Euro-2024: que la fête commence!

C’est le grand jour. Ce vendredi soir, à l’Allianz Arena de Munich, le match Allemagne-Écosse ouvre le grand bal de l’Euro 2024. Les organisateurs sont fin prêts à accueillir les supporters qui affluent déjà en masse. Dans les dix villes hôtes, la fête a déjà commencé.
À quelques heures du coup d'envoi, le cœur de l’Allemagne a commencé à battre au rythme de l'Euro 2024. Le gratin du football européen s’est donné rendez-vous du 14 juin au 14 juillet en Allemagne pour la grande messe qui passionne les foules et focalise les attentions aux quatre coins du monde. Une compétition à laquelle prendront part 24 équipes, qui disputeront 51 rencontres avec en ligne de mire un objectif ultime, celui de détrôner la Squadra Azzurra, championne en titre.
La pression commence à monter surtout pour l’Allemagne qui connaît une disette depuis dix ans, un vrai trou noir pour cette grande nation du football. Le premier match contre l'Écosse, vendredi à Munich, est crucial pour la Mannschaft, tant sur le plan mental que sportif.
Finale avant la lettre
Cela dit, l’attraction du premier tour sera ailleurs. Le choc entre l’Italie et l’Espagne, affiche de la finale de l’Euro-2012 remportée par la Roja, du huitième de finale de l’Euro-2016 à l’avantage de la Nazionale et de la demi-finale de l’Euro-2021 encore une fois victorieuse pour les Italiens, se déroulera le 20 juin à Gelsenkirchen. Malgré quelques doutes sur leur forme, les Azzurri restent des compétiteurs redoutables. Véritable finale avant la lettre, cette rencontre constitue d’ores et déjà la principale attraction de la phase de poules.
Derrière les deux nations phares du football européen (3 titres pour l’Espagne, 2 pour l’Italie), la Croatie, emmenée par son inusable milieu de terrain de génie Luka Modric, voudra également avoir son mot à dire. L’Albanie aura bien du mal à exister, même si elle a dominé son groupe de qualifications aux dépens de la République tchèque, obligeant la Pologne de Robert Lewandowski à en passer par des barrages.


S’ils en sortent qualifiés, à l’issue des deux joutes programmées les 21 et 26 mars, les Polonais viendront rendre le groupe D de l’équipe de France encore plus compliqué qu’il ne l’est déjà. Kylian Mbappé et les siens ont, en effet, hérité des Pays-Bas, qu’ils ont certes battus à deux reprises lors de la phase de qualification, et de l’Autriche pour leur entrée dans la compétition.
Également favorite de cet Euro, l’Angleterre de Harry Kane et Jude Bellingham retrouvera le Danemark le 20 juin à Francfort, pour un remake de la demi-finale de l’Euro-2021 difficilement gagnée par les Three Lions en prolongations. Elle devrait avoir plus de marge encore contre la Slovénie et la Serbie.
Troisième cador européen, du fait de son palmarès (champion d’Europe en 2016) et de son impeccable parcours de qualification (10 victoires en 10 matches), le Portugal de Cristiano Ronaldo a été épargné par le sort. Il affrontera la République tchèque, la Turquie et un barragiste issue de la voie C, la plus faible (Géorgie, Luxembourg, Grèce ou Kazakhstan).
L'Allemagne à la croisée des chemins
L'Allemagne est une équipe en quête de rédemption. Depuis leur triomphe en 2014, les Allemands ont essuyé une série de déconvenues, notamment une sortie prématurée en Coupe du monde 2018, une autre, non moins prématurée en 2022 et une performance en demi-teinte à l'Euro 2020. Malgré un palmarès riche, l’Allemagne traverse une période de transition et de remises en question. Autant dire que les supporters de la Mannschaft l’attendent au tournant.
Heureusement, le pays-hôte s’en sort bien avec un tirage qui lui a réservé l’Écosse pour le match d’ouverture. L’Allemagne enchaînera ensuite avec la Hongrie et la Suisse.
«Ce sera un joli début à Munich contre les Écossais et les autres rencontres seront aussi passionnantes. Ce n’est pas un groupe 'de la mort', mais c’est un bon groupe», a déclaré le sélectionneur de l’Allemagne, Julian Nagelsmann. Mais attention à l’excès de confiance. Les matchs d’ouverture sont connus pour être un piège à favoris. L’historique des grandes compétitions en témoigne. Sortant d’une longue période de qualifications et de préparation, les équipes ont hâte d’en découdre sur le terrain. L’heure de la vérité est (enfin) arrivée.
Rien ne va plus. Que la fête commence!
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