Le métropolite Elias Audi a souligné que «le concept de victoire au Liban varie considérablement d'un groupe à l'autre, créant un fossé entre les parties» locales. Dans son homélie, dimanche, en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, au centre-ville de Beyrouth, Mgr Audi a estimé que «cette différence empêche une écriture objective de l'histoire du pays et la réconciliation avec le passé».
Le métropolite faisait allusion, entre autres, au concept de victoire, fréquemment mis en avant par le Hezbollah, dans sa rhétorique relative au conflit avec Israël, bien que le Liban ait subi des destructions massives à cause de ce conflit.
«Depuis toujours, il y a eu des individus et des groupes qui ne sont pas satisfaits de la réalité et qui cherchent à la déformer, voire à en créer une autre qui correspond à leurs intérêts. N'est-ce pas ce qui se passe chez nous depuis bien avant l'indépendance? Chaque partie interprète les événements selon ses inclinations et ses intérêts, ce qui entraîne différentes lectures d'un même événement, comme les crises des siècles passés, la guerre dévastatrice de 1975 et les nombreuses guerres que le Liban a connues, dans lesquelles certains voient des victoires et d'autres des défaites», a déploré Mgr Audi.
Il a dans ce sens insisté pour que «les dirigeants sages et intègres du Liban, et qui n'ont pas des intentions ou des intérêts cachés, se retrouvent pour s'entendre sur des principes clairs et sur des interprétations objectives des questions qui font l'objet de désaccords, y compris des articles constitutionnels».
Le métropolite faisait allusion, entre autres, au concept de victoire, fréquemment mis en avant par le Hezbollah, dans sa rhétorique relative au conflit avec Israël, bien que le Liban ait subi des destructions massives à cause de ce conflit.
«Depuis toujours, il y a eu des individus et des groupes qui ne sont pas satisfaits de la réalité et qui cherchent à la déformer, voire à en créer une autre qui correspond à leurs intérêts. N'est-ce pas ce qui se passe chez nous depuis bien avant l'indépendance? Chaque partie interprète les événements selon ses inclinations et ses intérêts, ce qui entraîne différentes lectures d'un même événement, comme les crises des siècles passés, la guerre dévastatrice de 1975 et les nombreuses guerres que le Liban a connues, dans lesquelles certains voient des victoires et d'autres des défaites», a déploré Mgr Audi.
Il a dans ce sens insisté pour que «les dirigeants sages et intègres du Liban, et qui n'ont pas des intentions ou des intérêts cachés, se retrouvent pour s'entendre sur des principes clairs et sur des interprétations objectives des questions qui font l'objet de désaccords, y compris des articles constitutionnels».
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