, qui compte désormais 36 membres, ainsi que d’autres avec des membres des commissions des Affaires étrangères et des Finances au Congrès.

Les députés ont, en outre, pris part à un débat organisé par le Club libanais au sein de la Banque mondiale.

La délégation a également été invitée à des débats par trois centres de recherche, Middle East Foundation, Wilson Center et American Task Force on Lebanon (ATFL).

La délégation doit poursuivre ses contacts à Washington, en s’entretenant dans les jours qui viennent avec des responsables américains au sein du Département d'État et de la Maison Blanche, ainsi qu’avec des représentants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, en plus de rencontres avec plusieurs ambassadeurs arabes à Washington.
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