Les députés des Forces libanaises (FL) ont appelé les députés de l’opposition et ceux «hésitants» à boycotter la séance législative qui devrait se tenir jeudi, après convocation du président de la Chambre, Nabih Berry, et qui devrait notamment être consacrée à une nouvelle prorogation, la troisième depuis 2022, du mandat des conseils municipaux du Liban.
Dans une conférence de presse tenue mercredi, le bloc de la République forte a insisté sur le caractère «criminel» d’une telle démarche, qui «va à l’encontre des textes constitutionnels et des principes de démocratie». D’après lui, la responsabilité du report des élections incombe à l’axe de la Moumanaa et ses alliés, dont le Courant patriotique libre, «qui font primer leurs propres intérêts, reléguant au second plan ceux de la nation et des citoyens». Les députés FL ont ainsi mis en garde contre la tenue de la séance législative du jeudi, indiquant qu’ils procéderont à la présentation d’un recours devant le Conseil constitutionnel (CC), au cas où la loi d’extension des mandats des conseils municipaux serait adoptée par le Parlement.
Il convient de rappeler que le dernier scrutin municipal (qui se déroule, en temps normal, chaque six ans) a eu lieu en 2016. En 2022, il avait été reporté une première fois, avant de l’être également, et pour la deuxième fois consécutive, en 2023. Le Parlement avait alors approuvé une loi prorogeant le mandat des conseils municipaux jusqu’au 31 mai 2024. Aujourd’hui, à l’heure où le ministre sortant de l’Intérieur a fixé les dates des municipales au 22 mai prochain pour Beyrouth, la Békaa et Baalbeck-Hermel, il semblerait que la tenue du scrutin ne fasse pas l’unanimité au sein des blocs parlementaires, certains avançant le prétexte de la situation sécuritaire au Liban-Sud.
À la question de savoir si l’on pourrait craindre un nouveau rejet du recours que pourraient présenter les Forces libanaises contre la loi d’extension des mandats des conseils municipaux (si elle venait à être votée), le député Georges Okaiss a indiqué qu’il est du devoir de tout député d’agir compte tenu des textes de lois. Il s’est, dans ce sens, dit confiant en la décision du Conseil constitutionnel, qui devrait veiller à la bonne application des obligations constitutionnelles et qu’il serait inconcevable qu’il légitime un troisième report des municipales. On rappelle à cet égard qu’en 2023, trois recours avaient été présentés contre la loi en question, par les FL, le parti Kataëb et des députés de la contestation. Rassemblés par le CC en un seul recours, ils avaient été rejetés.
Dans une conférence de presse tenue mercredi, le bloc de la République forte a insisté sur le caractère «criminel» d’une telle démarche, qui «va à l’encontre des textes constitutionnels et des principes de démocratie». D’après lui, la responsabilité du report des élections incombe à l’axe de la Moumanaa et ses alliés, dont le Courant patriotique libre, «qui font primer leurs propres intérêts, reléguant au second plan ceux de la nation et des citoyens». Les députés FL ont ainsi mis en garde contre la tenue de la séance législative du jeudi, indiquant qu’ils procéderont à la présentation d’un recours devant le Conseil constitutionnel (CC), au cas où la loi d’extension des mandats des conseils municipaux serait adoptée par le Parlement.
Il convient de rappeler que le dernier scrutin municipal (qui se déroule, en temps normal, chaque six ans) a eu lieu en 2016. En 2022, il avait été reporté une première fois, avant de l’être également, et pour la deuxième fois consécutive, en 2023. Le Parlement avait alors approuvé une loi prorogeant le mandat des conseils municipaux jusqu’au 31 mai 2024. Aujourd’hui, à l’heure où le ministre sortant de l’Intérieur a fixé les dates des municipales au 22 mai prochain pour Beyrouth, la Békaa et Baalbeck-Hermel, il semblerait que la tenue du scrutin ne fasse pas l’unanimité au sein des blocs parlementaires, certains avançant le prétexte de la situation sécuritaire au Liban-Sud.
À la question de savoir si l’on pourrait craindre un nouveau rejet du recours que pourraient présenter les Forces libanaises contre la loi d’extension des mandats des conseils municipaux (si elle venait à être votée), le député Georges Okaiss a indiqué qu’il est du devoir de tout député d’agir compte tenu des textes de lois. Il s’est, dans ce sens, dit confiant en la décision du Conseil constitutionnel, qui devrait veiller à la bonne application des obligations constitutionnelles et qu’il serait inconcevable qu’il légitime un troisième report des municipales. On rappelle à cet égard qu’en 2023, trois recours avaient été présentés contre la loi en question, par les FL, le parti Kataëb et des députés de la contestation. Rassemblés par le CC en un seul recours, ils avaient été rejetés.
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