«À bas la dictature», «magistrature aux ordres», plusieurs centaines de manifestants, dont de nombreux jeunes, ont défilé vendredi dans les rues de Tunis pour dénoncer une récente vague d’arrestations d’avocats, de journalistes et de militants des droits humains.
«À bas le décret», scandaient aussi les manifestants pour réclamer l’abrogation du décret 54, une loi promulguée en septembre 2022 par le président Kais Saied, officiellement pour punir les «fausses informations», mais dont l’interprétation très large est critiquée.
Deux chroniqueurs à la radio et à la télévision, Borhen Bssais et Mourad Zeghidi, ont été condamnés mercredi à un an de prison, en vertu de ce texte, pour avoir critiqué la situation politique et socioéconomique du pays. Plus de 60 personnes, dont des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied, emprisonnées pour divers motifs, ont déjà fait l’objet de poursuites sur la base de ce texte.
Depuis que le président Saied, élu démocratiquement en octobre 2019 pour cinq ans, s’est octroyé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force en juillet 2021, la société civile déplore une régression des droits et libertés en Tunisie.
Les protestataires, parmi lesquels des journalistes et des militants d’associations comme Damj qui défend les droits des LGBTQ+, ont lancé des slogans très virulents contre le pouvoir tels que «Kais ô dictateur ton tour est venu», fustigeant aussi un retour à un «État policier», en référence aux 23 ans de règne sans partage du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par un mouvement populaire.
Avec AFP
«À bas le décret», scandaient aussi les manifestants pour réclamer l’abrogation du décret 54, une loi promulguée en septembre 2022 par le président Kais Saied, officiellement pour punir les «fausses informations», mais dont l’interprétation très large est critiquée.
Deux chroniqueurs à la radio et à la télévision, Borhen Bssais et Mourad Zeghidi, ont été condamnés mercredi à un an de prison, en vertu de ce texte, pour avoir critiqué la situation politique et socioéconomique du pays. Plus de 60 personnes, dont des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied, emprisonnées pour divers motifs, ont déjà fait l’objet de poursuites sur la base de ce texte.
Depuis que le président Saied, élu démocratiquement en octobre 2019 pour cinq ans, s’est octroyé les pleins pouvoirs lors d’un coup de force en juillet 2021, la société civile déplore une régression des droits et libertés en Tunisie.
Les protestataires, parmi lesquels des journalistes et des militants d’associations comme Damj qui défend les droits des LGBTQ+, ont lancé des slogans très virulents contre le pouvoir tels que «Kais ô dictateur ton tour est venu», fustigeant aussi un retour à un «État policier», en référence aux 23 ans de règne sans partage du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par un mouvement populaire.
Avec AFP
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