©Odd Andersen / AFP
Quadruple championne du monde et triple championne d'Europe, l'Allemagne veut se mettre sur orbite pour «son» Euro-2024 à domicile vendredi à Munich (21h00) contre l'Écosse, afin de faire oublier ses trois échecs consécutifs cuisants depuis 2018 et retrouver son lustre de la décennie 2006/16.
Habituée à la lutte dans le dernier carré de tous les grands tournois entre 2006 et 2016, l'Allemagne connaît depuis le Mondial-2018 un creux inédit dans son histoire avec des éliminations dès le premier tour des Coupes du monde 2018 et 2022, et en huitièmes de finale à l'Euro il y a trois ans.
Un déclassement qui a connu son paroxysme en septembre 2023 avec la mise à l'écart du sélectionneur Hansi Flick, ce que la Fédération allemande de football (DFB) n'avait jamais fait par le passé.
L'arrivée fin septembre de Julian Nagelsmann, débarqué quelques mois plus tôt à la surprise générale par le Bayern Munich, a redonné du souffle à la Mannschaft. C'est notamment lui qui a été le grand artisan du retour en sélection de Toni Kroos.
Ironiquement, c'est dans l'antre du Bayern, où il s'est assis sur le banc pendant une saison et demie, de l'été 2021 à fin mars 2023, que l'aventure d'un renouveau de la sélection allemande doit débuter vendredi.
Ces derniers jours, il a assumé de parler de ce rêve pour l'instant encore lointain, à savoir remporter la compétition. «On devrait en rêver et puis réfléchir à ce que ça signifie de se trouver en finale ou même de la gagner», a expliqué Nagelsmann en conférence de presse en amont du début du tournoi à domicile.
Contre l'Écosse vendredi pour le match d'ouverture, l'Allemagne d'Ilkay Gündogan veut lancer un message à toute la concurrence, et se mettre sur orbite pour revivre un nouveau «Sommermärchen», ce conte de fées de l'été 2006 qui avait propulsé l'Allemagne en demi-finale de sa Coupe du monde.
«Ça peut être l'allumage initial» de la fusée, veut croire Thomas Müller, l'un des trois derniers rescapés du titre mondial de 2014 avec Manuel Neuer et Toni Kroos. «Ça défait les chaînes», a-t-il ajouté, lui qui est désormais réduit à un rôle de remplaçant.
«Ça peut nous porter sur l'ensemble du tournoi. La responsabilité nous en incombe», a souligné le capitaine de la Mannschaft, Ilkay Gündogan, symbole d'une Allemagne aux origines multiples, lui qui est né de parents turcs. En 2006, la victoire 4 à 2 contre le Costa Rica avait idéalement lancé les joueurs de Jürgen Klinsmann dans le tournoi.
Même si un succès d'entrée dans la compétition ne lui apporte aucune garantie pour la suite, chaque fois que l'Allemagne est allée au bout d'un Mondial (1954, 1974, 1990, 2014) ou d'un Euro (1972, 1980, 1996), elle a remporté sa première rencontre.
Cette fois-ci, l'adversaire sera d'un autre calibre. Certes l'Écosse n'est pas réputée pour être l'un des cadors européens, elle n'est d'ailleurs jamais parvenue à sortir de la phase de groupe d'un Championnat d'Europe ou d'une Coupe du monde.
Mais en phase de qualifications en 2023, surtout lors des premières rencontres au printemps, elle a battu la Norvège d'Erling Haaland (2-1 en Scandinavie) et surtout la Roja espagnole (2-0), toujours dans les listes des prétendants au titre.
La fin de la phase de qualifications a été bien plus balbutiante, et les derniers matches de préparation n'ont pas apporté d'éléments rassurants (nul contre la Finlande, victoire compliquée contre Gibraltar).
Néanmoins, et bien que le tournoi se déroule en Allemagne, la «Tartan Army» va pouvoir compter sur une marée écossaise tout au long du tournoi, jusqu'à 200.000 supporters étant attendus dans les rues allemandes pour cette nation britannique de 5,5 millions d'habitants.
Jeudi, à la veille du match d'ouverture, ils étaient déjà 40.000 présents à Munich selon la police locale.
Avec AFP
Habituée à la lutte dans le dernier carré de tous les grands tournois entre 2006 et 2016, l'Allemagne connaît depuis le Mondial-2018 un creux inédit dans son histoire avec des éliminations dès le premier tour des Coupes du monde 2018 et 2022, et en huitièmes de finale à l'Euro il y a trois ans.
Un déclassement qui a connu son paroxysme en septembre 2023 avec la mise à l'écart du sélectionneur Hansi Flick, ce que la Fédération allemande de football (DFB) n'avait jamais fait par le passé.
L'arrivée fin septembre de Julian Nagelsmann, débarqué quelques mois plus tôt à la surprise générale par le Bayern Munich, a redonné du souffle à la Mannschaft. C'est notamment lui qui a été le grand artisan du retour en sélection de Toni Kroos.
Ironiquement, c'est dans l'antre du Bayern, où il s'est assis sur le banc pendant une saison et demie, de l'été 2021 à fin mars 2023, que l'aventure d'un renouveau de la sélection allemande doit débuter vendredi.
Ces derniers jours, il a assumé de parler de ce rêve pour l'instant encore lointain, à savoir remporter la compétition. «On devrait en rêver et puis réfléchir à ce que ça signifie de se trouver en finale ou même de la gagner», a expliqué Nagelsmann en conférence de presse en amont du début du tournoi à domicile.
«L'allumage initial» de la fusée
Contre l'Écosse vendredi pour le match d'ouverture, l'Allemagne d'Ilkay Gündogan veut lancer un message à toute la concurrence, et se mettre sur orbite pour revivre un nouveau «Sommermärchen», ce conte de fées de l'été 2006 qui avait propulsé l'Allemagne en demi-finale de sa Coupe du monde.
«Ça peut être l'allumage initial» de la fusée, veut croire Thomas Müller, l'un des trois derniers rescapés du titre mondial de 2014 avec Manuel Neuer et Toni Kroos. «Ça défait les chaînes», a-t-il ajouté, lui qui est désormais réduit à un rôle de remplaçant.
«Ça peut nous porter sur l'ensemble du tournoi. La responsabilité nous en incombe», a souligné le capitaine de la Mannschaft, Ilkay Gündogan, symbole d'une Allemagne aux origines multiples, lui qui est né de parents turcs. En 2006, la victoire 4 à 2 contre le Costa Rica avait idéalement lancé les joueurs de Jürgen Klinsmann dans le tournoi.
Même si un succès d'entrée dans la compétition ne lui apporte aucune garantie pour la suite, chaque fois que l'Allemagne est allée au bout d'un Mondial (1954, 1974, 1990, 2014) ou d'un Euro (1972, 1980, 1996), elle a remporté sa première rencontre.
Cette fois-ci, l'adversaire sera d'un autre calibre. Certes l'Écosse n'est pas réputée pour être l'un des cadors européens, elle n'est d'ailleurs jamais parvenue à sortir de la phase de groupe d'un Championnat d'Europe ou d'une Coupe du monde.
Mais en phase de qualifications en 2023, surtout lors des premières rencontres au printemps, elle a battu la Norvège d'Erling Haaland (2-1 en Scandinavie) et surtout la Roja espagnole (2-0), toujours dans les listes des prétendants au titre.
La fin de la phase de qualifications a été bien plus balbutiante, et les derniers matches de préparation n'ont pas apporté d'éléments rassurants (nul contre la Finlande, victoire compliquée contre Gibraltar).
Néanmoins, et bien que le tournoi se déroule en Allemagne, la «Tartan Army» va pouvoir compter sur une marée écossaise tout au long du tournoi, jusqu'à 200.000 supporters étant attendus dans les rues allemandes pour cette nation britannique de 5,5 millions d'habitants.
Jeudi, à la veille du match d'ouverture, ils étaient déjà 40.000 présents à Munich selon la police locale.
Avec AFP
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