©Justin Tallis/AFP
L’increvable Real Madrid a décroché, samedi, une quinzième étoile européenne dans la nuit de Londres, à l’issue d’une finale de Ligue des champions où l’outsider Borussia Dortmund a longtemps dominé, avant de craquer 2-0 sur la fin.
L’ogre espagnol a dévoré sa proie allemande dans la douleur mais avec une grande patience, répétant un scénario souvent vu cette saison, jusqu’au «happy end» rêvé par ses supporters au maillot blanc, euphoriques au coup de sifflet final.
Thibaut Courtois, le gardien revenu d’une saison quasi blanche, a sauvé plusieurs fois le Real, bousculé comme rarement, avant les deux coups de poignard assénés par Dani Carvajal (74e, 1-0) et Vinicius (83e, 2-0) dans le dos d’un Borussia conquérant.
«Je ne sais pas quoi dire, je suis juste immensément heureux», a apprécié Carvajal. «Je savais que ce serait un match difficile. En première période, ils ont été très supérieurs mais nous sommes restés en vie. Je savais que notre moment viendrait et c’est ce qui est arrivé.»
L’issue peut apparaître cruelle pour Dortmund, le champion d’Europe 1997, de nouveau battu à Wembley, onze ans après sa dernière finale européenne.
«On a montré au monde entier que l’on y a cru, qu’on n’était là pour jouer une finale, mais pour la gagner. C’est pourquoi c’est tellement décevant. On a fait tellement de bonnes choses. La seule différence, c’est qu’ils ont eu cet instinct de tueurs, pas nous», a résumé Edin Terzic devant la télévision publique allemande ZDF.
L’entraîneur allemand de 41 ans a fait douter fortement le maître absolu de la Ligue des champions, l’Italien Carlo Ancelotti, à la tête d’une incroyable armada de stars, sur la pelouse et sur le banc.
Au coup d’envoi, le «Mister» pouvait compter sur des remplaçants empilant 15 titres en cumulé avec Luka Modric (5), Lucas Vazquez (4), David Alaba (2), Dani Ceballos (2), Eder Militao (1) et Kepa (1), rien que cela.
Le BVB, cinquième de Bundesliga à l’effectif moins ronflant, a mis en danger une équipe apparue dépassée défensivement, et peu inspirée devant, au cours d’une première période terminée sans le moindre tir cadré.
Courtois impérial
Dortmund s’est jeté sur la moindre miette et a mis le feu au virage déjà bouillant de ses supporters, massés avant la pause derrière Thibaut Courtois.
Le gardien belge, revenu de justesse après une saison où il n’a quasi pas joué, a eu des sueurs froides devant Karim Adeyemi, venu le défier sur un crochet (21e) puis une frappe (28e), sur un tir de Niclas Füllkrug repoussé par un poteau (23e) et une frappe à rebonds de Marcel Sabitzer (41e).
Comme en 2022, où il avait été le héros de la précédente finale madrilène contre Liverpool, Courtois a écœuré les attaques adverses et galvanisé ses coéquipiers, habitués à résister courageusement avant de piquer au bon moment. L’ouverture du score a offert un condensé de la richesse du Real.
Vinicius a obtenu un corner avec un dribble fantasque sur un défenseur, Toni Kroos l’a parfaitement frappé et Carvajal a surgi pour placer sa tête (74e, 1-0) et inscrire seulement son deuxième but en C1.
L’arrière droit de 32 ans et son passeur allemand, dont c’était le dernier match en club, sont entrés dans le livre d’or de la grande coupe d’Europe, qu’ils remportent pour la sixième fois. Ils partagent désormais ce record avec Paco Gento, ailier du Real ayant empilé six titres en Coupe d’Europe des clubs champions dans les années 1950-1960.
L’attaquant star brésilien Vinicius, 23 ans, a doublé la mise pour mettre les siens à l’abri et renforcé ses chances d’un premier Ballon d’or, un trophée largement à sa portée désormais.
«Je dois remercier le club et aussi les joueurs, sans gros ego, vraiment humbles. Ce n’était pas difficile de diriger cette équipe cette saison», a applaudi Ancelotti sur TNT Sports.
L’éternel Real termine sa saison avec seulement deux défaites, un titre en championnat d’Espagne et une quinzième Ligue des champions, la sixième en onze années.
Le club espagnol, que certains pensaient en fin de cycle, n’en finit plus d’écrire l’histoire. Et Kylian Mbappé n’est pas encore arrivé...
L’ogre espagnol a dévoré sa proie allemande dans la douleur mais avec une grande patience, répétant un scénario souvent vu cette saison, jusqu’au «happy end» rêvé par ses supporters au maillot blanc, euphoriques au coup de sifflet final.
Thibaut Courtois, le gardien revenu d’une saison quasi blanche, a sauvé plusieurs fois le Real, bousculé comme rarement, avant les deux coups de poignard assénés par Dani Carvajal (74e, 1-0) et Vinicius (83e, 2-0) dans le dos d’un Borussia conquérant.
«Je ne sais pas quoi dire, je suis juste immensément heureux», a apprécié Carvajal. «Je savais que ce serait un match difficile. En première période, ils ont été très supérieurs mais nous sommes restés en vie. Je savais que notre moment viendrait et c’est ce qui est arrivé.»
L’issue peut apparaître cruelle pour Dortmund, le champion d’Europe 1997, de nouveau battu à Wembley, onze ans après sa dernière finale européenne.
«On a montré au monde entier que l’on y a cru, qu’on n’était là pour jouer une finale, mais pour la gagner. C’est pourquoi c’est tellement décevant. On a fait tellement de bonnes choses. La seule différence, c’est qu’ils ont eu cet instinct de tueurs, pas nous», a résumé Edin Terzic devant la télévision publique allemande ZDF.
L’entraîneur allemand de 41 ans a fait douter fortement le maître absolu de la Ligue des champions, l’Italien Carlo Ancelotti, à la tête d’une incroyable armada de stars, sur la pelouse et sur le banc.
Au coup d’envoi, le «Mister» pouvait compter sur des remplaçants empilant 15 titres en cumulé avec Luka Modric (5), Lucas Vazquez (4), David Alaba (2), Dani Ceballos (2), Eder Militao (1) et Kepa (1), rien que cela.
Le BVB, cinquième de Bundesliga à l’effectif moins ronflant, a mis en danger une équipe apparue dépassée défensivement, et peu inspirée devant, au cours d’une première période terminée sans le moindre tir cadré.
Courtois impérial
Dortmund s’est jeté sur la moindre miette et a mis le feu au virage déjà bouillant de ses supporters, massés avant la pause derrière Thibaut Courtois.
Le gardien belge, revenu de justesse après une saison où il n’a quasi pas joué, a eu des sueurs froides devant Karim Adeyemi, venu le défier sur un crochet (21e) puis une frappe (28e), sur un tir de Niclas Füllkrug repoussé par un poteau (23e) et une frappe à rebonds de Marcel Sabitzer (41e).
Comme en 2022, où il avait été le héros de la précédente finale madrilène contre Liverpool, Courtois a écœuré les attaques adverses et galvanisé ses coéquipiers, habitués à résister courageusement avant de piquer au bon moment. L’ouverture du score a offert un condensé de la richesse du Real.
Vinicius a obtenu un corner avec un dribble fantasque sur un défenseur, Toni Kroos l’a parfaitement frappé et Carvajal a surgi pour placer sa tête (74e, 1-0) et inscrire seulement son deuxième but en C1.
L’arrière droit de 32 ans et son passeur allemand, dont c’était le dernier match en club, sont entrés dans le livre d’or de la grande coupe d’Europe, qu’ils remportent pour la sixième fois. Ils partagent désormais ce record avec Paco Gento, ailier du Real ayant empilé six titres en Coupe d’Europe des clubs champions dans les années 1950-1960.
L’attaquant star brésilien Vinicius, 23 ans, a doublé la mise pour mettre les siens à l’abri et renforcé ses chances d’un premier Ballon d’or, un trophée largement à sa portée désormais.
«Je dois remercier le club et aussi les joueurs, sans gros ego, vraiment humbles. Ce n’était pas difficile de diriger cette équipe cette saison», a applaudi Ancelotti sur TNT Sports.
L’éternel Real termine sa saison avec seulement deux défaites, un titre en championnat d’Espagne et une quinzième Ligue des champions, la sixième en onze années.
Le club espagnol, que certains pensaient en fin de cycle, n’en finit plus d’écrire l’histoire. Et Kylian Mbappé n’est pas encore arrivé...
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