Le journaliste et politologue Ali Hamadé a indiqué que la crise «supposément temporaire» des migrants syriens au Liban risque de devenir «permanente».
Dans un entretien accordé à Ici Beyrouth, M. Hamadé a dénoncé l’absence de volonté politique à l’égard de ce dossier, considérant que le «processus politique est toujours bloqué», surtout que le régime de Bachar el-Assad «n’est pas prêt à rapatrier les Syriens dispersés un peu partout dans le monde».
Selon lui, la véritable solution résiderait en l’élaboration d’une cellule de crise «plus sérieuse que celle existante», la mise en place d’un «projet national auquel adhéreraient toutes les composantes politiques du pays» et l’exercice d’une «pression internationale avec le soutien des pays arabes et de la communauté internationale».
Quant à la conférence de Bruxelles portant sur «l’avenir de la Syrie et des pays de la région», qui s’est tenue lundi, M. Hamadé a souligné que celle-ci «ne concerne pas uniquement le Liban, puisqu’elle se rapporte aux 12 à 13 millions de Syriens qui ont trouvé refuge dans divers pays comme la Turquie, la Jordanie et certains territoires européens». C’est ainsi que l’on peut comprendre, d’après lui, la somme qu’ont décidé d’octroyer les donateurs internationaux, sous l’égide de l’Union européenne, aux Syriens, faisant fi de la situation au Liban.
Il convient de rappeler que la huitième conférence de Bruxelles s’est tenue le 27 mai. Ses résultats ne diffèrent pas de ceux de la septième édition de 2023, au lendemain de laquelle le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avait rejeté les appels à un rapatriement des Syriens, suscitant ainsi la même indignation que l’on observe aujourd’hui au sein des milieux politiques libanais.
Dans un entretien accordé à Ici Beyrouth, M. Hamadé a dénoncé l’absence de volonté politique à l’égard de ce dossier, considérant que le «processus politique est toujours bloqué», surtout que le régime de Bachar el-Assad «n’est pas prêt à rapatrier les Syriens dispersés un peu partout dans le monde».
Selon lui, la véritable solution résiderait en l’élaboration d’une cellule de crise «plus sérieuse que celle existante», la mise en place d’un «projet national auquel adhéreraient toutes les composantes politiques du pays» et l’exercice d’une «pression internationale avec le soutien des pays arabes et de la communauté internationale».
Quant à la conférence de Bruxelles portant sur «l’avenir de la Syrie et des pays de la région», qui s’est tenue lundi, M. Hamadé a souligné que celle-ci «ne concerne pas uniquement le Liban, puisqu’elle se rapporte aux 12 à 13 millions de Syriens qui ont trouvé refuge dans divers pays comme la Turquie, la Jordanie et certains territoires européens». C’est ainsi que l’on peut comprendre, d’après lui, la somme qu’ont décidé d’octroyer les donateurs internationaux, sous l’égide de l’Union européenne, aux Syriens, faisant fi de la situation au Liban.
Il convient de rappeler que la huitième conférence de Bruxelles s’est tenue le 27 mai. Ses résultats ne diffèrent pas de ceux de la septième édition de 2023, au lendemain de laquelle le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avait rejeté les appels à un rapatriement des Syriens, suscitant ainsi la même indignation que l’on observe aujourd’hui au sein des milieux politiques libanais.
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