Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a annoncé qu’un sit-in populaire de protestation sera organisé à Bruxelles, simultanément avec la conférence internationale sur la Syrie, le 27 mai.
Lors d’une interview télévisée, jeudi soir, M. Geagea a critiqué d’emblée «la faiblesse des autorités libanaises, particulièrement les gouvernements successifs» dans la gestion du dossier de la présence syrienne massive au Liban.
Le contrôle de cette présence, a-t-il réitéré, relève d’une décision souveraine «qui peut être prise par ce qui reste de l’État libanais». Il a donné dans ce contexte l’exemple de la Grande-Bretagne, qui a récemment décidé d’expulser vers le Rwanda, tout migrant en situation illégale sur son sol.
Selon M. Geagea, les services de sécurité libanais, notamment la Sûreté générale, peuvent «dès à présent commencer à mettre en œuvre les lois libanaises et rapatrier les Syriens en situation illégale dans le pays».
Il a expliqué l’opposition farouche au don européen d’un milliard de dollars par les craintes d’un maintien des Syriens au Liban.
M. Geagea a ainsi laissé entendre que le bloc parlementaire de son parti participerait à la réunion parlementaire de mercredi, alors qu’il boycotte normalement ces assises (en l’absence d’un président), «pour comprendre en quoi consiste ce don». «Nous voulons savoir ce que la présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, avait dit à ce sujet au Premier ministre sortant, Najib Mikati», a-t-il dit, en précisant que la décision de participer ou non sera prise lors d’une réunion du bloc, lundi. Selon lui, la réunion parlementaire de mercredi «n’est pas législative» et «le don peut être accepté s’il n’est pas conditionné».
Le chef des FL a révélé ensuite qu’un sit-in populaire va être organisé à Bruxelles, le 27 mai, à l’occasion de la conférence internationale des bailleurs de fonds sur la Syrie. Il a lancé un «appel à tous les Libanais installés en Europe pour prendre part à ce mouvement de protestation» et a précisé qu’un mémorandum détaillant les remarques libanaises au sujet de la présence massive syrienne dans le pays sera soumis aux participants.
Le Liban officiel sera représenté à cette réunion et devra notamment plaider pour un changement de la politique européenne vis-à-vis du dossier syrien.
Sur un autre plan, le chef des FL a de nouveau minimisé l'importance des assises interchrétiennes de Bkerké, qui doivent reprendre vendredi, estimant qu'elles n'aboutiront pas. Ces réunions, rappelle-t-on, sont censés dégager un genre de consensus chrétien autour de questions telles que la présidentielle et les armes illégales.
Lors d’une interview télévisée, jeudi soir, M. Geagea a critiqué d’emblée «la faiblesse des autorités libanaises, particulièrement les gouvernements successifs» dans la gestion du dossier de la présence syrienne massive au Liban.
Le contrôle de cette présence, a-t-il réitéré, relève d’une décision souveraine «qui peut être prise par ce qui reste de l’État libanais». Il a donné dans ce contexte l’exemple de la Grande-Bretagne, qui a récemment décidé d’expulser vers le Rwanda, tout migrant en situation illégale sur son sol.
Selon M. Geagea, les services de sécurité libanais, notamment la Sûreté générale, peuvent «dès à présent commencer à mettre en œuvre les lois libanaises et rapatrier les Syriens en situation illégale dans le pays».
Il a expliqué l’opposition farouche au don européen d’un milliard de dollars par les craintes d’un maintien des Syriens au Liban.
M. Geagea a ainsi laissé entendre que le bloc parlementaire de son parti participerait à la réunion parlementaire de mercredi, alors qu’il boycotte normalement ces assises (en l’absence d’un président), «pour comprendre en quoi consiste ce don». «Nous voulons savoir ce que la présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, avait dit à ce sujet au Premier ministre sortant, Najib Mikati», a-t-il dit, en précisant que la décision de participer ou non sera prise lors d’une réunion du bloc, lundi. Selon lui, la réunion parlementaire de mercredi «n’est pas législative» et «le don peut être accepté s’il n’est pas conditionné».
Le chef des FL a révélé ensuite qu’un sit-in populaire va être organisé à Bruxelles, le 27 mai, à l’occasion de la conférence internationale des bailleurs de fonds sur la Syrie. Il a lancé un «appel à tous les Libanais installés en Europe pour prendre part à ce mouvement de protestation» et a précisé qu’un mémorandum détaillant les remarques libanaises au sujet de la présence massive syrienne dans le pays sera soumis aux participants.
Le Liban officiel sera représenté à cette réunion et devra notamment plaider pour un changement de la politique européenne vis-à-vis du dossier syrien.
Sur un autre plan, le chef des FL a de nouveau minimisé l'importance des assises interchrétiennes de Bkerké, qui doivent reprendre vendredi, estimant qu'elles n'aboutiront pas. Ces réunions, rappelle-t-on, sont censés dégager un genre de consensus chrétien autour de questions telles que la présidentielle et les armes illégales.
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