©Des feux d'artifice éclatent alors que des policiers se tiennent prêts à intervenir lors de manifestations à Roubaix, dans le nord de la France, le 30 juin 2023. (Photo Kenzo TRIBOUILLARD / AFP)
Quelque 21.000 policiers et gendarmes mobiles vont être déployés pour encadrer les manifestations contre l'extrême droite ce week-end dans toute la France, a appris vendredi l'AFP de source policière.
Le dispositif comptera «21.000 forces de l'ordre dans toute la France, avec 45 unités de forces mobiles – CRS et gendarmes mobiles – ajoutés aux effectifs territoriaux, soit l'équivalent de 18.000 forces de l'ordre», a-t-on précisé de même source.
À l'initiative de cinq confédérations syndicales et de nombreuses associations, l'ensemble de la gauche est appelé à défiler ce week-end à travers la France dans l'espoir de créer une mobilisation des électeurs pour empêcher l'avènement d'une majorité d'extrême droite à l'Assemblée nationale.
La mobilisation comprendra 150 actions à travers le pays, avec 300.000 à 350.000 personnes attendues, selon une autre source policière.
À Paris, le cortège s'élancera à partir de 14h00 de la place de la République en direction de Nation, via Bastille. Quelque 50.000 à 100.000 participants sont attendus samedi à Paris, selon les estimations de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP).
Tout au long de la semaine, des manifestations ont eu lieu, notamment en région.
Dans un télégramme adressé vendredi aux préfets, consulté par l'AFP, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, rappelle que la «période qui conduit au scrutin est caractérisée par des appels à des manifestations de voie publique, susceptibles d'entraîner des troubles grave à l'ordre public».
«Les premières réactions constatées, notamment de l'ultragauche, conduisent les services de renseignement à considérer la période préélectorale et celle suivant le scrutin comme extrêmement sensibles. Ces réactions peuvent faire naître de violents affrontements entre ultradroite (2.700 individus suivis) et ultragauche (5.500 individus suivis)», écrit M. Darmanin.
«Vous devez particulièrement être attentif à la protection des personnes et des biens pour garantir, avec tact mais fermeté, l'ordre républicain», conclut le ministre.
Avec AFP
Le dispositif comptera «21.000 forces de l'ordre dans toute la France, avec 45 unités de forces mobiles – CRS et gendarmes mobiles – ajoutés aux effectifs territoriaux, soit l'équivalent de 18.000 forces de l'ordre», a-t-on précisé de même source.
À l'initiative de cinq confédérations syndicales et de nombreuses associations, l'ensemble de la gauche est appelé à défiler ce week-end à travers la France dans l'espoir de créer une mobilisation des électeurs pour empêcher l'avènement d'une majorité d'extrême droite à l'Assemblée nationale.
La mobilisation comprendra 150 actions à travers le pays, avec 300.000 à 350.000 personnes attendues, selon une autre source policière.
À Paris, le cortège s'élancera à partir de 14h00 de la place de la République en direction de Nation, via Bastille. Quelque 50.000 à 100.000 participants sont attendus samedi à Paris, selon les estimations de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP).
Tout au long de la semaine, des manifestations ont eu lieu, notamment en région.
Dans un télégramme adressé vendredi aux préfets, consulté par l'AFP, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, rappelle que la «période qui conduit au scrutin est caractérisée par des appels à des manifestations de voie publique, susceptibles d'entraîner des troubles grave à l'ordre public».
«Les premières réactions constatées, notamment de l'ultragauche, conduisent les services de renseignement à considérer la période préélectorale et celle suivant le scrutin comme extrêmement sensibles. Ces réactions peuvent faire naître de violents affrontements entre ultradroite (2.700 individus suivis) et ultragauche (5.500 individus suivis)», écrit M. Darmanin.
«Vous devez particulièrement être attentif à la protection des personnes et des biens pour garantir, avec tact mais fermeté, l'ordre républicain», conclut le ministre.
Avec AFP
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