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- Du nord au sud, pas de répit dans la bande de Gaza
©(Omar AL-QATTAA / AFP)
L'armée israélienne a déclaré vendredi qu'elle menait des raids appuyés par des frappes aériennes dans le nord de la bande de Gaza, alors qu'elle avait déclaré que la structure de commandement du Hamas y avait été démantelée il y a plusieurs mois.
Appuyés par l'aviation, des soldats israéliens ont mené vendredi des opérations contre le Hamas dans la ville de Gaza, poussant des dizaines de milliers de personnes à la fuite, au 9ᵉ mois de la guerre qui fait craindre un embrasement régional.
L'offensive israélienne d'envergure à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël, le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien de 2,4 millions d'habitants, assiégé depuis le 9 octobre par Israël: l'eau et la nourriture manquent, de nombreux hôpitaux sont hors service, des quartiers entiers sont détruits et 37.765 personnes y ont été tuées selon des données du ministère de la Santé à Gaza.
Dans l'est de Gaza-ville (nord), l'armée a débuté jeudi une opération à Choujaïya avec des tirs d'artillerie et d'hélicoptères.
Dans un communiqué, les brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, ont indiqué vendredi être «engagées dans des affrontements intenses» avec les soldats israéliens à Choujaïya, affirmant qu'il y avait «des morts et des blessés» côté israélien et qu'un hélicoptère était venu les évacuer.
L'armée fait état dans ce secteur de la «présence de terroristes» et «d'infrastructures terroristes». Des soldats y ont pénétré et des avions militaires ont visé des «dizaines de sites» du Hamas.
Des colonnes de fumée se sont élevées au-dessus de Choujaïya après des frappes aériennes et des tirs d'obus, selon un correspondant de l'AFP.
La Défense civile et des témoins ont fait état de «nombreux morts».
«Des dizaines de milliers de civils» ont fui le secteur, a indiqué la Défense civile, après un appel de l'armée à évacuer alors qu'aucun lieu n'est sûr dans la bande de Gaza, selon l'ONU.
Des frappes israéliennes ont visé d'autres zones du nord de Gaza, «éliminant des dizaines de terroristes cachés dans des écoles de l’Unrwa», l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a indiqué l'armée.
Dans le centre de la bande de Gaza, des sources médicales ont fait état de trois morts, dont une fille, à Deir el-Balah. Des tirs d'artillerie ont par ailleurs été entendus à Nousseirat. Dans le Sud, des tirs d’artillerie ont ciblé Khan Younès et Rafah.
Mohammad al-Mughair, un responsable de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que les forces israéliennes avançaient dans l'ouest de Rafah et visaient le quartier général de son agence.
«Nous avons été visés, (les tirs) causant des dommages à deux camions de pompiers, une ambulance et une petite excavatrice qui sert à sortir les blessés de sous les gravats», a-t-il dit, avant d'ajouter que des membres de la Défense civile avaient été blessés.
Les troupes israéliennes ont lancé le 7 mai une offensive terrestre à Rafah, alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont repris dans plusieurs autres régions, surtout dans le Nord où demeurent des poches du Hamas .
Une chargée de mission de l'Unrwa, Louise Wateridge, a qualifié vendredi de «désastreuses» les conditions de vie dans la bande de Gaza.
Des habitants vivent dans les ruines d'immeubles ou des tentes autour d'un gigantesque tas de déchets, a-t-elle dit à la presse à Genève, en liaison vidéo depuis le centre du territoire palestinien.
Après l'attaque du Hamas, le 7 octobre, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les États-Unis et l'Union européenne.
Jeudi, des Israéliens hostiles à la conduite de la guerre par le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, sont de nouveau descendus dans la rue pour appeler à la libération des otages.
Durant l'attaque du Hamas, le 7 octobre, 251 personnes avaient été enlevées, dont 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.
Avec AFP
Appuyés par l'aviation, des soldats israéliens ont mené vendredi des opérations contre le Hamas dans la ville de Gaza, poussant des dizaines de milliers de personnes à la fuite, au 9ᵉ mois de la guerre qui fait craindre un embrasement régional.
L'offensive israélienne d'envergure à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël, le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien de 2,4 millions d'habitants, assiégé depuis le 9 octobre par Israël: l'eau et la nourriture manquent, de nombreux hôpitaux sont hors service, des quartiers entiers sont détruits et 37.765 personnes y ont été tuées selon des données du ministère de la Santé à Gaza.
Dans l'est de Gaza-ville (nord), l'armée a débuté jeudi une opération à Choujaïya avec des tirs d'artillerie et d'hélicoptères.
Dans un communiqué, les brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, ont indiqué vendredi être «engagées dans des affrontements intenses» avec les soldats israéliens à Choujaïya, affirmant qu'il y avait «des morts et des blessés» côté israélien et qu'un hélicoptère était venu les évacuer.
«Ça suffit»
L'armée fait état dans ce secteur de la «présence de terroristes» et «d'infrastructures terroristes». Des soldats y ont pénétré et des avions militaires ont visé des «dizaines de sites» du Hamas.
Des colonnes de fumée se sont élevées au-dessus de Choujaïya après des frappes aériennes et des tirs d'obus, selon un correspondant de l'AFP.
La Défense civile et des témoins ont fait état de «nombreux morts».
«Des dizaines de milliers de civils» ont fui le secteur, a indiqué la Défense civile, après un appel de l'armée à évacuer alors qu'aucun lieu n'est sûr dans la bande de Gaza, selon l'ONU.
Des frappes israéliennes ont visé d'autres zones du nord de Gaza, «éliminant des dizaines de terroristes cachés dans des écoles de l’Unrwa», l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a indiqué l'armée.
Conditions «désastreuses»
Dans le centre de la bande de Gaza, des sources médicales ont fait état de trois morts, dont une fille, à Deir el-Balah. Des tirs d'artillerie ont par ailleurs été entendus à Nousseirat. Dans le Sud, des tirs d’artillerie ont ciblé Khan Younès et Rafah.
Mohammad al-Mughair, un responsable de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que les forces israéliennes avançaient dans l'ouest de Rafah et visaient le quartier général de son agence.
«Nous avons été visés, (les tirs) causant des dommages à deux camions de pompiers, une ambulance et une petite excavatrice qui sert à sortir les blessés de sous les gravats», a-t-il dit, avant d'ajouter que des membres de la Défense civile avaient été blessés.
Les troupes israéliennes ont lancé le 7 mai une offensive terrestre à Rafah, alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont repris dans plusieurs autres régions, surtout dans le Nord où demeurent des poches du Hamas .
Une chargée de mission de l'Unrwa, Louise Wateridge, a qualifié vendredi de «désastreuses» les conditions de vie dans la bande de Gaza.
Des habitants vivent dans les ruines d'immeubles ou des tentes autour d'un gigantesque tas de déchets, a-t-elle dit à la presse à Genève, en liaison vidéo depuis le centre du territoire palestinien.
Manifestations en Israël
Après l'attaque du Hamas, le 7 octobre, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les États-Unis et l'Union européenne.
Jeudi, des Israéliens hostiles à la conduite de la guerre par le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, sont de nouveau descendus dans la rue pour appeler à la libération des otages.
Durant l'attaque du Hamas, le 7 octobre, 251 personnes avaient été enlevées, dont 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.
Avec AFP
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