©George Russell lors des qualifications du Grand Prix du Canada samedi sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote britannique de l'écurie Mercedes a signé la deuxième pole position de sa carrière. Geoff Robins/AFP
Coups de tonnerre en chaîne sur la piste samedi à Montréal! George Russell (Mercedes) a décroché la pole position du GP du Canada avec le même chrono que Max Verstappen (Red Bull), alors que les deux Ferrari sont absentes du Top 10.
Le Britannique, très à l’aise depuis le début du week-end, a arraché la deuxième pole position de sa carrière au nez et à la barbe du triple champion du monde, qui a dû s’incliner face au règlement.
En cas d’égalité parfaite sur la feuille des temps, c’est le pilote ayant réalisé son chrono en premier qui devance son adversaire, et Russell l’a accompli en milieu de Q3 alors que Verstappen, comme souvent, a attendu les dernières secondes de la séance, ce qui lui a cette fois porté préjudice sur le circuit Gilles-Villeneuve.
«Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela! Cela faisait longtemps aussi qu’on n’était pas à la lutte avec les meilleurs et le travail acharné de toute l’équipe a fini par payer... on était très rapide aujourd’hui», a savouré le pilote Mercedes de 26 ans, dont la seule pole jusque-là remontait à juillet 2022 en Hongrie.
Sous un ciel menaçant qui a même lâché quelques gouttes de pluie mais pas assez pour rendre la piste glissante, les Mercedes ont été dominatrices samedi et redressent la tête après un début de saison difficile.
Déjà à la peine il y a deux semaines à Monaco, Verstappen n’est en revanche pas encore revenu à son meilleur niveau même s’il a limité la casse lors des qualifications. Après une panne d’ERS, le système de récupération d’énergie, vendredi, le Néerlandais n’a pas été complètement à son aise samedi et devra batailler dimanche pour espérer l’emporter.
«Mercedes était vraiment très rapide et notre week-end a été assez brouillon jusque-là avec pas mal de petits problèmes. On a essayé de trouver les meilleurs réglages pour la qualification et ça ne s’est pas trop mal passé. Mais il faut qu’on arrive à réaliser des week-ends plus propres», a pesté Verstappen.
McLaren a confirmé qu’il faudrait encore compter sur ses monoplaces papaye dimanche dans la lutte pour la victoire en prenant les troisième et quatrième places grâce au Britannique Lando Norris, qui a échoué à seulement 21 millièmes du meilleur temps, et à l’Australien Oscar Piastri.
Ferrari dans le dur
L’autre énorme surprise de la journée a été l’élimination des deux Ferrari en Q2, une première depuis fin 2020 à Abou Dhabi. Le Monégasque Charles Leclerc, vainqueur il y a deux semaines à Monaco, s’élancera seulement en 11e position, devant son coéquipier espagnol Carlos Sainz.
«On n’était pas rapide et en plus de ça on n’a pas bien géré donc les deux mis ensemble ça fait qu’on ne passe pas la Q2... on a juste été lent depuis qu’on est sur le sec, on n’arrive pas à faire marcher les pneus. C’est frustrant de passer d’un aussi bon week-end à un week-end aussi mauvais, mais j’espère qu’on se rattrapera en course. Je suis assez confiant sur le fait qu’on puisse retrouver de la performance», a expliqué Leclerc, actuel deuxième au classement de pilotes, au micro de Canal+.
Quelques jours après avoir prolongé de deux ans son contrat avec Red Bull, le Mexicain Sergio Pérez a lui aussi complètement manqué ses qualifications en réalisant un 16e chrono très décevant.
Côté français, Alpine n’a pas confirmé au Québec les légers progrès observés ces dernières semaines en réalisant ses troisièmes plus mauvaises qualifications de la saison. Le Grand Prix dimanche s’annonce donc très compliqué pour la marque au A fléché, qui aura bien du mal à inscrire des points puisque sa monoplace la mieux classée, celle du Français Pierre Gasly, partira seulement au 15e rang.
Son compatriote Esteban Ocon, n’a réalisé que le 18e chrono et démarrera en 20e et dernière position dimanche compte tenu de la pénalité de cinq places sur la grille dont il avait écopé après sa tentative de dépassement malheureuse sur son coéquipier à Monaco il y a deux semaines.
Avec AFP
Le Britannique, très à l’aise depuis le début du week-end, a arraché la deuxième pole position de sa carrière au nez et à la barbe du triple champion du monde, qui a dû s’incliner face au règlement.
En cas d’égalité parfaite sur la feuille des temps, c’est le pilote ayant réalisé son chrono en premier qui devance son adversaire, et Russell l’a accompli en milieu de Q3 alors que Verstappen, comme souvent, a attendu les dernières secondes de la séance, ce qui lui a cette fois porté préjudice sur le circuit Gilles-Villeneuve.
«Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela! Cela faisait longtemps aussi qu’on n’était pas à la lutte avec les meilleurs et le travail acharné de toute l’équipe a fini par payer... on était très rapide aujourd’hui», a savouré le pilote Mercedes de 26 ans, dont la seule pole jusque-là remontait à juillet 2022 en Hongrie.
Sous un ciel menaçant qui a même lâché quelques gouttes de pluie mais pas assez pour rendre la piste glissante, les Mercedes ont été dominatrices samedi et redressent la tête après un début de saison difficile.
Déjà à la peine il y a deux semaines à Monaco, Verstappen n’est en revanche pas encore revenu à son meilleur niveau même s’il a limité la casse lors des qualifications. Après une panne d’ERS, le système de récupération d’énergie, vendredi, le Néerlandais n’a pas été complètement à son aise samedi et devra batailler dimanche pour espérer l’emporter.
«Mercedes était vraiment très rapide et notre week-end a été assez brouillon jusque-là avec pas mal de petits problèmes. On a essayé de trouver les meilleurs réglages pour la qualification et ça ne s’est pas trop mal passé. Mais il faut qu’on arrive à réaliser des week-ends plus propres», a pesté Verstappen.
McLaren a confirmé qu’il faudrait encore compter sur ses monoplaces papaye dimanche dans la lutte pour la victoire en prenant les troisième et quatrième places grâce au Britannique Lando Norris, qui a échoué à seulement 21 millièmes du meilleur temps, et à l’Australien Oscar Piastri.
Ferrari dans le dur
L’autre énorme surprise de la journée a été l’élimination des deux Ferrari en Q2, une première depuis fin 2020 à Abou Dhabi. Le Monégasque Charles Leclerc, vainqueur il y a deux semaines à Monaco, s’élancera seulement en 11e position, devant son coéquipier espagnol Carlos Sainz.
«On n’était pas rapide et en plus de ça on n’a pas bien géré donc les deux mis ensemble ça fait qu’on ne passe pas la Q2... on a juste été lent depuis qu’on est sur le sec, on n’arrive pas à faire marcher les pneus. C’est frustrant de passer d’un aussi bon week-end à un week-end aussi mauvais, mais j’espère qu’on se rattrapera en course. Je suis assez confiant sur le fait qu’on puisse retrouver de la performance», a expliqué Leclerc, actuel deuxième au classement de pilotes, au micro de Canal+.
Quelques jours après avoir prolongé de deux ans son contrat avec Red Bull, le Mexicain Sergio Pérez a lui aussi complètement manqué ses qualifications en réalisant un 16e chrono très décevant.
Côté français, Alpine n’a pas confirmé au Québec les légers progrès observés ces dernières semaines en réalisant ses troisièmes plus mauvaises qualifications de la saison. Le Grand Prix dimanche s’annonce donc très compliqué pour la marque au A fléché, qui aura bien du mal à inscrire des points puisque sa monoplace la mieux classée, celle du Français Pierre Gasly, partira seulement au 15e rang.
Son compatriote Esteban Ocon, n’a réalisé que le 18e chrono et démarrera en 20e et dernière position dimanche compte tenu de la pénalité de cinq places sur la grille dont il avait écopé après sa tentative de dépassement malheureuse sur son coéquipier à Monaco il y a deux semaines.
Avec AFP
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