©Catherine Deneuve
Crédit photo: Valery Hache / AFP
Le terme cinématographique «Coupez!» colle parfaitement au 77e Festival de Cannes, où les films explorent abondamment des corps martyrisés, caractéristiques du genre gore. En ce 22 mai 2024, les femmes fortes continuent de jouer un rôle central au sein de ce festival.
Plusieurs films réalisés par des femmes, dont The Substance de Coralie Fargeat, avec Demi Moore et Les femmes au balcon de Noémie Merlant, mettent en avant le gore à l’écran lors du Festival de Cannes de cette année.
Trois ans après avoir remporté le prix de la meilleure interprétation féminine pour Julie (en 12 chapitres), la Norvégienne Renate Reinsve a de nouveau épaté le Festival de Cannes avec l'une des scènes de rire les plus folles jamais filmées. Renate Reinsve joue dans Armand, présenté dans la section «Un certain regard», où elle incarne une mère célibataire célèbre convoquée à l'école après que son jeune fils a été accusé d'abus sur un autre garçon. Dans ce film réalisé par Halfdan Ullmann Tondel, petit-fils des légendes du cinéma Ingmar Bergman et Liv Ullmann, le personnage principal se met à rire nerveusement de manière incontrôlée. «C'était un peu effrayant parce que j'ai un peu perdu le contrôle dans ma tête», a déclaré Renate Reinsve à l'AFP à propos de cette scène. Le réalisateur a expliqué que la scène était basée sur sa propre tendance embarrassante à rire dans des situations sociales tendues, comme les enterrements. Lorsque l'actrice a lu cette réplique dans le scénario, elle a d'abord pensé que «c'était impossible», se souvient-elle. Finalement, ils ont pris une journée entière pour tourner la scène, puis lui ont accordé cinq jours de repos pour se remettre. «Mon corps a résisté... mais lorsque j'ai franchi le rebord, je n'ai pas pu m'arrêter», a-t-elle déclaré. «Il m'a fallu beaucoup de temps pour récupérer».
Le grand public est à la fête ce mercredi 22 mai au festival de Cannes avec le cinéma populaire français: une nouvelle adaptation du Comte de Monte-Cristo, le chef-d'œuvre d'Alexandre Dumas. Pour condenser les près de 2.000 pages de l'œuvre originale qu'est le roman, le film prend quelques libertés au niveau du scénario, multipliant les ellipses. Mais il en conserve le souffle épique et le plaisir de l'aventure, avec même quelques scènes à la Indiana Jones.
Le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, dans le viseur du régime de Téhéran, viendra en personne présenter son film Les Graines du figuier sauvage au 77e Festival de Cannes, après avoir fui clandestinement son pays, a annoncé à l'AFP son délégué général, Thierry Frémaux, mardi. Le film, en lice pour la Palme d'or, doit être présenté vendredi, à la veille de l'annonce du palmarès.
Avec AFP
Marie Gillain
Crédit photo: Sameer Al-Doumy / AFP
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