©OSCAR DEL POZO / AFP
Le roi retrouve sa couronne! Le Real Madrid a remporté samedi son 36ᵉ titre de champion d'Espagne après la défaite de son grand rival du FC Barcelone à Gérone (4-2) dans le derby catalan, au terme d'une saison d'une impressionnante solidité.
«Campeones, campeones, olé, olé, olé!», chantent les supporters de la Maison Blanche dans les rues de la capitale.
Leur club chéri, décevant deuxième la saison passée à dix longueurs du Barça, est désormais assuré de récupérer le trône de Liga pour la troisième fois sur les cinq dernières saisons, récompensant un exercice quasi parfait et une insolente domination.
Avec 27 victoires et une seule défaite à quatre journées de la fin du championnat, le géant espagnol compte 13 points d'avance sur Gérone, son nouveau dauphin, avec seulement 12 points à récolter, et est donc mathématiquement champion.
«Nous avons réalisé une saison exceptionnelle. Nous avons été très réguliers, nous avons commis peu d'erreurs et l'avantage est mérité», a estimé l'entraîneur italien Carlo Ancelotti, grand artisan de ce succès.
Difficile de le contredire, tant ses hommes se sont montrés intraitables et ont dominé le championnat de la tête et des épaules.
Même un jour sans ou privés de nombreux titulaires, le club merengue n'a laissé que des miettes à ses deux poursuivants, qu'il a battus chacun à deux reprises (3-0, 4-0 contre Gérone, 2-1, 3-2 face au Barça).
Injouable
Samedi après-midi, le Real se présentait face au relégable Cadix dans son stade Santiago Bernabéu, toit fermé et nouvel écrin métallique terminé, avec une main et demie sur le trophée, en sachant qu'il pourrait sabrer le champagne avant la tombée de la nuit en cas de faux pas du FC Barcelone.
Et, même avec un onze largement remanié à quatre jours de la demi-finale retour de Ligue des champions contre le Bayern, le club madrilène a fait sa part du travail grâce à un bijou en pleine lucarne de Brahim Diaz (51ᵉ, 1-0): passeur décisif ensuite pour l'inévitable Jude Bellingham (68ᵉ, 2-0), buteur quelques secondes après son entrée en jeu pour la 18ᵉ fois de la saison.
Joselu a creusé l'écart dans le temps additionnel (90ᵉ+3, 3-0), mais les socios de la Maison Blanche ne l'avaient pas attendu pour commencer à célébrer, en attendant le résultat de leurs ennemis barcelonais.
Ils ont pu exulter pour de bon quasiment deux heures plus tard, dans une pluie de klaxons.
Toujours avec son flegme légendaire et son sourcil levé, Carlo Ancelotti avait pourtant appelé les siens à attendre le week-end prochain:
«Si on doit célébrer, on célébrera dimanche. En attendant, on rentre à la maison, tranquilles, en pensant à mercredi».
Signé Ancelotti
Avant de tenter d'aller décrocher une quinzième Ligue des champions, le technicien italien pourra néanmoins allumer un petit cigare, car ce 36ᵉ titre porte plus que jamais le sceau de son football pragmatique, mais terriblement efficace.
Orphelin de Karim Benzema, parti en Arabie saoudite, Carlo Ancelotti a tout changé et adapté son schéma tactique pour mettre en valeur sa nouvelle recrue vedette, Jude Bellingham, prouvant qu'il sait se réinventer.
Le résultat: 32 victoires et seulement 2 défaites en 49 matches, toutes compétitions confondues, et une impressionnante capacité à se sortir de toutes les situations.
«Je crois que notre plus grande force, c’est qu’il trouve le moyen de nous laisser jouer avec de la liberté. On est un peu imprévisibles. Humainement, il nous transmet énormément de calme et de confiance», estime Bellingham, nouvel homme providentiel merengue, au sujet de son coach.
Madrid attend désormais l'édition 2024 de la célèbre photo du «Mister», lunettes de soleil sur le nez et cigare au bec au milieu de ses joueurs, devenue virale en 2022 après qu'il a remporté son premier titre de champion d'Espagne.
Pierre Daccache, avec AFP
«Campeones, campeones, olé, olé, olé!», chantent les supporters de la Maison Blanche dans les rues de la capitale.
Leur club chéri, décevant deuxième la saison passée à dix longueurs du Barça, est désormais assuré de récupérer le trône de Liga pour la troisième fois sur les cinq dernières saisons, récompensant un exercice quasi parfait et une insolente domination.
Avec 27 victoires et une seule défaite à quatre journées de la fin du championnat, le géant espagnol compte 13 points d'avance sur Gérone, son nouveau dauphin, avec seulement 12 points à récolter, et est donc mathématiquement champion.
«Nous avons réalisé une saison exceptionnelle. Nous avons été très réguliers, nous avons commis peu d'erreurs et l'avantage est mérité», a estimé l'entraîneur italien Carlo Ancelotti, grand artisan de ce succès.
Difficile de le contredire, tant ses hommes se sont montrés intraitables et ont dominé le championnat de la tête et des épaules.
Même un jour sans ou privés de nombreux titulaires, le club merengue n'a laissé que des miettes à ses deux poursuivants, qu'il a battus chacun à deux reprises (3-0, 4-0 contre Gérone, 2-1, 3-2 face au Barça).
Injouable
Samedi après-midi, le Real se présentait face au relégable Cadix dans son stade Santiago Bernabéu, toit fermé et nouvel écrin métallique terminé, avec une main et demie sur le trophée, en sachant qu'il pourrait sabrer le champagne avant la tombée de la nuit en cas de faux pas du FC Barcelone.
Et, même avec un onze largement remanié à quatre jours de la demi-finale retour de Ligue des champions contre le Bayern, le club madrilène a fait sa part du travail grâce à un bijou en pleine lucarne de Brahim Diaz (51ᵉ, 1-0): passeur décisif ensuite pour l'inévitable Jude Bellingham (68ᵉ, 2-0), buteur quelques secondes après son entrée en jeu pour la 18ᵉ fois de la saison.
Joselu a creusé l'écart dans le temps additionnel (90ᵉ+3, 3-0), mais les socios de la Maison Blanche ne l'avaient pas attendu pour commencer à célébrer, en attendant le résultat de leurs ennemis barcelonais.
Ils ont pu exulter pour de bon quasiment deux heures plus tard, dans une pluie de klaxons.
Toujours avec son flegme légendaire et son sourcil levé, Carlo Ancelotti avait pourtant appelé les siens à attendre le week-end prochain:
«Si on doit célébrer, on célébrera dimanche. En attendant, on rentre à la maison, tranquilles, en pensant à mercredi».
Signé Ancelotti
Avant de tenter d'aller décrocher une quinzième Ligue des champions, le technicien italien pourra néanmoins allumer un petit cigare, car ce 36ᵉ titre porte plus que jamais le sceau de son football pragmatique, mais terriblement efficace.
Orphelin de Karim Benzema, parti en Arabie saoudite, Carlo Ancelotti a tout changé et adapté son schéma tactique pour mettre en valeur sa nouvelle recrue vedette, Jude Bellingham, prouvant qu'il sait se réinventer.
Le résultat: 32 victoires et seulement 2 défaites en 49 matches, toutes compétitions confondues, et une impressionnante capacité à se sortir de toutes les situations.
«Je crois que notre plus grande force, c’est qu’il trouve le moyen de nous laisser jouer avec de la liberté. On est un peu imprévisibles. Humainement, il nous transmet énormément de calme et de confiance», estime Bellingham, nouvel homme providentiel merengue, au sujet de son coach.
Madrid attend désormais l'édition 2024 de la célèbre photo du «Mister», lunettes de soleil sur le nez et cigare au bec au milieu de ses joueurs, devenue virale en 2022 après qu'il a remporté son premier titre de champion d'Espagne.
Pierre Daccache, avec AFP
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