©Olivier Giroud brandit la coupe du monde après la victoire en finale contre la Croatie lors d'une réception à l'Elysée le 16 juillet 2018. Lionel Bonaventure/AFP/Archives
Un monument des Bleus va tirer sa révérence. Olivier Giroud, le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, a décidé de prendre sa retraite internationale après l'Euro 2024, marquant la fin d'une carrière en sélection où il a été un acteur clé pendant plus de dix ans.
Après les départs de Hugo Lloris et Raphaël Varane fin 2022, c'est un autre pilier de l'équipe de Didier Deschamps, sacrée championne du monde en 2018 en Russie, qui s'apprête à dire adieu aux Tricolores. L'attaquant infatigable de 37 ans, qui jouera au Los Angeles FC la saison prochaine après trois années passées à l'AC Milan, a officialisé sa décision dans une interview accordée à L'Équipe vendredi.
"En étant honnête, il faut se dire que ce sera ma dernière compétition avec l'équipe de France. Évidemment, ça va beaucoup me manquer. Mais je pense qu'avec les Bleus, ce sera terminé après l'Euro. Il faut laisser la place aux jeunes", a expliqué l'ancien joueur d'Arsenal (2012-2018), qui avait disputé son premier match parmi ses 131 sélections en novembre 2011 contre les États-Unis (1-0), sous la direction du sélectionneur Laurent Blanc.
Même s'il avoue "avoir encore deux bonnes années" dans les jambes, l'ancien avant-centre de Montpellier, sacré champion de France en 2012, estime que "le poids des années commence à se faire sentir".
"J'ai bien réfléchi. Jouer tous les trois jours, c'est de plus en plus compliqué, surtout à ce niveau-là", indique le numéro 9 des Bleus.
Un titre, deux finales
L'équipe de France va devoir apprendre à se passer d'un joueur dont les exploits et les déboires ont marqué l'ère Deschamps, débutée en 2012. Initialement barré par Karim Benzema, Olivier Giroud a su tirer parti de l'éloignement progressif de son rival après l'affaire de la sextape, pour s'imposer en pointe de l'attaque et se forger un palmarès impressionnant. Vainqueur de la Coupe du Monde en 2018 et finaliste en 2022, il est passé tout près d'un titre européen, échouant en finale de l'Euro 2016 au Stade de France contre le Portugal de Cristiano Ronaldo (1-0 après prolongation).
En plus des trophées collectifs, le joueur formé à Grenoble laissera une empreinte indélébile dans les statistiques. Lors de la Coupe du monde au Qatar en 2022, il a dépassé Thierry Henry pour devenir le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, avec 57 buts inscrits.
Cet exploit risque toutefois de ne pas survivre à l'appétit féroce de Kylian Mbappé, déjà 3ᵉ de ce classement, avec 46 réalisations à seulement 25 ans – âge auquel le Grenoblois connaissait, lui, sa première cape. Cela met toutefois en avant le rôle crucial de Giroud dans les récents succès des Bleus.
Toujours une option
Pourtant, tout n'a pas été rose pour l'attaquant en sélection. Principale victime du retour de Benzema juste avant l'Euro en 2021, il a perdu sa place de titulaire et n'a pas été convoqué pour le Final Four de la Ligue des nations, remporté par les Bleus à l'automne 2021.
Mais il ne faut jamais enterrer trop vite Olivier Giroud... Les soucis physiques de Benzema juste avant le Mondial au Qatar lui permettent de retrouver sa place, et c'est à nouveau en tant que titulaire qu'il dispute cette compétition, inscrivant quatre buts.
Depuis cette campagne qatarie, qui s'est terminée de manière frustrante en finale aux tirs au but face à l'Argentine de Lionel Messi (3-3 a.p. 4 t.a.b à 2), aucun avant-centre n'a vraiment réussi à faire oublier Giroud, que ce soit Randal Kolo Muani ou Marcus Thuram. Ainsi, Giroud demeure une option à ne pas sous-estimer en attaque.
"J'ai regardé la liste avec beaucoup de sérénité. Après, il y a encore de la concurrence, le coach a plusieurs cordes à son arc avec des profils différents (...). C'est vraiment l'envie d'aller le plus loin possible avec cette génération qui m'anime. Si je gagne, à l'exception du Premier League qui est très difficile à gagner, je pourrai dire que j'ai tout gagné", a-t-il affirmé dans les colonnes de L'Équipe, ajoutant que la barre des 60 buts en sélection n'était "pas une obsession".
Celui qui dit ne pas être "en décalage" par rapport à la nouvelle génération refuse ainsi d'aborder l'Euro, qui se tiendra du 14 juin au 14 juillet, uniquement dans la peau d'un grand frère. Au vu des difficultés de ses rivaux à prendre sa relève en attaque, il aura sans doute encore un rôle important à jouer en Allemagne. Une dernière fois.
Après les départs de Hugo Lloris et Raphaël Varane fin 2022, c'est un autre pilier de l'équipe de Didier Deschamps, sacrée championne du monde en 2018 en Russie, qui s'apprête à dire adieu aux Tricolores. L'attaquant infatigable de 37 ans, qui jouera au Los Angeles FC la saison prochaine après trois années passées à l'AC Milan, a officialisé sa décision dans une interview accordée à L'Équipe vendredi.
"En étant honnête, il faut se dire que ce sera ma dernière compétition avec l'équipe de France. Évidemment, ça va beaucoup me manquer. Mais je pense qu'avec les Bleus, ce sera terminé après l'Euro. Il faut laisser la place aux jeunes", a expliqué l'ancien joueur d'Arsenal (2012-2018), qui avait disputé son premier match parmi ses 131 sélections en novembre 2011 contre les États-Unis (1-0), sous la direction du sélectionneur Laurent Blanc.
Même s'il avoue "avoir encore deux bonnes années" dans les jambes, l'ancien avant-centre de Montpellier, sacré champion de France en 2012, estime que "le poids des années commence à se faire sentir".
"J'ai bien réfléchi. Jouer tous les trois jours, c'est de plus en plus compliqué, surtout à ce niveau-là", indique le numéro 9 des Bleus.
Un titre, deux finales
L'équipe de France va devoir apprendre à se passer d'un joueur dont les exploits et les déboires ont marqué l'ère Deschamps, débutée en 2012. Initialement barré par Karim Benzema, Olivier Giroud a su tirer parti de l'éloignement progressif de son rival après l'affaire de la sextape, pour s'imposer en pointe de l'attaque et se forger un palmarès impressionnant. Vainqueur de la Coupe du Monde en 2018 et finaliste en 2022, il est passé tout près d'un titre européen, échouant en finale de l'Euro 2016 au Stade de France contre le Portugal de Cristiano Ronaldo (1-0 après prolongation).
En plus des trophées collectifs, le joueur formé à Grenoble laissera une empreinte indélébile dans les statistiques. Lors de la Coupe du monde au Qatar en 2022, il a dépassé Thierry Henry pour devenir le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, avec 57 buts inscrits.
Cet exploit risque toutefois de ne pas survivre à l'appétit féroce de Kylian Mbappé, déjà 3ᵉ de ce classement, avec 46 réalisations à seulement 25 ans – âge auquel le Grenoblois connaissait, lui, sa première cape. Cela met toutefois en avant le rôle crucial de Giroud dans les récents succès des Bleus.
Toujours une option
Pourtant, tout n'a pas été rose pour l'attaquant en sélection. Principale victime du retour de Benzema juste avant l'Euro en 2021, il a perdu sa place de titulaire et n'a pas été convoqué pour le Final Four de la Ligue des nations, remporté par les Bleus à l'automne 2021.
Mais il ne faut jamais enterrer trop vite Olivier Giroud... Les soucis physiques de Benzema juste avant le Mondial au Qatar lui permettent de retrouver sa place, et c'est à nouveau en tant que titulaire qu'il dispute cette compétition, inscrivant quatre buts.
Depuis cette campagne qatarie, qui s'est terminée de manière frustrante en finale aux tirs au but face à l'Argentine de Lionel Messi (3-3 a.p. 4 t.a.b à 2), aucun avant-centre n'a vraiment réussi à faire oublier Giroud, que ce soit Randal Kolo Muani ou Marcus Thuram. Ainsi, Giroud demeure une option à ne pas sous-estimer en attaque.
"J'ai regardé la liste avec beaucoup de sérénité. Après, il y a encore de la concurrence, le coach a plusieurs cordes à son arc avec des profils différents (...). C'est vraiment l'envie d'aller le plus loin possible avec cette génération qui m'anime. Si je gagne, à l'exception du Premier League qui est très difficile à gagner, je pourrai dire que j'ai tout gagné", a-t-il affirmé dans les colonnes de L'Équipe, ajoutant que la barre des 60 buts en sélection n'était "pas une obsession".
Celui qui dit ne pas être "en décalage" par rapport à la nouvelle génération refuse ainsi d'aborder l'Euro, qui se tiendra du 14 juin au 14 juillet, uniquement dans la peau d'un grand frère. Au vu des difficultés de ses rivaux à prendre sa relève en attaque, il aura sans doute encore un rôle important à jouer en Allemagne. Une dernière fois.
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