©Des personnes évacuées du village de Lyptsi attendent dans un minibus à un point d'évacuation à Kharkiv, le 11 mai 2024, dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo Roman PILIPEY / AFP)
Plus de 4.000 personnes ont été évacuées des zones frontalières de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, à la suite d’une offensive russe transfrontalière surprise qui a commencé vendredi. «Au total, 4.073 personnes ont été évacuées», a écrit le gouverneur Oleg Synegubov sur les réseaux sociaux, un jour après que les forces russes ont revendiqué la prise de cinq villages dans la région.
Selon M. Synegubov, un homme de 63 ans avait été tué dimanche par des tirs d’artillerie dans le village de Glyboke, et qu’un homme de 38 ans avait été blessé dans la ville frontalière de Vovchansk.
Vendredi, l’Ukraine a déclaré que la Russie avait lancé une attaque dans la région de Kharkiv, faisant de petites avancées dans une zone frontalière d’où elle avait été repoussée il y a près de deux ans.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé, lors d’une allocution samedi soir, que des contre-attaques ukrainiennes étaient en cours. «Perturber les plans d’offensive russes est désormais notre principale tâche», a-t-il insisté. Il a, dans ce contexte, appelé à «redonner l’initiative à l’Ukraine», exhortant les alliés du pays à accélérer les livraisons d’armes.
Les autorités de Kiev ont prévenu depuis des semaines que Moscou pourrait tenter d’attaquer les régions frontalières du nord-est, alors que l’Ukraine est confrontée à des retards dans l’aide occidentale et qu’elle manque de soldats.
Samedi, le ministère russe de la Défense avait déclaré que ses troupes avaient «libéré» cinq villages ukrainiens dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays, ainsi qu’un autre dans la région de Donetsk, plus au sud. Selon une source militaire ukrainienne de haut rang, les forces russes tentent de «créer une zone tampon» dans la région de Kharkiv et celle voisine de Soumy afin d’empêcher les attaques contre le territoire russe.
Les forces ukrainiennes ont, de leur côté, multiplié les frappes à l’intérieur de la Russie et dans les zones d’Ukraine occupées par les Russes, en particulier contre les infrastructures énergétiques.
Dans la nuit de samedi à dimanche un drone ukrainien a provoqué un incendie sur le site de la raffinerie de Volgograd, dans le sud de la Russie. Le gouverneur de la région, Andreï Botcharov, a précisé que le sinistre a été éteint et qu’aucune victime n’a été signalée.
De son côté, le ministère russe de la Défense a déclaré, dans son rapport matinal, avoir intercepté un total de huit drones ukrainiens pendant la nuit, dont un «au-dessus du territoire de la région de Volgograd». L’armée russe n’a toutefois pas donné davantage de précisions sur cet engin et les conséquences entraînées par sa chute.
La raffinerie, propriété du géant Loukoïl, se présente sur son site comme étant «le plus grand producteur de produits pétroliers dans le district fédéral du Sud», qui regroupe huit régions dans le sud-ouest de la Russie. Le site avait déjà été la cible d’une attaque de drone ukrainien début février. Aucune victime n’avait non plus été signalée.
Avec AFP
Selon M. Synegubov, un homme de 63 ans avait été tué dimanche par des tirs d’artillerie dans le village de Glyboke, et qu’un homme de 38 ans avait été blessé dans la ville frontalière de Vovchansk.
Vendredi, l’Ukraine a déclaré que la Russie avait lancé une attaque dans la région de Kharkiv, faisant de petites avancées dans une zone frontalière d’où elle avait été repoussée il y a près de deux ans.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé, lors d’une allocution samedi soir, que des contre-attaques ukrainiennes étaient en cours. «Perturber les plans d’offensive russes est désormais notre principale tâche», a-t-il insisté. Il a, dans ce contexte, appelé à «redonner l’initiative à l’Ukraine», exhortant les alliés du pays à accélérer les livraisons d’armes.
Les autorités de Kiev ont prévenu depuis des semaines que Moscou pourrait tenter d’attaquer les régions frontalières du nord-est, alors que l’Ukraine est confrontée à des retards dans l’aide occidentale et qu’elle manque de soldats.
Cinq villages «libérés»
Samedi, le ministère russe de la Défense avait déclaré que ses troupes avaient «libéré» cinq villages ukrainiens dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays, ainsi qu’un autre dans la région de Donetsk, plus au sud. Selon une source militaire ukrainienne de haut rang, les forces russes tentent de «créer une zone tampon» dans la région de Kharkiv et celle voisine de Soumy afin d’empêcher les attaques contre le territoire russe.
Les forces ukrainiennes ont, de leur côté, multiplié les frappes à l’intérieur de la Russie et dans les zones d’Ukraine occupées par les Russes, en particulier contre les infrastructures énergétiques.
Attaque de drone en Russie
Dans la nuit de samedi à dimanche un drone ukrainien a provoqué un incendie sur le site de la raffinerie de Volgograd, dans le sud de la Russie. Le gouverneur de la région, Andreï Botcharov, a précisé que le sinistre a été éteint et qu’aucune victime n’a été signalée.
De son côté, le ministère russe de la Défense a déclaré, dans son rapport matinal, avoir intercepté un total de huit drones ukrainiens pendant la nuit, dont un «au-dessus du territoire de la région de Volgograd». L’armée russe n’a toutefois pas donné davantage de précisions sur cet engin et les conséquences entraînées par sa chute.
La raffinerie, propriété du géant Loukoïl, se présente sur son site comme étant «le plus grand producteur de produits pétroliers dans le district fédéral du Sud», qui regroupe huit régions dans le sud-ouest de la Russie. Le site avait déjà été la cible d’une attaque de drone ukrainien début février. Aucune victime n’avait non plus été signalée.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires