Cent ans après les derniers JO d’été en France et à 79 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, la flamme olympique débarque, ce mercredi, du trois-mâts Belem, à Marseille, où le chaudron sera allumé pour la première fois.
«Marseille, centre du monde», résumait mardi le maire de la ville, Benoît Payan, au quotidien La Provence.
La deuxième ville de France sera effectivement sous les yeux du monde, puisque les organisateurs évoquent le chiffre d’un milliard de téléspectateurs au moment de l’allumage du chaudron sur le Vieux-Port, vers 19h45, en plus des 150.000 personnes attendues sur place et des quelque 1.500 journalistes accrédités du monde entier.
Depuis plusieurs jours, pour préparer ce premier moment fort de l’avant-JO de Paris, les travaux ont été intenses sur le Vieux-Port, dans cette même calanque du Lacydon où des marins grecs arrivés il y a 2.600 ans ont fondé Massalia.
La piste d’athlétisme flottante sur laquelle Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012, sera le premier porteur de la flamme sur le sol français, a été installée.
Le Vieux-Port a été nettoyé et minutieusement contrôlé. Les 3.400 bateaux amarrés ont tous été visités par les équipes de déminage et leurs 80 chiens. Et les lettres géantes MARSEILLE, installées à l’entrée nord de la ville, ont été illuminées aux couleurs des anneaux olympiques, comme l’Opéra ou le palais du Pharo.
Les restaurants et les hôtels sont complets et même la météo semble clémente avec un soleil radieux. Quant au mistral, il devrait rester bien en deçà des 25 nœuds redoutés, permettant à la parade maritime – 1.024 bateaux accompagnant le Belem dans les rades nord puis sud de Marseille – de se tenir sans difficulté.
Manaudou ou un autre?
A 20h00 (heure de Beyrouth), le navire entrera en majesté dans le Vieux-Port, après 12 jours de navigation depuis son départ de Grèce. En présence du président de la République Emmanuel Macron, il sera accueilli par un feu d’artifice de «confettis recyclés biodégradables», par la musique de l’Orchestre philharmonique de Marseille et par les incontournables «tifos», ces impressionnantes bannières des supporters du bien nommé Olympique de Marseille, le club de foot emblématique de la ville.
À 20h45, le chaudron olympique sera donc ensuite allumé sur le Quai de la Fraternité, au débouché de la fameuse Canebière. Et le suspense persiste autour de l’identité de celui qui sera chargé de cette mission, qui ne sera peut-être pas Florent Manaudou lui-même.
Enfin, un grand concert des rappeurs marseillais Soprano et Alonzo viendra conclure cette journée qui aura aussi été un défi sécuritaire, avec plus de 6.000 membres des forces de l’ordre mobilisés, dont des policiers des unités d’élite du Raid ou des membres des brigades nautiques. Avec les agents dépendant de la mairie (marins-pompiers, policiers municipaux...), les effectifs atteindront 8.500 personnes, plus que ceux déployés en septembre 2023 pour la visite du pape François.
«C’est un dispositif exceptionnel pour un événement exceptionnel. On est sur un dispositif inédit, sur un événement inédit, qui marquera l’histoire de Marseille, qui marquera les jeux Olympiques et la France», a déclaré, lundi, le préfet de police des Bouches-du-Rhône Pierre-Edouard Colliex.
Surveillée à terre et en mer, la cité phocéenne sera également sous une «bulle de sécurité» aérienne, avec un avion de surveillance radar AWACS, trois rafales, des hélicoptères et un dispositif antidrones.
Pas que des heureux
L’arrivée de la flamme à Marseille ne fait toutefois pas que des heureux. Dès mardi, cinq élus écologistes marseillais ont ainsi dénoncé «le dévoiement de l’idéal olympique», dans une tribune publiée sur le site de Libération. Et plusieurs collectifs ont appelé à une manifestation festive dans le centre de Marseille mercredi, en début d’après-midi pour «montrer qu’on peut faire une fête populaire au nom du sport, sans exploiter, opprimer ou détruire».
Jeudi, la flamme sera encore à Marseille, où elle entamera un périple de 69 jours à travers la France, métropole et Outre-Mer compris. Arrivée prévue à Paris, le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des JO, pour l’embrasement de la vasque olympique.
Ce long «relais des éclaireurs», qui passera par les châteaux de la Loire, les plages du Débarquement ou encore le Mont-Saint-Michel, partira dans la matinée à Notre-Dame de la Garde, la «Bonne Mère» surplombant Marseille.
Jeudi soir, après être passé dans les mains de Basile Boli, Jean-Pierre Papin, Tony Parker ou Soprano, le feu olympique sera allumé dans le chaudron posé devant le Stade Vélodrome, autre emblème de la ville méditerranéenne. L’honneur reviendra à Didier Drogba, légende ivoirienne de l’Olympique de Marseille.
«Marseille, centre du monde», résumait mardi le maire de la ville, Benoît Payan, au quotidien La Provence.
La deuxième ville de France sera effectivement sous les yeux du monde, puisque les organisateurs évoquent le chiffre d’un milliard de téléspectateurs au moment de l’allumage du chaudron sur le Vieux-Port, vers 19h45, en plus des 150.000 personnes attendues sur place et des quelque 1.500 journalistes accrédités du monde entier.
Depuis plusieurs jours, pour préparer ce premier moment fort de l’avant-JO de Paris, les travaux ont été intenses sur le Vieux-Port, dans cette même calanque du Lacydon où des marins grecs arrivés il y a 2.600 ans ont fondé Massalia.
La piste d’athlétisme flottante sur laquelle Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012, sera le premier porteur de la flamme sur le sol français, a été installée.
Le Vieux-Port a été nettoyé et minutieusement contrôlé. Les 3.400 bateaux amarrés ont tous été visités par les équipes de déminage et leurs 80 chiens. Et les lettres géantes MARSEILLE, installées à l’entrée nord de la ville, ont été illuminées aux couleurs des anneaux olympiques, comme l’Opéra ou le palais du Pharo.
Les restaurants et les hôtels sont complets et même la météo semble clémente avec un soleil radieux. Quant au mistral, il devrait rester bien en deçà des 25 nœuds redoutés, permettant à la parade maritime – 1.024 bateaux accompagnant le Belem dans les rades nord puis sud de Marseille – de se tenir sans difficulté.
Manaudou ou un autre?
A 20h00 (heure de Beyrouth), le navire entrera en majesté dans le Vieux-Port, après 12 jours de navigation depuis son départ de Grèce. En présence du président de la République Emmanuel Macron, il sera accueilli par un feu d’artifice de «confettis recyclés biodégradables», par la musique de l’Orchestre philharmonique de Marseille et par les incontournables «tifos», ces impressionnantes bannières des supporters du bien nommé Olympique de Marseille, le club de foot emblématique de la ville.
À 20h45, le chaudron olympique sera donc ensuite allumé sur le Quai de la Fraternité, au débouché de la fameuse Canebière. Et le suspense persiste autour de l’identité de celui qui sera chargé de cette mission, qui ne sera peut-être pas Florent Manaudou lui-même.
Enfin, un grand concert des rappeurs marseillais Soprano et Alonzo viendra conclure cette journée qui aura aussi été un défi sécuritaire, avec plus de 6.000 membres des forces de l’ordre mobilisés, dont des policiers des unités d’élite du Raid ou des membres des brigades nautiques. Avec les agents dépendant de la mairie (marins-pompiers, policiers municipaux...), les effectifs atteindront 8.500 personnes, plus que ceux déployés en septembre 2023 pour la visite du pape François.
«C’est un dispositif exceptionnel pour un événement exceptionnel. On est sur un dispositif inédit, sur un événement inédit, qui marquera l’histoire de Marseille, qui marquera les jeux Olympiques et la France», a déclaré, lundi, le préfet de police des Bouches-du-Rhône Pierre-Edouard Colliex.
Surveillée à terre et en mer, la cité phocéenne sera également sous une «bulle de sécurité» aérienne, avec un avion de surveillance radar AWACS, trois rafales, des hélicoptères et un dispositif antidrones.
Pas que des heureux
L’arrivée de la flamme à Marseille ne fait toutefois pas que des heureux. Dès mardi, cinq élus écologistes marseillais ont ainsi dénoncé «le dévoiement de l’idéal olympique», dans une tribune publiée sur le site de Libération. Et plusieurs collectifs ont appelé à une manifestation festive dans le centre de Marseille mercredi, en début d’après-midi pour «montrer qu’on peut faire une fête populaire au nom du sport, sans exploiter, opprimer ou détruire».
Jeudi, la flamme sera encore à Marseille, où elle entamera un périple de 69 jours à travers la France, métropole et Outre-Mer compris. Arrivée prévue à Paris, le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des JO, pour l’embrasement de la vasque olympique.
Ce long «relais des éclaireurs», qui passera par les châteaux de la Loire, les plages du Débarquement ou encore le Mont-Saint-Michel, partira dans la matinée à Notre-Dame de la Garde, la «Bonne Mère» surplombant Marseille.
Jeudi soir, après être passé dans les mains de Basile Boli, Jean-Pierre Papin, Tony Parker ou Soprano, le feu olympique sera allumé dans le chaudron posé devant le Stade Vélodrome, autre emblème de la ville méditerranéenne. L’honneur reviendra à Didier Drogba, légende ivoirienne de l’Olympique de Marseille.
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