Le club Athletico de Beyrouth a honoré ses équipes des moins de 16 ans et des moins de 12 ans, qui ont remporté les titres de champion du Liban de football pour l’année 2024, lors d’une cérémonie organisée sur le terrain vert du club à Dbayeh.
Le président du conseil d’administration du club Athletico, Robert Paoli, a prononcé une allocution au cours de laquelle, il est revenu deux décennies en arrière sur la fondation du club d’Athletico avec notamment René Matta. Au fil du temps, l’Athletico s’est créé une réputation au point de devenir incontournable sur le plan local grâce à une planification judicieuse pour atteindre les plus hauts niveaux.
Paoli a énuméré les succès des équipes du club sur les scènes nationale et internationale et l’éclat qu’il vit grâce aux efforts conjugués de l’administration, des staffs techniques, des parents et des joueurs. Il a conclu en disant: «Le rêve d’Athletico n’a pas de limites et nous sommes fiers de vous.»
Partenariat avec l’Olympique lyonnais
Pour sa part, Jean-Francois Vulliez, représentant de l’Olympique lyonnais s’est dit heureux d’être de retour au Liban, soulignant le partenariat entre les clubs de Lyon et d’Athletico depuis plus de 10 ans et saluant les méthodes d’entraînement modernes adoptées par le club libanais qui a formé des champions depuis sa création il y a 18 ans. Il a déclaré avoir visité toutes les branches du club et être impressionné par la volonté et la détermination de la famille du club à atteindre le succès et l’excellence.
Interrogé par Ici Beyrouth sur l’importance du partenariat entre l’Athletico et l’OL, M. Vulliez a souligné que «le partenariat a commencé en 2011. Une stratégie de formation a été mise en place par les deux parties avec pour but d’aider les entraîneurs à faire progresser les jeunes. Six à sept talents sont recrutés chaque année pour jouer et interagir avec les joueurs de l’académie de l’OL afin d’améliorer leur niveau et de les préparer pour les sélections nationales». La coopération entre les joueurs libanais et français apporte un bénéfice culturel significatif, les jeunes Libanais découvrent les méthodes de formation en France, tandis que les jeunes Français interagissent avec leurs homologues libanais. Cette interaction crée une relation amicale et favorise l’ouverture entre les jeunes joueurs», a conclu Jean-Francois Vulliez.
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