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- Réunion dimanche au Caire sur le passage de Rafah
©<em>Des camions transportant de l'aide humanitaire attendent d'entrer dans la partie palestinienne de Rafah, à la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, le 11 décembre 2023. (Giuseppe CACACE, AFP)<em>
Des responsables d'Égypte, d'Israël et des États-Unis doivent tenir dimanche au Caire une réunion sur le passage de Rafah entre le territoire égyptien et la bande de Gaza, fermé depuis près d'un mois, a annoncé samedi Al-Qahera News.
Lorsque l'armée israélienne a lancé ses opérations terrestres le 7 mai à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza et frontalière de l'Égypte, elle a pris le contrôle côté palestinien du point de passage éponyme.
Ce passage constitue une porte d'entrée cruciale pour l'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté par la guerre entre Israël et le Hamas.
Depuis, l'Égypte et Israël se renvoient la responsabilité du blocage de l'aide, les autorités égyptiennes refusant de gérer le passage en coordination avec la partie israélienne, préférant œuvrer avec des instances internationales ou palestiniennes.
Selon un «haut responsable», cité par la chaîne de télévision Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, la réunion entre Israël et les médiateurs égyptien et américain «est prévue demain (dimanche) au Caire pour étudier une réouverture du passage de Rafah».
Le Caire exige «un retrait israélien total» du terminal de Rafah, a-t-il rappelé.
Il a souligné par ailleurs les «efforts intensifs» de l'Égypte pour «une reprise des négociations» visant à instaurer une trêve dans la bande de Gaza «à l'aune de la récente déclaration américaine».
Le président américain Joe Biden a dévoilé vendredi un plan en plusieurs phases proposé par Israël comprenant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, disant qu'il était «temps que cette guerre se termine».
Il a jugé que cette feuille de route, soumise au Hamas palestinien via le Qatar, était une opportunité à ne pas «laisser passer».
Samedi soir, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri a discuté au téléphone avec son homologue américain Antony Blinken de «la proposition du président américain sur un cessez-le-feu à Gaza, et des efforts de médiation» menés par Washington, Le Caire et Doha, selon un communiqué officiel égyptien.
M. Choukri a indiqué que l'Égypte soutenait «tout effort visant à mettre fin à la guerre israélienne contre la bande de Gaza» et à garantir «un cessez-le-feu immédiat et permanent» ainsi qu'«un échange des prisonniers et des otages».
Il a également appelé à «garantir au peuple palestinien le plein accès à l'aide humanitaire, sans obstacles», réclamant «l'ouverture de tous les points de passage terrestres pour acheminer l'aide».
À Doha, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani a également eu un entretien téléphonique avec M. Blinken au sujet de l'annonce américaine, selon un communiqué officiel.
Avec AFP
Lorsque l'armée israélienne a lancé ses opérations terrestres le 7 mai à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza et frontalière de l'Égypte, elle a pris le contrôle côté palestinien du point de passage éponyme.
Ce passage constitue une porte d'entrée cruciale pour l'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté par la guerre entre Israël et le Hamas.
Depuis, l'Égypte et Israël se renvoient la responsabilité du blocage de l'aide, les autorités égyptiennes refusant de gérer le passage en coordination avec la partie israélienne, préférant œuvrer avec des instances internationales ou palestiniennes.
Selon un «haut responsable», cité par la chaîne de télévision Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, la réunion entre Israël et les médiateurs égyptien et américain «est prévue demain (dimanche) au Caire pour étudier une réouverture du passage de Rafah».
Le Caire exige «un retrait israélien total» du terminal de Rafah, a-t-il rappelé.
Il a souligné par ailleurs les «efforts intensifs» de l'Égypte pour «une reprise des négociations» visant à instaurer une trêve dans la bande de Gaza «à l'aune de la récente déclaration américaine».
Le président américain Joe Biden a dévoilé vendredi un plan en plusieurs phases proposé par Israël comprenant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, disant qu'il était «temps que cette guerre se termine».
Il a jugé que cette feuille de route, soumise au Hamas palestinien via le Qatar, était une opportunité à ne pas «laisser passer».
Samedi soir, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri a discuté au téléphone avec son homologue américain Antony Blinken de «la proposition du président américain sur un cessez-le-feu à Gaza, et des efforts de médiation» menés par Washington, Le Caire et Doha, selon un communiqué officiel égyptien.
M. Choukri a indiqué que l'Égypte soutenait «tout effort visant à mettre fin à la guerre israélienne contre la bande de Gaza» et à garantir «un cessez-le-feu immédiat et permanent» ainsi qu'«un échange des prisonniers et des otages».
Il a également appelé à «garantir au peuple palestinien le plein accès à l'aide humanitaire, sans obstacles», réclamant «l'ouverture de tous les points de passage terrestres pour acheminer l'aide».
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