©Photo Alain Jocard/AFP
Le 3ᵉ joueur mondial, Carlos Alcaraz, a remporté son premier Roland-Garros, dimanche, à Paris, en battant en finale 6-3, 2-6, 5-7, 6-1, 6-2 Alexander Zverev (4ᵉ) après 4h19 d'un match à rebondissements.
L'Espagnol, qui succède au Serbe Novak Djokovic au palmarès et va lui ravir la 2ᵉ place au classement ATP lundi, décroche son troisième titre du Grand Chelem, après ses triomphes à l'US Open 2022 et à Wimbledon 2023.
Monstre de précocité, il est à 21 ans et 1 mois le plus jeune vainqueur de Majeurs sur les trois surfaces de référence (dur, terre battue, gazon), devant Rafael Nadal (22 ans et 7 mois). Le tout après avoir été le plus jeune N°1 mondial de l'histoire à 19 ans, 4 mois et 6 jours.
Il est arrivé à Paris dans la peau d'un favori, malgré des doutes entourant sa condition physique, son bras droit ayant souffert d'un œdème musculaire qui l'a contraint à se ménager plusieurs semaines. Mais Alcaraz a assumé ce statut.
Sa quinzaine fut assez tranquille, jusqu'au duel remporté de haute lutte en demi-finale face à son rival générationnel, l'Italien Jannik Sinner (2-6, 6-3, 3-6, 6-4, 6-3).
Sa finale fut du même acabit face à Zverev, valeureux adversaire qui lui a mené la vie dure.
L'Allemand apparaissait en grande forme, dans le sillage de sa victoire au Masters 1000 de Rome précédant le tournoi. Fort mentalement, il a ainsi survécu à deux marathons en cinq sets, naviguant dans le tournoi avec, dans un coin de sa tête, le procès pour violences conjugales qui se déroule en parallèle à Berlin et qui s'est finalement clos vendredi sur un accord à l'amiable.
«Vamos!»
Mais pour sa deuxième finale d'un Grand Chelem, après celle, amèrement perdue, à l'US Open 2020 face à Dominic Thiem, alors qu'il avait été à deux points du sacre, Zverev est tombé sur le roc Alcaraz.
L'Espagnol est mieux entré dans le match, parvenant à prendre trois fois le service adverse pour mener au score.
Mais l'Allemand sait réagir après la perte du premier set, il l'a prouvé les trois fois où ça lui est arrivé dans ce tournoi. Et, comme Tallon Griekspoor, Holger Rune et Casper Ruud, Alcaraz en a fait les frais, pliant sous la première balle retrouvée de son rival.
Dans la troisième manche, distancé 5-2 par l'Espagnol, Zverev a trouvé les ressources pour renverser la situation, alignant cinq jeux d'affilée.
Alcaraz a vite su répondre au 4ᵉ set, profitant d'une baisse de régime de Zverev pour s'échapper 4-1, mais il a dû faire appel au physio pour lui masser la cuisse gauche. Cela ne l'a pas handicapé outre mesure, bien au contraire...
Sa cinquième manche fut étourdissante. Monstre de défense à décourager n'importe quel Panzer, il a réussi à s'emparer deux fois du service de son rival et à effacer cinq balles de débreak.
Le Murcien jouait comme un Martien et son «Vamos!» libérateur, allongé sur l'ocre pour célébrer son triomphe, rappelait furieusement celui d'un illustre prédécesseur nommé Rafael Nadal.
Avec AFP
L'Espagnol, qui succède au Serbe Novak Djokovic au palmarès et va lui ravir la 2ᵉ place au classement ATP lundi, décroche son troisième titre du Grand Chelem, après ses triomphes à l'US Open 2022 et à Wimbledon 2023.
Monstre de précocité, il est à 21 ans et 1 mois le plus jeune vainqueur de Majeurs sur les trois surfaces de référence (dur, terre battue, gazon), devant Rafael Nadal (22 ans et 7 mois). Le tout après avoir été le plus jeune N°1 mondial de l'histoire à 19 ans, 4 mois et 6 jours.
Il est arrivé à Paris dans la peau d'un favori, malgré des doutes entourant sa condition physique, son bras droit ayant souffert d'un œdème musculaire qui l'a contraint à se ménager plusieurs semaines. Mais Alcaraz a assumé ce statut.
Sa quinzaine fut assez tranquille, jusqu'au duel remporté de haute lutte en demi-finale face à son rival générationnel, l'Italien Jannik Sinner (2-6, 6-3, 3-6, 6-4, 6-3).
Sa finale fut du même acabit face à Zverev, valeureux adversaire qui lui a mené la vie dure.
L'Allemand apparaissait en grande forme, dans le sillage de sa victoire au Masters 1000 de Rome précédant le tournoi. Fort mentalement, il a ainsi survécu à deux marathons en cinq sets, naviguant dans le tournoi avec, dans un coin de sa tête, le procès pour violences conjugales qui se déroule en parallèle à Berlin et qui s'est finalement clos vendredi sur un accord à l'amiable.
«Vamos!»
Mais pour sa deuxième finale d'un Grand Chelem, après celle, amèrement perdue, à l'US Open 2020 face à Dominic Thiem, alors qu'il avait été à deux points du sacre, Zverev est tombé sur le roc Alcaraz.
L'Espagnol est mieux entré dans le match, parvenant à prendre trois fois le service adverse pour mener au score.
Mais l'Allemand sait réagir après la perte du premier set, il l'a prouvé les trois fois où ça lui est arrivé dans ce tournoi. Et, comme Tallon Griekspoor, Holger Rune et Casper Ruud, Alcaraz en a fait les frais, pliant sous la première balle retrouvée de son rival.
Dans la troisième manche, distancé 5-2 par l'Espagnol, Zverev a trouvé les ressources pour renverser la situation, alignant cinq jeux d'affilée.
Alcaraz a vite su répondre au 4ᵉ set, profitant d'une baisse de régime de Zverev pour s'échapper 4-1, mais il a dû faire appel au physio pour lui masser la cuisse gauche. Cela ne l'a pas handicapé outre mesure, bien au contraire...
Sa cinquième manche fut étourdissante. Monstre de défense à décourager n'importe quel Panzer, il a réussi à s'emparer deux fois du service de son rival et à effacer cinq balles de débreak.
Le Murcien jouait comme un Martien et son «Vamos!» libérateur, allongé sur l'ocre pour célébrer son triomphe, rappelait furieusement celui d'un illustre prédécesseur nommé Rafael Nadal.
Avec AFP
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