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Les ministres des affaires étrangères de l’UE ont, pour la première fois, engagé une discussion «significative» sur les sanctions à appliquer à Israël s’il ne respecte pas le droit humanitaire international, a déclaré lundi le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheál Martin.
«Il y a eu un consensus très clair sur la nécessité de respecter les institutions juridiques humanitaires internationales», a déclaré M. Martin aux journalistes à l’issue du Conseil des affaires étrangères.
Pour la première fois lors d’une réunion de l’UE, j’ai assisté à une discussion importante sur les sanctions et sur le «et si», a déclaré M. Martin. Il a précisé qu’il y a «une certaine distance entre les personnes qui expriment la nécessité d’une approche basée sur les sanctions si Israël ne se conforme pas à la décision de la CIJ (...) et l’accord lors de la réunion du Conseil, compte tenu de toutes les perspectives différentes qui existent».
«Mais il y a beaucoup d’inquiétude... parmi les États membres en ce qui concerne cette situation claire où la CIJ a statué en rendant des ordonnances provisoires. L’UE a toujours défendu l’indépendance de cette cour et la nécessité pour les nations de s’y conformer», a-t-il dit.
«Les ordonnances provisoires de la Cour internationale de justice ont fait l’objet d’une discussion approfondie», a déclaré M. Martin, avec «des points de vue très clairs selon lesquels Israël devrait se conformer à ces ordonnances provisoires pour ouvrir le passage frontalier de Rafah et cesser ses opérations militaires là-bas».
«L’une des conclusions a été de convoquer une réunion du Conseil d’association UE-Israël pour faire part de nos graves préoccupations et demander à Israël de se conformer aux ordonnances de la Cour», a-t-il déclaré.
Le droit humanitaire international et le respect des droits de l’homme sont la raison d’être de l’Union européenne et les événements actuels mettent cette question en évidence, en particulier à la suite de l’attentat d’hier soir qui a coûté la vie à tant d’innocents.
«La responsabilité est très importante. Il est important que le Hamas soit tenu responsable de tous les meurtres qu’il a commis mais aussi que justice soit rendue pour les milliers de Palestiniens qui ont été brutalement tués tout au long de cette guerre», a déclaré M. Martin.
Le département israélien de la presse étrangère a déclaré à POLITICO qu’il ne pouvait pas commenter les déclarations de M. Martin, mais qu’avant la frappe, «il a été évalué qu’il n’y aurait pas de dommages inattendus pour les civils».
Il a ajouté que le mécanisme d’évaluation et d’établissement des faits de l’état-major des FDI «enquêtait sur les circonstances de la mort des civils dans la zone après la frappe» et que les FDI «regrettaient tout dommage causé à des civils non impliqués dans le combat».
«Il y a eu un consensus très clair sur la nécessité de respecter les institutions juridiques humanitaires internationales», a déclaré M. Martin aux journalistes à l’issue du Conseil des affaires étrangères.
Pour la première fois lors d’une réunion de l’UE, j’ai assisté à une discussion importante sur les sanctions et sur le «et si», a déclaré M. Martin. Il a précisé qu’il y a «une certaine distance entre les personnes qui expriment la nécessité d’une approche basée sur les sanctions si Israël ne se conforme pas à la décision de la CIJ (...) et l’accord lors de la réunion du Conseil, compte tenu de toutes les perspectives différentes qui existent».
«Mais il y a beaucoup d’inquiétude... parmi les États membres en ce qui concerne cette situation claire où la CIJ a statué en rendant des ordonnances provisoires. L’UE a toujours défendu l’indépendance de cette cour et la nécessité pour les nations de s’y conformer», a-t-il dit.
«Les ordonnances provisoires de la Cour internationale de justice ont fait l’objet d’une discussion approfondie», a déclaré M. Martin, avec «des points de vue très clairs selon lesquels Israël devrait se conformer à ces ordonnances provisoires pour ouvrir le passage frontalier de Rafah et cesser ses opérations militaires là-bas».
«L’une des conclusions a été de convoquer une réunion du Conseil d’association UE-Israël pour faire part de nos graves préoccupations et demander à Israël de se conformer aux ordonnances de la Cour», a-t-il déclaré.
Le droit humanitaire international et le respect des droits de l’homme sont la raison d’être de l’Union européenne et les événements actuels mettent cette question en évidence, en particulier à la suite de l’attentat d’hier soir qui a coûté la vie à tant d’innocents.
«La responsabilité est très importante. Il est important que le Hamas soit tenu responsable de tous les meurtres qu’il a commis mais aussi que justice soit rendue pour les milliers de Palestiniens qui ont été brutalement tués tout au long de cette guerre», a déclaré M. Martin.
Le département israélien de la presse étrangère a déclaré à POLITICO qu’il ne pouvait pas commenter les déclarations de M. Martin, mais qu’avant la frappe, «il a été évalué qu’il n’y aurait pas de dommages inattendus pour les civils».
Il a ajouté que le mécanisme d’évaluation et d’établissement des faits de l’état-major des FDI «enquêtait sur les circonstances de la mort des civils dans la zone après la frappe» et que les FDI «regrettaient tout dommage causé à des civils non impliqués dans le combat».
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