Sethrida Geagea dénonce le laxisme et l'indulgence dans le dossier syrien
La députée Sethrida Geagea (Forces libanaises, FL) a déclaré, samedi, qu’«il n’est plus possible de tolérer ni le laxisme ni l'indulgence dans la résolution du dossier des déplacés syriens qui menacent le Liban et les Libanais à tous les niveaux, économique, financier, monétaire et sécuritaire».

Lors de la réunion du comité administratif de l’Association des Cèdres à Meerab, Mme Geagea a tenu à «nommer les choses par leur nom», à savoir la présence syrienne «illégale» au Liban.

«Nous ne pouvons plus jamais utiliser le terme de réfugiés ou de demandeurs d'asile pour caractériser cette présence, a fustigé la députée de Bécharré. Conformément à l'accord signé en 2003 entre l'État libanais et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Liban est un pays de transit et pas un pays d'asile».

Dans ce cadre, Mme Geagea a présenté les initiatives entreprises par les FL en vue de «trouver des solutions efficaces» à cette question.


D’une part, elle a annoncé avoir pris contact avec les responsables concernés par ce dossier, à savoir le Premier ministre sortant, Najib Mikati, le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, le directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), Imad Othman, et le directeur général par intérim de la Sûreté générale, Elias Baïssari.

Selon Mme Geagea, «l'objectif de ces visites est d'exhorter les responsables à exercer leur autorité» et «de présenter plusieurs suggestions pratiques facilement applicables». «Nous poursuivrons cette tournée auprès des dirigeants, car la résolution du dossier syrien est devenue une revendication nationale», a-t-elle insisté.

D’autre part, elle a signalé que les députés FL font pression auprès des municipalités pour l’application des circulaires du ministre de l'Intérieur à cet égard. En outre, les parlementaires ont activé les contacts auprès des services de sécurité «pour leur demander d'appliquer les lois en vigueur et de traiter les Syriens conformément à la loi, comme ils le feraient pour toute autre présence étrangère sur le territoire libanais».
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