©(Photo Dimitar DILKOFF / AFP)
Le leader du parti d'extrême droite français, le Rassemblement National, Jordan Bardella, a déclaré dimanche qu'il voulait être le «Premier ministre de tous les Français» si son parti remportait une majorité absolue au second tour des élections.
«Le peuple français a rendu un verdict clair», a déclaré Bardella, 28 ans, après que son parti soit arrivé en tête au premier tour des élections législatives anticipées. Il a dit vouloir être le premier ministre «de tous les Français» respectueux de la constitution dans une «cohabitation» avec le président Emmanuel Macron, mais «intransigeant ».
La leader de longue date de l'extrême droite française, Marine Le Pen, a déclaré que les électeurs devaient donner à son Rassemblement National (RN) une majorité absolue au second tour des élections législatives pour que le chef du parti, Jordan Bardella, puisse devenir premier ministre.
«Rien n'est gagné et le second tour est décisif», a déclaré Le Pen à ses partisans après que le RN soit arrivé en tête au premier tour des élections anticipées. «Nous avons besoin d'une majorité absolue pour que Jordan Bardella soit nommé premier ministre par (le président) Emmanuel Macron dans huit jours.»
Le parti conservateur de droite, Les Républicains (LR), qui selon les premières estimations a reçu environ 10% des voix au premier tour des élections législatives françaises, a refusé d'appeler ses électeurs à voter contre le Rassemblement National au second tour.
«Là où nous ne sommes pas présents au second tour, considérant que les électeurs sont libres de faire leur propre choix, nous ne donnons aucune consigne nationale et laissons les Français s'exprimer selon leur conscience», a déclaré la direction des LR dans un communiqué. «Le danger auquel notre pays est confronté aujourd'hui est l'extrême gauche», a déclaré le député européen LR François-Xavier Bellamy.
Le leader de l'extrême gauche française, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré dimanche que l'alliance centriste du président Emmanuel Macron avait subi une «défaite lourde et indiscutable» lors des élections anticipées et a exhorté les Français à voter contre l'extrême droite.
Le leader de La France Insoumise a toutefois déclaré que son parti retirerait ses candidats dans les circonscriptions où il est arrivé en troisième position et où le Rassemblement National est en tête avant le second tour des élections législatives.
«Nos consignes sont simples, directes et claires. Pas une voix de plus, pas un siège de plus pour le RN», a ajouté Mélenchon.
Le parti Place publique de Raphaël Glucksmann a appelé tous les partis arrivés en troisième position à se retirer du RN en cas de triangulaire au second tour des élections législatives, dans un communiqué publié dimanche soir. «L'histoire nous observe et nous juge», ajoute Place publique, qui appelle également à un «vote clair» contre les candidats RN.
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a appelé à la «construction d'un nouveau front républicain» au second tour des élections législatives, défiant directement le camp d'Emmanuel Macron.
Avec AFP
«Le peuple français a rendu un verdict clair», a déclaré Bardella, 28 ans, après que son parti soit arrivé en tête au premier tour des élections législatives anticipées. Il a dit vouloir être le premier ministre «de tous les Français» respectueux de la constitution dans une «cohabitation» avec le président Emmanuel Macron, mais «intransigeant ».
La leader de longue date de l'extrême droite française, Marine Le Pen, a déclaré que les électeurs devaient donner à son Rassemblement National (RN) une majorité absolue au second tour des élections législatives pour que le chef du parti, Jordan Bardella, puisse devenir premier ministre.
«Rien n'est gagné et le second tour est décisif», a déclaré Le Pen à ses partisans après que le RN soit arrivé en tête au premier tour des élections anticipées. «Nous avons besoin d'une majorité absolue pour que Jordan Bardella soit nommé premier ministre par (le président) Emmanuel Macron dans huit jours.»
Le parti conservateur de droite, Les Républicains (LR), qui selon les premières estimations a reçu environ 10% des voix au premier tour des élections législatives françaises, a refusé d'appeler ses électeurs à voter contre le Rassemblement National au second tour.
«Là où nous ne sommes pas présents au second tour, considérant que les électeurs sont libres de faire leur propre choix, nous ne donnons aucune consigne nationale et laissons les Français s'exprimer selon leur conscience», a déclaré la direction des LR dans un communiqué. «Le danger auquel notre pays est confronté aujourd'hui est l'extrême gauche», a déclaré le député européen LR François-Xavier Bellamy.
Défaite «lourde et indiscutable»
Le leader de l'extrême gauche française, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré dimanche que l'alliance centriste du président Emmanuel Macron avait subi une «défaite lourde et indiscutable» lors des élections anticipées et a exhorté les Français à voter contre l'extrême droite.
Le leader de La France Insoumise a toutefois déclaré que son parti retirerait ses candidats dans les circonscriptions où il est arrivé en troisième position et où le Rassemblement National est en tête avant le second tour des élections législatives.
«Nos consignes sont simples, directes et claires. Pas une voix de plus, pas un siège de plus pour le RN», a ajouté Mélenchon.
Le parti Place publique de Raphaël Glucksmann a appelé tous les partis arrivés en troisième position à se retirer du RN en cas de triangulaire au second tour des élections législatives, dans un communiqué publié dimanche soir. «L'histoire nous observe et nous juge», ajoute Place publique, qui appelle également à un «vote clair» contre les candidats RN.
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a appelé à la «construction d'un nouveau front républicain» au second tour des élections législatives, défiant directement le camp d'Emmanuel Macron.
Avec AFP
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