©(Photo de BRENDAN MCDERMID/POOL/AFP)
Donald Trump ne témoignera pas à son procès pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L’examen de l’affaire s’est achevé mardi, ouvrant la voie aux délibérations du jury la semaine prochaine.
Après plus de quatre semaines de débats à New York, une vingtaine de témoins et des milliers de pages de documents versés à la procédure, l’épilogue judiciaire se rapproche dans cette affaire pénale aux enjeux considérables pour le candidat des républicains à l’élection présidentielle du 5 novembre.
«La bonne nouvelle, c’est qu’ils (l’accusation) n’ont pas apporté de preuve. Il n’y a pas d’infraction», a affirmé à sa sortie du tribunal l’ancien président, le premier de l’histoire à comparaître dans un procès pénal. Selon lui, l’affaire «devrait être écartée avant même un verdict».
La prochaine audience, purement procédurale, aura lieu jeudi. «Mardi (prochain), vous entendrez les plaidoiries» de la défense et de l’accusation, «et j’espère que vous commencerez à délibérer» le jour suivant, a indiqué le juge Juan Merchan aux jurés.
Le juge confiera alors aux douze jurés la lourde tâche de décider si Donald Trump s’est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables liées au paiement de 130.000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, pour s’éviter un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.
Ce paiement était destiné à acheter son silence sur une relation sexuelle que l’actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu’il était déjà marié avec son épouse Melania. L’ancien président nie cette relation.
Pour le déclarer coupable, l’unanimité des jurés sera requise.
Une condamnation aurait l’effet d’un séisme politique pour le candidat des républicains, 77 ans, même si elle ne l’empêcherait pas de se présenter.
«Mentir» et «intimider»
Donald Trump avait assuré, avant le procès, qu’il témoignerait dans le prétoire. Mais ses avocats ne l’ont pas appelé. C’est ce que prédisaient de nombreux observateurs, soulignant que le milliardaire s’exposait au risque d’un contre-interrogatoire sans pitié par les procureurs.
La défense a tout fait pour décrédibiliser les principaux témoins, à commencer par Michael Cohen, accusateur N.1 dont l’impression laissée aux jurés sera cruciale.
Durant un contre-interrogatoire qui s’est étalé sur trois jours, les avocats de Donald Trump n’ont rien épargné à celui qui s’est décrit lui-même comme l’homme des mauvais coups de l’ancien président, capable de «mentir» et d’«intimider» pour lui, mais dont les versions ont varié et qui a déjà été condamné pour mensonge sous serment devant le Congrès américain.
Mardi, le second et dernier témoin de la défense, l’avocat Robert Costello, a aussi remis en cause la version de Michael Cohen.
Mais il a surtout marqué l’audience en faisant sortir de ses gonds le juge, d’habitude imperturbable. S’exprimant de manière familière et théâtrale, ne masquant pas son exaspération face aux interventions du magistrat, Robert Costello a été sévèrement réprimandé et rappelé à l’ordre, le juge faisant même évacuer la salle pour s’expliquer avec lui.
Avec AFP
Après plus de quatre semaines de débats à New York, une vingtaine de témoins et des milliers de pages de documents versés à la procédure, l’épilogue judiciaire se rapproche dans cette affaire pénale aux enjeux considérables pour le candidat des républicains à l’élection présidentielle du 5 novembre.
«La bonne nouvelle, c’est qu’ils (l’accusation) n’ont pas apporté de preuve. Il n’y a pas d’infraction», a affirmé à sa sortie du tribunal l’ancien président, le premier de l’histoire à comparaître dans un procès pénal. Selon lui, l’affaire «devrait être écartée avant même un verdict».
La prochaine audience, purement procédurale, aura lieu jeudi. «Mardi (prochain), vous entendrez les plaidoiries» de la défense et de l’accusation, «et j’espère que vous commencerez à délibérer» le jour suivant, a indiqué le juge Juan Merchan aux jurés.
Le juge confiera alors aux douze jurés la lourde tâche de décider si Donald Trump s’est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables liées au paiement de 130.000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, pour s’éviter un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.
Ce paiement était destiné à acheter son silence sur une relation sexuelle que l’actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu’il était déjà marié avec son épouse Melania. L’ancien président nie cette relation.
Pour le déclarer coupable, l’unanimité des jurés sera requise.
Une condamnation aurait l’effet d’un séisme politique pour le candidat des républicains, 77 ans, même si elle ne l’empêcherait pas de se présenter.
«Mentir» et «intimider»
Donald Trump avait assuré, avant le procès, qu’il témoignerait dans le prétoire. Mais ses avocats ne l’ont pas appelé. C’est ce que prédisaient de nombreux observateurs, soulignant que le milliardaire s’exposait au risque d’un contre-interrogatoire sans pitié par les procureurs.
La défense a tout fait pour décrédibiliser les principaux témoins, à commencer par Michael Cohen, accusateur N.1 dont l’impression laissée aux jurés sera cruciale.
Durant un contre-interrogatoire qui s’est étalé sur trois jours, les avocats de Donald Trump n’ont rien épargné à celui qui s’est décrit lui-même comme l’homme des mauvais coups de l’ancien président, capable de «mentir» et d’«intimider» pour lui, mais dont les versions ont varié et qui a déjà été condamné pour mensonge sous serment devant le Congrès américain.
Mardi, le second et dernier témoin de la défense, l’avocat Robert Costello, a aussi remis en cause la version de Michael Cohen.
Mais il a surtout marqué l’audience en faisant sortir de ses gonds le juge, d’habitude imperturbable. S’exprimant de manière familière et théâtrale, ne masquant pas son exaspération face aux interventions du magistrat, Robert Costello a été sévèrement réprimandé et rappelé à l’ordre, le juge faisant même évacuer la salle pour s’expliquer avec lui.
Avec AFP
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