Du 12 juin au 12 juillet 2024, la galerie Janine Rubeiz à Beyrouth accueille The Harvest, la nouvelle exposition de l'artiste visuelle libanaise Dalia Baassiri. Le vernissage aura lieu le mercredi 12 juin, de 17h à 20h.
Dalia Baassiri, artiste libanaise née à Sidon en 1981, a acquis une renommée internationale grâce à ses œuvres exposées dans son pays natal et à l’étranger. Sa première exposition solo au Liban, Wiped Off, s’est tenue en 2017 à la galerie Janine Rubeiz, où son travail est exposé en permanence. Diplômée en design graphique de l’Université américaine de Beyrouth en 2003 et titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du Chelsea College of Arts de Londres en 2012, Baassiri puise son inspiration dans son expérience de la guerre civile au Liban. Elle explore la relation complexe avec un pays en conflit perpétuel, cherchant refuge et réponses dans l’intimité de son foyer. «Le monde domestique, de la poussière aux murs et tout ce qui se trouve entre les deux, est devenu le terrain le plus fertile pour le discours artistique.»
Son travail interdisciplinaire, allant du dessin et de la peinture à la sculpture, a été récompensé par Fabriano, Maraya et le Lebanese Web Design. Finaliste du Celeste Prize à Londres en 2017 et de l’Arte Laguna Prize à Venise en 2019, Baassiri a également bénéficié de résidences artistiques prestigieuses, notamment à l’Espronceda Institute of Art and Culture à Barcelone en 2018, où elle a présenté son exposition solo Vesuvius.
Dalia Baassiri «When the Season Returns I» 2023.
En 2021, invitée à participer au projet «Cities Under Quarantine: the Mailbox Project» de Dongola Books, Baassiri a rejoint 58 autres artistes du monde entier dans la création d’un carnet fait main, exposé au Mathaf: musée arabe d’art moderne à Doha, au Qatar, d’octobre 2023 à mai 2024. L’année suivante, son œuvre Mount Neverest a été acquise par la Barjeel Art Foundation à Charjah, aux Émirats arabes unis.
Sa deuxième exposition solo, The Harvest, présentée à la galerie Janine Rubeiz à Beyrouth du 12 juin au 12 juillet 2024, est le fruit d’une résidence de quatre mois à Ashkal Alwan. Baassiri y expose un nouveau corpus d’œuvres, composé de fragments collectés au cours des trois dernières années: «Des éléments, principalement des fragments de mur du bâtiment Fayyad face au port de Beyrouth après l’explosion, des bougies brûlées laissées après les prières à Harissa et des branches d’arbres cassées éparpillées dans les rues de Beyrouth, coupées intentionnellement pour faire du charbon de bois pour les fumeurs de chicha.» Ces éléments, considérés comme différentes formes de «vulnérabilité», ont été assemblés en compositions révélant leurs propriétés intrinsèques.
Le processus de récolte de Baassiri, «long et méticuleux», témoigne de son obsession pour les entités fragiles, qu’elle identifie comme «les matières premières de [son] travail». En leur donnant une nouvelle vie, elle soulève des questions profondes sur la contagion de la vulnérabilité et l’influence de l’environnement sur l’individu. «Tandis que je continue ma recherche pour trouver des réponses à ces questions, je tiens à exprimer ma gratitude à Ashkal Alwan pour les quatre mois de résidence dans leurs nouveaux locaux à Mar Mikhael, où la plupart des œuvres ont été créées, et à Gaby Maamari pour ses conseils avisés sur la préservation des substances délicates.»
Dalia Baassiri «When the Season Returns XII 2023»
Dalia Baassiri, artiste libanaise née à Sidon en 1981, a acquis une renommée internationale grâce à ses œuvres exposées dans son pays natal et à l’étranger. Sa première exposition solo au Liban, Wiped Off, s’est tenue en 2017 à la galerie Janine Rubeiz, où son travail est exposé en permanence. Diplômée en design graphique de l’Université américaine de Beyrouth en 2003 et titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du Chelsea College of Arts de Londres en 2012, Baassiri puise son inspiration dans son expérience de la guerre civile au Liban. Elle explore la relation complexe avec un pays en conflit perpétuel, cherchant refuge et réponses dans l’intimité de son foyer. «Le monde domestique, de la poussière aux murs et tout ce qui se trouve entre les deux, est devenu le terrain le plus fertile pour le discours artistique.»
Son travail interdisciplinaire, allant du dessin et de la peinture à la sculpture, a été récompensé par Fabriano, Maraya et le Lebanese Web Design. Finaliste du Celeste Prize à Londres en 2017 et de l’Arte Laguna Prize à Venise en 2019, Baassiri a également bénéficié de résidences artistiques prestigieuses, notamment à l’Espronceda Institute of Art and Culture à Barcelone en 2018, où elle a présenté son exposition solo Vesuvius.
Dalia Baassiri «When the Season Returns I» 2023.
En 2021, invitée à participer au projet «Cities Under Quarantine: the Mailbox Project» de Dongola Books, Baassiri a rejoint 58 autres artistes du monde entier dans la création d’un carnet fait main, exposé au Mathaf: musée arabe d’art moderne à Doha, au Qatar, d’octobre 2023 à mai 2024. L’année suivante, son œuvre Mount Neverest a été acquise par la Barjeel Art Foundation à Charjah, aux Émirats arabes unis.
Sa deuxième exposition solo, The Harvest, présentée à la galerie Janine Rubeiz à Beyrouth du 12 juin au 12 juillet 2024, est le fruit d’une résidence de quatre mois à Ashkal Alwan. Baassiri y expose un nouveau corpus d’œuvres, composé de fragments collectés au cours des trois dernières années: «Des éléments, principalement des fragments de mur du bâtiment Fayyad face au port de Beyrouth après l’explosion, des bougies brûlées laissées après les prières à Harissa et des branches d’arbres cassées éparpillées dans les rues de Beyrouth, coupées intentionnellement pour faire du charbon de bois pour les fumeurs de chicha.» Ces éléments, considérés comme différentes formes de «vulnérabilité», ont été assemblés en compositions révélant leurs propriétés intrinsèques.
Le processus de récolte de Baassiri, «long et méticuleux», témoigne de son obsession pour les entités fragiles, qu’elle identifie comme «les matières premières de [son] travail». En leur donnant une nouvelle vie, elle soulève des questions profondes sur la contagion de la vulnérabilité et l’influence de l’environnement sur l’individu. «Tandis que je continue ma recherche pour trouver des réponses à ces questions, je tiens à exprimer ma gratitude à Ashkal Alwan pour les quatre mois de résidence dans leurs nouveaux locaux à Mar Mikhael, où la plupart des œuvres ont été créées, et à Gaby Maamari pour ses conseils avisés sur la préservation des substances délicates.»
Dalia Baassiri «When the Season Returns XII 2023»
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