©(Angela Weiss / AFP)
Au lendemain de son verdict historique de culpabilité à New York qui plonge la présidentielle américaine dans l’inconnu, Donald Trump a fustigé un procès «très injuste» depuis son gratte-ciel de Manhattan.
«Nous allons faire appel de cette arnaque», a lancé le républicain depuis le hall de sa Trump Tower, s’insurgeant contre une décision «injuste» et un procès truqué.
Jeudi, il a été reconnu coupable de l’ensemble des chefs d’accusation qui pesaient contre lui dans ce procès pénal, le premier d’un ancien président américain.
Dans un discours décousu de plus de 30 minutes, le milliardaire a par ailleurs accusé le président sortant Joe Biden et sa «bande», d’être des «malades» et des «fascistes» responsables de ses déboires judiciaires.
Donald Trump s’est montré «confus, désespéré et défait», a asséné un porte-parole de campagne de Joe Biden à l’issue de ce discours. «Quiconque a regardé en tire une conclusion évidente: cet homme ne peut pas être président des États-Unis», a déclaré Michael Tyler dans un communiqué.
«Il a d’abord mis en doute notre système électoral. Ensuite, il a mis en doute notre système judiciaire», avait commenté quelques minutes plus tôt Joe Biden sur X (anciennement Twitter), en partageant un appel aux dons pour sa campagne.
De fait, Donald Trump n’a pas perdu de temps et a immédiatement transformé son verdict en un argument de campagne. «Je suis un prisonnier politique», a-t-il clamé dans un appel aux dons publié dans la foulée de la décision. En l’espace de quelques heures, il a recueilli 34,8 millions de dollars de dons, selon sa campagne, soit «presque le double de la journée la plus importante jamais enregistrée» sur la plateforme.
«Le vrai verdict aura lieu le 5 novembre, par le peuple américain», avait déjà assuré Donald Trump jeudi dans les couloirs du tribunal.
À l’étranger, certains dirigeants ont affiché leur soutien à Donald Trump, comme le vice-Premier ministre italien d’extrême droite Matteo Salvini qui a dénoncé un «harcèlement judiciaire» et un «procès politique».
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Si le verdict de culpabilité de Donald Trump est historique, cela ne l’empêche pas de concourir pour l’élection présidentielle, et son impact sur le scrutin reste difficile à prédire.
Jusqu’ici, les sondages donnent Joe Biden au coude-à-coude avec Donald Trump, voire le démocrate distancé dans certains États stratégiques. Et ce verdict «ne va probablement pas faire bouger beaucoup de votes», prédit Keith Gaddie, politologue à l’université TCU au Texas. Mais pour des scrutins «particulièrement serrés, cela pourrait faire basculer les choses d’un côté à l’autre».
Reste que Donald Trump a prouvé, au cours des dernières années, sa résistance aux épreuves qui auraient détruit la carrière politique de beaucoup: mis en accusation à deux reprises devant la Congrès et inculpé dans quatre affaires pénales, dont celle de New York, il s’est toutefois largement et rapidement imposé lors des primaires comme le candidat des républicains pour l’élection de novembre.
Et l’affaire Stormy Daniels, qui était considérée comme la moins menaçante pour lui, sera très probablement la seule jugée avant le scrutin.
Le prononcé de la peine de Donald Trump tombera le 11 juillet prochain, coïncidant avec un sommet de l’Otan à Washington, une occasion pour Joe Biden de marquer sa présence sur la scène internationale.
Nicolas Revise, avec AFP
«Nous allons faire appel de cette arnaque», a lancé le républicain depuis le hall de sa Trump Tower, s’insurgeant contre une décision «injuste» et un procès truqué.
Jeudi, il a été reconnu coupable de l’ensemble des chefs d’accusation qui pesaient contre lui dans ce procès pénal, le premier d’un ancien président américain.
Dans un discours décousu de plus de 30 minutes, le milliardaire a par ailleurs accusé le président sortant Joe Biden et sa «bande», d’être des «malades» et des «fascistes» responsables de ses déboires judiciaires.
Donald Trump s’est montré «confus, désespéré et défait», a asséné un porte-parole de campagne de Joe Biden à l’issue de ce discours. «Quiconque a regardé en tire une conclusion évidente: cet homme ne peut pas être président des États-Unis», a déclaré Michael Tyler dans un communiqué.
«Il a d’abord mis en doute notre système électoral. Ensuite, il a mis en doute notre système judiciaire», avait commenté quelques minutes plus tôt Joe Biden sur X (anciennement Twitter), en partageant un appel aux dons pour sa campagne.
De fait, Donald Trump n’a pas perdu de temps et a immédiatement transformé son verdict en un argument de campagne. «Je suis un prisonnier politique», a-t-il clamé dans un appel aux dons publié dans la foulée de la décision. En l’espace de quelques heures, il a recueilli 34,8 millions de dollars de dons, selon sa campagne, soit «presque le double de la journée la plus importante jamais enregistrée» sur la plateforme.
«Le vrai verdict aura lieu le 5 novembre, par le peuple américain», avait déjà assuré Donald Trump jeudi dans les couloirs du tribunal.
À l’étranger, certains dirigeants ont affiché leur soutien à Donald Trump, comme le vice-Premier ministre italien d’extrême droite Matteo Salvini qui a dénoncé un «harcèlement judiciaire» et un «procès politique».
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Historique
Si le verdict de culpabilité de Donald Trump est historique, cela ne l’empêche pas de concourir pour l’élection présidentielle, et son impact sur le scrutin reste difficile à prédire.
Jusqu’ici, les sondages donnent Joe Biden au coude-à-coude avec Donald Trump, voire le démocrate distancé dans certains États stratégiques. Et ce verdict «ne va probablement pas faire bouger beaucoup de votes», prédit Keith Gaddie, politologue à l’université TCU au Texas. Mais pour des scrutins «particulièrement serrés, cela pourrait faire basculer les choses d’un côté à l’autre».
Reste que Donald Trump a prouvé, au cours des dernières années, sa résistance aux épreuves qui auraient détruit la carrière politique de beaucoup: mis en accusation à deux reprises devant la Congrès et inculpé dans quatre affaires pénales, dont celle de New York, il s’est toutefois largement et rapidement imposé lors des primaires comme le candidat des républicains pour l’élection de novembre.
Et l’affaire Stormy Daniels, qui était considérée comme la moins menaçante pour lui, sera très probablement la seule jugée avant le scrutin.
Le prononcé de la peine de Donald Trump tombera le 11 juillet prochain, coïncidant avec un sommet de l’Otan à Washington, une occasion pour Joe Biden de marquer sa présence sur la scène internationale.
Nicolas Revise, avec AFP
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