Gaza: plus de 450.000 déplacés à Rafah
©Campements de tentes abritant des Palestiniens déplacés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (Photo AFP)
Les bombardements israéliens incessants sur la bande de Gaza ont fait plus de 80 morts ces dernières 24 heures, a indiqué mardi le Hamas, à l’heure où près de 450.000 Palestiniens ont dû fuir des secteurs pilonnés de la ville de Rafah menacée d’une offensive d’envergure.

Au huitième mois de la guerre déclenchée le 7 octobre, les Israéliens commémorent le 76e anniversaire de la création de leur État après avoir rendu hommage aux soldats tombés au combat.

Dans le petit territoire palestinien assiégé et ravagé par les bombardements et les combats entre les soldats et le Hamas, la population civile, déplacée plusieurs fois depuis le début de la guerre, est de nouveau sur les routes pour tenter de trouver un refuge, même si l’ONU affirme qu’«il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza».

Avant l’aube, des frappes ont visé différents secteurs de la bande de Gaza, y compris Rafah, ville de l’extrême sud du territoire où s’entassent près de 1,4 million de Palestiniens en grande majorité des déplacés, selon des témoins et des correspondants de l’AFP.

Ces dernières 24 heures, au moins 82 Palestiniens ont péri, ce qui porte à 35.173 le bilan des morts, en majorité des civils, a indiqué le ministère de la Santé à Gaza. La défense civile a dénombré au moins huit morts dans une frappe sur un immeuble à Nousseirat (centre).


Des combats acharnés ont lieu dans l’est de Rafah, où le Hamas a dit avoir tiré des obus sur les soldats déployés au passage éponyme après leur entrée à bord de chars le 7 mai dans l’est de la ville, située à la frontière sud d’Israël. L’État hébreu a fermé ce passage crucial pour les convois transportant des aides à une population menacée de famine à Gaza selon l’ONU.
Camions d’aides vandalisés

Alors que l’aide humanitaire ne parvient plus aux habitants de Gaza depuis le 9 mai, selon le Qatar, le ministère de la Santé à Gaza a affirmé que le système de soins dans le territoire était sur le point de «s’effondrer» faute de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux et les ambulances.



La police israélienne a ouvert une enquête après que des activistes ont bloqué et vandalisé en Israël des camions d’aides destinées à Gaza.

Avec AFP
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