©(Fadel Senna / AFP)
Climatisation, revêtement des sols, sensibilisation: les autorités saoudiennes multiplient les mesures pour aider les pèlerins de La Mecque à surmonter la chaleur écrasante, mais les scientifiques avertissent que le réchauffement climatique pourrait rendre ces efforts insuffisants.
Les aménagements réalisés ces dernières années dans les lieux saints y sont sans doute aussi pour quelque chose. Autour de la Kaaba, structure cubique noire vers laquelle les musulmans se tournent pour prier, des espaces climatisés permettent désormais aux pèlerins de se rafraîchir, tandis que le chemin entre Safa et Marwa, l'un des rituels du hajj, s'effectue désormais en intérieur.
Des routes empruntées par les fidèles ont également été recouvertes d'une matière blanche, qui permet de réduire la température de l’asphalte de 20%, selon les autorités.
Sans oublier les brumisateurs installés sur la place centrale, la distribution d'eau et d'ombrelles, les conseils prodigués par des bénévoles, et les galeries marchandes qui permettent aux fidèles de se mettre au frais entre deux prières.
«Marathon»
Mais aux alentours de La Mecque, des étapes essentielles du hajj, comme la prière sur le mont Arafat samedi, se déroulent toujours en plein air, sous un soleil de plomb et des températures prévues autour de 44 degrés cette année, en hausse constante ces dernières décennies.
Les pèlerins, notamment les plus fragiles, «sont exposés au risque d'épuisement ou de coups de chaleurs, qui sont dangereux», reconnait le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, Mohammed al-Abdulali.
Selon lui, plus de 10.000 cas de maladies liées à la chaleur ont été recensés l'année dernière durant le hajj, dont 10% de coups de chaleur, la forme la plus grave.
Les chercheurs saoudiens soulignent toutefois que les températures à La Mecque ont augmenté de 0,4° C à chaque décennie, et que ce réchauffement «exceptionnel», causé principalement par les énergies fossiles, pourrait ne pas être atténué par les stratégies mises en place.
Avec AFP
Les aménagements réalisés ces dernières années dans les lieux saints y sont sans doute aussi pour quelque chose. Autour de la Kaaba, structure cubique noire vers laquelle les musulmans se tournent pour prier, des espaces climatisés permettent désormais aux pèlerins de se rafraîchir, tandis que le chemin entre Safa et Marwa, l'un des rituels du hajj, s'effectue désormais en intérieur.
Des routes empruntées par les fidèles ont également été recouvertes d'une matière blanche, qui permet de réduire la température de l’asphalte de 20%, selon les autorités.
Sans oublier les brumisateurs installés sur la place centrale, la distribution d'eau et d'ombrelles, les conseils prodigués par des bénévoles, et les galeries marchandes qui permettent aux fidèles de se mettre au frais entre deux prières.
«Marathon»
Mais aux alentours de La Mecque, des étapes essentielles du hajj, comme la prière sur le mont Arafat samedi, se déroulent toujours en plein air, sous un soleil de plomb et des températures prévues autour de 44 degrés cette année, en hausse constante ces dernières décennies.
Les pèlerins, notamment les plus fragiles, «sont exposés au risque d'épuisement ou de coups de chaleurs, qui sont dangereux», reconnait le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, Mohammed al-Abdulali.
Selon lui, plus de 10.000 cas de maladies liées à la chaleur ont été recensés l'année dernière durant le hajj, dont 10% de coups de chaleur, la forme la plus grave.
Les chercheurs saoudiens soulignent toutefois que les températures à La Mecque ont augmenté de 0,4° C à chaque décennie, et que ce réchauffement «exceptionnel», causé principalement par les énergies fossiles, pourrait ne pas être atténué par les stratégies mises en place.
Avec AFP
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