Reporters sans frontières (RSF) a publié, vendredi, le classement mondial de la liberté de la presse 2024, dans lequel le Liban décroche la 140ᵉ place, sur 180 pays. Il perd ainsi 21 places par rapport à 2023.
Selon le rapport, la liberté de la presse s’est détériorée avec l’aggravement de la situation économique et politique dans le pays et les restrictions accrues imposées aux journalistes qui font face à de nombreux défis, entre autres sécuritaires.
C’est avec le début de la guerre à Gaza, en octobre 2023, et l’ouverture du front au Liban-Sud que la situation sécuritaire des journalistes s’est considérablement dégradée.
Rappelons que trois journalistes ont été tués lors de bombardements israéliens à la frontière en 2023 et plusieurs autres blessés.
Classement RSF de la liberté de la presse au Liban
«Les attaques et les poursuites judiciaires contre les médias se sont encore intensifiées», note l’ONG qui dit «observer une inquiétante instrumentalisation de la justice» et relève que le Code pénal «a une définition très large» des infractions, dont la diffamation et la calomnie. De plus, les militants politiques participant à des campagnes d’intimidation «en particulier les loyalistes du Hezbollah, qui utilisent X (anciennement Twitter) pour menacer les journalistes», observe RSF.
Elle fait état en outre d'une «mainmise des partis politiques sur les médias, les rendant dépendants des investisseurs». Selon l'ONG, les médias libanais reflètent la structure politique libanaise.
La crise économique, poursuit-elle, a contraint certains médias à des coupes budgétaires, réduisant leurs effectifs humains et matériels et les rendant dépendants d’aides internationales.
RSF constate en outre que certains sujets restent tabous, comme «les critiques de l’héritage culturel et religieux».
Selon le rapport, la liberté de la presse s’est détériorée avec l’aggravement de la situation économique et politique dans le pays et les restrictions accrues imposées aux journalistes qui font face à de nombreux défis, entre autres sécuritaires.
C’est avec le début de la guerre à Gaza, en octobre 2023, et l’ouverture du front au Liban-Sud que la situation sécuritaire des journalistes s’est considérablement dégradée.
Rappelons que trois journalistes ont été tués lors de bombardements israéliens à la frontière en 2023 et plusieurs autres blessés.
Classement RSF de la liberté de la presse au Liban
«Les attaques et les poursuites judiciaires contre les médias se sont encore intensifiées», note l’ONG qui dit «observer une inquiétante instrumentalisation de la justice» et relève que le Code pénal «a une définition très large» des infractions, dont la diffamation et la calomnie. De plus, les militants politiques participant à des campagnes d’intimidation «en particulier les loyalistes du Hezbollah, qui utilisent X (anciennement Twitter) pour menacer les journalistes», observe RSF.
Elle fait état en outre d'une «mainmise des partis politiques sur les médias, les rendant dépendants des investisseurs». Selon l'ONG, les médias libanais reflètent la structure politique libanaise.
La crise économique, poursuit-elle, a contraint certains médias à des coupes budgétaires, réduisant leurs effectifs humains et matériels et les rendant dépendants d’aides internationales.
RSF constate en outre que certains sujets restent tabous, comme «les critiques de l’héritage culturel et religieux».
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