©(Photo : Piero CRUCIATTI / AFP)
Les dirigeants du G7 se réunissent à partir de jeudi en Italie où ils vont tenter de s'accorder sur un mécanisme permettant l'utilisation des actifs russes gelés pour aider l'Ukraine à se défendre.
Sous présidence italienne, le «Groupe des 7» (États-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) se retrouve dans la luxueuse station balnéaire de Borgo Egnazia, dans les Pouilles (sud).
Face au spectre d'un retour à la Maison-Blanche de Donald Trump et l'incertitude autour des conséquences de son élection pour l'Ukraine, le G7 veut sécuriser le financement de son aide militaire à Kiev.
Le G7 espère parvenir à un consensus sur l'utilisation des actifs russes gelés par les Occidentaux pour fournir à l'Ukraine un soutien budgétaire et l'aider à reconstruire le pays.
Les pays de l'Union européenne ont adopté début mai un accord pour saisir les revenus provenant des avoirs de la Russie gelés afin d'armer l'Ukraine, une manne représentant entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an.
Les États-Unis veulent toutefois aller plus loin et ont mis la pression sur les pays du G7 pour se rallier à un méga-prêt d'environ 50 milliards de dollars garanti par les futurs intérêts générés par les actifs russes immobilisés.
Mais de nombreuses questions demeurent, notamment celle de savoir qui émettrait la dette et ce qui se passerait si les avoirs étaient débloqués dans l'éventualité d'un accord de paix.
Le pape François invité
Washington a en outre annoncé mercredi une nouvelle salve de sanctions visant à freiner l'effort de guerre russe en Ukraine, en ciblant des entités situées en Russie et dans des pays comme la Chine, la Turquie et les Émirats arabes unis.
En déplacement à Berlin mardi, puis en Arabie saoudite, mercredi, Volodymyr Zelensky, a appelé ses alliés à augmenter leurs livraisons de moyens anti-aériens. Il se rendra ensuite en Suisse pour une «Conférence sur la paix en Ukraine» qui rassemblera samedi et dimanche plus de 90 pays et organisations, mais ni la Russie ni la Chine.
Outre les dirigeants du G7, ont été conviés en Italie le pape François, le Premier ministre indien Narendra Modi, le roi Abdallah II de Jordanie, les présidents turc Recep Tayyip Erdogan, argentin Javier Milei et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Autre sujet sensible pour Washington et ses alliés du G7, les tensions avec la Chine, soutien de Moscou et dont Américains et Européens dénoncent les surcapacités industrielles qui inondent leurs marchés de produits subventionnés à bas prix.
Accusant notamment Pékin de doper illégalement ses constructeurs de véhicules électriques, la Commission européenne a menacé mercredi d'imposer des droits de douane supplémentaires.
Mais les Occidentaux doivent s'assurer de ne pas prendre de mesures contreproductives qui nuiraient à ceux d'entre eux parmi les plus exposés. L'Allemagne, qui exporte plus de 200.000 voitures par an en Chine, dit ainsi craindre une «guerre commerciale».
Le secrétaire général des Nations unies s'est alarmé mercredi des «divisions» entre les deux blocs, «nourries par des rivalités géopolitiques».
La guerre à Gaza
«Les nouvelles barrières douanières introduites chaque année ont presque doublé depuis 2019», a déploré Antonio Guterres, qui participera lui aussi au G7.
Selon un responsable européen, le sommet des Pouilles doit servir à «coordonner» la stratégie du G7 sur ce dossier qui sera au menu des débats vendredi.
Enfin, la guerre à Gaza devrait occuper une partie des séances de travail et des nombreux entretiens bilatéraux en marge du sommet.
Sous présidence italienne, le «Groupe des 7» (États-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) se retrouve dans la luxueuse station balnéaire de Borgo Egnazia, dans les Pouilles (sud).
Face au spectre d'un retour à la Maison-Blanche de Donald Trump et l'incertitude autour des conséquences de son élection pour l'Ukraine, le G7 veut sécuriser le financement de son aide militaire à Kiev.
Le G7 espère parvenir à un consensus sur l'utilisation des actifs russes gelés par les Occidentaux pour fournir à l'Ukraine un soutien budgétaire et l'aider à reconstruire le pays.
Les pays de l'Union européenne ont adopté début mai un accord pour saisir les revenus provenant des avoirs de la Russie gelés afin d'armer l'Ukraine, une manne représentant entre 2,5 et 3 milliards d'euros par an.
Les États-Unis veulent toutefois aller plus loin et ont mis la pression sur les pays du G7 pour se rallier à un méga-prêt d'environ 50 milliards de dollars garanti par les futurs intérêts générés par les actifs russes immobilisés.
Mais de nombreuses questions demeurent, notamment celle de savoir qui émettrait la dette et ce qui se passerait si les avoirs étaient débloqués dans l'éventualité d'un accord de paix.
Le pape François invité
Washington a en outre annoncé mercredi une nouvelle salve de sanctions visant à freiner l'effort de guerre russe en Ukraine, en ciblant des entités situées en Russie et dans des pays comme la Chine, la Turquie et les Émirats arabes unis.
En déplacement à Berlin mardi, puis en Arabie saoudite, mercredi, Volodymyr Zelensky, a appelé ses alliés à augmenter leurs livraisons de moyens anti-aériens. Il se rendra ensuite en Suisse pour une «Conférence sur la paix en Ukraine» qui rassemblera samedi et dimanche plus de 90 pays et organisations, mais ni la Russie ni la Chine.
Outre les dirigeants du G7, ont été conviés en Italie le pape François, le Premier ministre indien Narendra Modi, le roi Abdallah II de Jordanie, les présidents turc Recep Tayyip Erdogan, argentin Javier Milei et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Autre sujet sensible pour Washington et ses alliés du G7, les tensions avec la Chine, soutien de Moscou et dont Américains et Européens dénoncent les surcapacités industrielles qui inondent leurs marchés de produits subventionnés à bas prix.
Accusant notamment Pékin de doper illégalement ses constructeurs de véhicules électriques, la Commission européenne a menacé mercredi d'imposer des droits de douane supplémentaires.
Mais les Occidentaux doivent s'assurer de ne pas prendre de mesures contreproductives qui nuiraient à ceux d'entre eux parmi les plus exposés. L'Allemagne, qui exporte plus de 200.000 voitures par an en Chine, dit ainsi craindre une «guerre commerciale».
Le secrétaire général des Nations unies s'est alarmé mercredi des «divisions» entre les deux blocs, «nourries par des rivalités géopolitiques».
La guerre à Gaza
«Les nouvelles barrières douanières introduites chaque année ont presque doublé depuis 2019», a déploré Antonio Guterres, qui participera lui aussi au G7.
Selon un responsable européen, le sommet des Pouilles doit servir à «coordonner» la stratégie du G7 sur ce dossier qui sera au menu des débats vendredi.
Enfin, la guerre à Gaza devrait occuper une partie des séances de travail et des nombreux entretiens bilatéraux en marge du sommet.
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