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- Des Palestiniens fuient Rafah au 76e anniversaire de la Nakba
©AFP
Des dizaines de milliers de civils continuent de fuir mercredi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, pilonnée par Israël et menacée d’une offensive terrestre d’envergure, le jour où les Palestiniens marquent l’anniversaire de la Nakba, la «Catastrophe» que fut pour eux la création d’Israël en 1948.
Durant la Nakba, environ 760.000 Arabes de Palestine ont fui ou ont été chassés de chez eux pour se réfugier dans les pays voisins ou ce qui allait devenir la Cisjordanie et la bande de Gaza, selon l’ONU.
«Gaza ne s’agenouillera pas devant les chars et les canons», ont scandé mardi des Palestiniens, venus par milliers à une marche annuelle dans les ruines de villages du nord d’Israël dont les habitants arabes ont été chassés en 1948.
Alors que les bombardements et les combats meurtriers ne connaissent pas de répit dans la bande de Gaza, l’exécutif américain a notifié mardi le Congrès qu’il allait procéder à une livraison d’armes à Israël pour environ un milliard de dollars, a appris l’AFP de sources proches du dossier. Le Congrès doit encore approuver cette livraison d’armes, alors que le président Joe Biden avait menacé il y a une semaine de limiter l’aide militaire américaine à son allié sur fond d’inquiétude d’une vaste offensive à Rafah.
Dans la bande de Gaza, assiégée et ravagée par la guerre, la population civile, déplacée plusieurs fois depuis le début de la guerre, est de nouveau sur les routes pour tenter de trouver un refuge, même s’«il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza», selon l’ONU.
Des journalistes de l’AFP et des témoins ont fait état de la poursuite de frappes aériennes, de bombardements à l’artillerie et de combats dans la nuit et en matinée à Rafah, Jabaliya (nord) et dans le quartier de Zeitoun, dans le sud de la ville septentrionale de Gaza.
La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, a confirmé des affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de Jabaliya. L’armée israélienne a aussi fait état de combats «intenses» dans cette ville, disant avoir tué «un grand nombre de terroristes».
Des combats ont lieu aussi dans des «secteurs spécifiques» de l’est de Rafah, l’armée indiquant avoir mené une opération contre un centre d’entraînement du Hamas, tué des combattants et localisé de larges quantités d’armes.
Depuis que l’armée a ordonné aux civils de quitter les secteurs est à Rafah le 6 mai, «près de 450.000 personnes ont été déplacées de force», a indiqué l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
L’Union européenne a exhorté mercredi Israël à «cesser immédiatement» son opération militaire à Rafah, sous peine de «mettre à rude épreuve» sa relation avec l’UE.
Pour faciliter la livraison d’aide humanitaire, l’armée américaine a construit un port artificiel. Celui-ci sera opérationnel «dans les prochains jours», a fait savoir mardi le Pentagone.
Avec AFP
Durant la Nakba, environ 760.000 Arabes de Palestine ont fui ou ont été chassés de chez eux pour se réfugier dans les pays voisins ou ce qui allait devenir la Cisjordanie et la bande de Gaza, selon l’ONU.
«Gaza ne s’agenouillera pas devant les chars et les canons», ont scandé mardi des Palestiniens, venus par milliers à une marche annuelle dans les ruines de villages du nord d’Israël dont les habitants arabes ont été chassés en 1948.
Alors que les bombardements et les combats meurtriers ne connaissent pas de répit dans la bande de Gaza, l’exécutif américain a notifié mardi le Congrès qu’il allait procéder à une livraison d’armes à Israël pour environ un milliard de dollars, a appris l’AFP de sources proches du dossier. Le Congrès doit encore approuver cette livraison d’armes, alors que le président Joe Biden avait menacé il y a une semaine de limiter l’aide militaire américaine à son allié sur fond d’inquiétude d’une vaste offensive à Rafah.
Dans la bande de Gaza, assiégée et ravagée par la guerre, la population civile, déplacée plusieurs fois depuis le début de la guerre, est de nouveau sur les routes pour tenter de trouver un refuge, même s’«il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza», selon l’ONU.
Des journalistes de l’AFP et des témoins ont fait état de la poursuite de frappes aériennes, de bombardements à l’artillerie et de combats dans la nuit et en matinée à Rafah, Jabaliya (nord) et dans le quartier de Zeitoun, dans le sud de la ville septentrionale de Gaza.
La branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, a confirmé des affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de Jabaliya. L’armée israélienne a aussi fait état de combats «intenses» dans cette ville, disant avoir tué «un grand nombre de terroristes».
Des combats ont lieu aussi dans des «secteurs spécifiques» de l’est de Rafah, l’armée indiquant avoir mené une opération contre un centre d’entraînement du Hamas, tué des combattants et localisé de larges quantités d’armes.
Depuis que l’armée a ordonné aux civils de quitter les secteurs est à Rafah le 6 mai, «près de 450.000 personnes ont été déplacées de force», a indiqué l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
L’Union européenne a exhorté mercredi Israël à «cesser immédiatement» son opération militaire à Rafah, sous peine de «mettre à rude épreuve» sa relation avec l’UE.
Pour faciliter la livraison d’aide humanitaire, l’armée américaine a construit un port artificiel. Celui-ci sera opérationnel «dans les prochains jours», a fait savoir mardi le Pentagone.
Avec AFP
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