Le président chinois Xi Jinping a reçu, mercredi, son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, à la veille d’un forum à Pékin avec des dirigeants arabes dont la Chine espère qu’il permettra d’approfondir les liens avec la région.
Parmi les dirigeants qui assisteront à ce forum figurent notamment le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, celui des Émirats arabes unis, cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyan, ou encore de la Tunisie, Kaïs Saïed.
MM. Xi et Sissi se sont serré la main tandis qu’une fanfare jouait les hymnes égyptien et chinois, selon des images de la télévision d’État CCTV.
Pékin a renforcé, ces dernières années, ses relations commerciales et diplomatiques avec le Moyen-Orient, dont une grande partie est traditionnellement sous influence américaine.
La Chine a ainsi supervisé et facilité le spectaculaire rapprochement diplomatique l’an passé entre deux grandes puissances régionales, l’Iran et l’Arabie saoudite.
Elle soutient par ailleurs, depuis des décennies, la cause palestinienne et milite pour une solution à deux États.
Xi Jinping doit prononcer, jeudi, un discours durant la cérémonie d’ouverture de cette conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-pays arabes, qui vise à établir des «consensus» entre Pékin et la région.
Au menu des discussions figurera notamment le conflit Israël-Hamas. Le président chinois a appelé à l’organisation d’une conférence de paix et Pékin a dit espérer que le forum «fasse entendre une voix commune sino-arabe» sur la question.
La Chine voit une «opportunité stratégique de renforcer sa réputation et sa position dans le monde arabe» en aidant à la résolution de ce conflit face à l’inaction américaine, explique à l’AFP Ahmed Aboudouh, analyste du centre de réflexion britannique Chatham House. «Cela permet à Pékin de saper la crédibilité et l’influence des États-Unis dans la région.»
Avec AFP
Parmi les dirigeants qui assisteront à ce forum figurent notamment le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, celui des Émirats arabes unis, cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyan, ou encore de la Tunisie, Kaïs Saïed.
MM. Xi et Sissi se sont serré la main tandis qu’une fanfare jouait les hymnes égyptien et chinois, selon des images de la télévision d’État CCTV.
Pékin a renforcé, ces dernières années, ses relations commerciales et diplomatiques avec le Moyen-Orient, dont une grande partie est traditionnellement sous influence américaine.
La Chine a ainsi supervisé et facilité le spectaculaire rapprochement diplomatique l’an passé entre deux grandes puissances régionales, l’Iran et l’Arabie saoudite.
Elle soutient par ailleurs, depuis des décennies, la cause palestinienne et milite pour une solution à deux États.
Xi Jinping doit prononcer, jeudi, un discours durant la cérémonie d’ouverture de cette conférence ministérielle du Forum de coopération Chine-pays arabes, qui vise à établir des «consensus» entre Pékin et la région.
Au menu des discussions figurera notamment le conflit Israël-Hamas. Le président chinois a appelé à l’organisation d’une conférence de paix et Pékin a dit espérer que le forum «fasse entendre une voix commune sino-arabe» sur la question.
La Chine voit une «opportunité stratégique de renforcer sa réputation et sa position dans le monde arabe» en aidant à la résolution de ce conflit face à l’inaction américaine, explique à l’AFP Ahmed Aboudouh, analyste du centre de réflexion britannique Chatham House. «Cela permet à Pékin de saper la crédibilité et l’influence des États-Unis dans la région.»
Avec AFP
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