©LAURENCE GRIFFITHS KARIM JAAFAR / AFP
Après l'entrée en lice parfaite, vendredi, du pays-hôte, l'Allemagne, l'Euro-2024 accélère le rythme samedi avec trois matchs au programme, dont un premier choc très relevé entre l'Espagne, triple vainqueur de l'épreuve, et la Croatie.
Le coup d'envoi de cet Euro allemand, qui marque le retour à un format classique après l'édition 2021 éclatée entre 11 pays du continent, a été donné vendredi soir à Munich et il a été formidable.
Devant plus de 65.000 spectateurs et dans une ambiance festive, l'Allemagne a en effet plus que réussi ses débuts, avec une démonstration de force et d'enthousiasme contre l'Écosse, totalement dépassée (5-1).
Après la Mansschaft, qui fait plus que jamais figure de favorite de la compétition avec la France et l'Angleterre, ce sont plusieurs sérieux outsiders qui vont désormais disputer samedi leur premier match.
À 18h, au stade olympique de Berlin, l'Espagne et la Croatie vont ainsi s'affronter pour ce qui s'annonce comme le premier choc de très haut niveau de la compétition. Pour cette affiche, qui devient depuis quelques années un "classique" du football de sélection, difficile de déterminer un favori.
Modric se sent vieux
Du côté de l'Espagne, on comptera sur les (très) jeunes jambes des Barcelonais Pedri (21 ans) et surtout Lamine Yamal, sensation de la saison passée et qui deviendra, s'il joue, le plus jeune footballeur à disputer un match à l'Euro, à 16 ans et 11 mois.
L'ailier de la Roja n'était d'ailleurs même pas né quand le Croate Luka Modric a disputé sa première compétition internationale avec sa sélection, la Coupe du Monde 2006 en... Allemagne.
«Quand j'entends tout ça, je me sens vraiment vieux... Mais ce que je peux dire, c'est que les années ne comptent pas. On n'est jamais trop jeune ou trop vieux. Ce qui compte, c'est ce qu'on montre sur le terrain», a déclaré vendredi avec le sourire le petit stratège du Real Madrid et de la Croatie.
Face à l'Espagne, trois fois victorieuse du tournoi continental, en 1964, 2008 et 2012, la Croatie misera bien sûr sur Modric, mais pas seulement.
Forte de ses récents résultats sur la scène mondiale (finaliste de la Coupe du monde 2018 et troisième de l'édition 2022), l'équipe de Zlatko Dalic table comme toujours sur un milieu de terrain de haut niveau et sur quelques individualités de valeur mondiale, comme le défenseur de Manchester City, Josko Gvardiol. De quoi faire mieux que les 8ᵉ de finale atteints en 2016 et 2021?
Comme vendredi à Munich, l'ambiance devrait en tout cas être magnifique à Berlin. Les supporters de l'équipe au maillot à damier devraient notamment se compter par milliers dans la capitale, la communauté croate étant importante en Allemagne.
Nouveau miracle italien?
En 2021, justement, lors d'un tournoi repoussé d'un an à cause de la pandémie de Covid et disputé dans des stades à jauges réduites, c'est l'Italie qui s'était imposée, à la surprise générale, entre deux absences embarrassantes à la Coupe du monde.
Samedi, le champion remet son titre en jeu avec un premier match a priori à sa portée face à l'Albanie, dirigée par l'éphémère entraîneur lyonnais Sylvinho, à 22h (heure locale), à Dortmund. Mais les Azzurri sont dans le même groupe que l’Espagne et la Croatie, le B, probablement le plus relevé du tournoi. Pourront-ils s'en sortir?
Il y a trois ans, le sélectionneur Roberto Mancini avait tiré le meilleur d'un effectif au potentiel limité. Cette année, son successeur, Luciano Spalletti, aurait besoin d'un miracle du même genre pour aller au bout. Mais, avec Gianluigi Donnarumma dans les buts, Nicolo Barella au milieu de terrain et Federico Chiesa ou Gianluca Scamacca en attaque, l'Italie a tout de même quelques arguments.
Avant les deux matchs du groupe B, la première rencontre du jour, moins spectaculaire sur le papier, mettra aux prises la Hongrie et la Suisse à 16h (heure locale), dans le groupe A, celui de l'Allemagne.
Et, comme chaque match de l'Euro a quelque chose à offrir, il y aura tout de même quelques très beaux joueurs sur la pelouse de Cologne, comme les Suisses Granit Shaka et Xherdan Shaqiri ou le Hongrois Dominik Szoboszlai.
Avec AFP
Le coup d'envoi de cet Euro allemand, qui marque le retour à un format classique après l'édition 2021 éclatée entre 11 pays du continent, a été donné vendredi soir à Munich et il a été formidable.
Devant plus de 65.000 spectateurs et dans une ambiance festive, l'Allemagne a en effet plus que réussi ses débuts, avec une démonstration de force et d'enthousiasme contre l'Écosse, totalement dépassée (5-1).
Après la Mansschaft, qui fait plus que jamais figure de favorite de la compétition avec la France et l'Angleterre, ce sont plusieurs sérieux outsiders qui vont désormais disputer samedi leur premier match.
À 18h, au stade olympique de Berlin, l'Espagne et la Croatie vont ainsi s'affronter pour ce qui s'annonce comme le premier choc de très haut niveau de la compétition. Pour cette affiche, qui devient depuis quelques années un "classique" du football de sélection, difficile de déterminer un favori.
Modric se sent vieux
Du côté de l'Espagne, on comptera sur les (très) jeunes jambes des Barcelonais Pedri (21 ans) et surtout Lamine Yamal, sensation de la saison passée et qui deviendra, s'il joue, le plus jeune footballeur à disputer un match à l'Euro, à 16 ans et 11 mois.
L'ailier de la Roja n'était d'ailleurs même pas né quand le Croate Luka Modric a disputé sa première compétition internationale avec sa sélection, la Coupe du Monde 2006 en... Allemagne.
«Quand j'entends tout ça, je me sens vraiment vieux... Mais ce que je peux dire, c'est que les années ne comptent pas. On n'est jamais trop jeune ou trop vieux. Ce qui compte, c'est ce qu'on montre sur le terrain», a déclaré vendredi avec le sourire le petit stratège du Real Madrid et de la Croatie.
Face à l'Espagne, trois fois victorieuse du tournoi continental, en 1964, 2008 et 2012, la Croatie misera bien sûr sur Modric, mais pas seulement.
Forte de ses récents résultats sur la scène mondiale (finaliste de la Coupe du monde 2018 et troisième de l'édition 2022), l'équipe de Zlatko Dalic table comme toujours sur un milieu de terrain de haut niveau et sur quelques individualités de valeur mondiale, comme le défenseur de Manchester City, Josko Gvardiol. De quoi faire mieux que les 8ᵉ de finale atteints en 2016 et 2021?
Comme vendredi à Munich, l'ambiance devrait en tout cas être magnifique à Berlin. Les supporters de l'équipe au maillot à damier devraient notamment se compter par milliers dans la capitale, la communauté croate étant importante en Allemagne.
Nouveau miracle italien?
En 2021, justement, lors d'un tournoi repoussé d'un an à cause de la pandémie de Covid et disputé dans des stades à jauges réduites, c'est l'Italie qui s'était imposée, à la surprise générale, entre deux absences embarrassantes à la Coupe du monde.
Samedi, le champion remet son titre en jeu avec un premier match a priori à sa portée face à l'Albanie, dirigée par l'éphémère entraîneur lyonnais Sylvinho, à 22h (heure locale), à Dortmund. Mais les Azzurri sont dans le même groupe que l’Espagne et la Croatie, le B, probablement le plus relevé du tournoi. Pourront-ils s'en sortir?
Il y a trois ans, le sélectionneur Roberto Mancini avait tiré le meilleur d'un effectif au potentiel limité. Cette année, son successeur, Luciano Spalletti, aurait besoin d'un miracle du même genre pour aller au bout. Mais, avec Gianluigi Donnarumma dans les buts, Nicolo Barella au milieu de terrain et Federico Chiesa ou Gianluca Scamacca en attaque, l'Italie a tout de même quelques arguments.
Avant les deux matchs du groupe B, la première rencontre du jour, moins spectaculaire sur le papier, mettra aux prises la Hongrie et la Suisse à 16h (heure locale), dans le groupe A, celui de l'Allemagne.
Et, comme chaque match de l'Euro a quelque chose à offrir, il y aura tout de même quelques très beaux joueurs sur la pelouse de Cologne, comme les Suisses Granit Shaka et Xherdan Shaqiri ou le Hongrois Dominik Szoboszlai.
Avec AFP
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