©(Photo de JHONN ZERPA / Venezuelan Presidency / AFP)
Nicolas Maduro, président du Venezuela, annonce la reprise des pourparlers avec les États-Unis malgré les sanctions pétrolières en cours, à moins d’un mois de l’élection présidentielle. Les discussions, initiées par Washington et acceptées après une réflexion de deux mois, visent à rétablir les accords signés au Qatar.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé, lundi, la reprise des discussions avec les États-Unis malgré les sanctions de Washington contre le secteur pétrolier et à moins d’un mois de l’élection présidentielle du 28 juillet.
«Mercredi prochain, les pourparlers avec les États-Unis reprennent pour qu’ils respectent les accords signés au Qatar et pour rétablir les termes du dialogue avec respect sans manipulation», a déclaré M. Maduro à la télévision, disant exiger un dialogue «public».
Le président a affirmé que Washington était à l’origine de cette proposition de reprise des négociations et que Caracas avait choisi d’accepter après y avoir «réfléchi pendant deux mois».
«Nous allons débattre et chercher de nouveaux accords pour que tout soit respecté, (notamment) ce qui a été signé au Qatar» en septembre, a-t-il assuré.
Contacté par l’AFP, le département d’État américain n’a pas souhaité faire de commentaire.
Caracas et Washington avaient entamé des négociations secrètes l’année dernière au Qatar.
Lors de ces discussions, ils s’étaient mis d’accord sur un échange de prisonniers: Washington a libéré Alex Saab, accusé d’être l’homme de paille de M. Maduro, contre la libération de 28 prisonniers, 10 Américains et 18 Vénézuéliens emprisonnés au Venezuela.
En échange, les États-Unis ont allégé l’embargo pétrolier imposé au pays depuis 2019 pour tenter d’évincer du pouvoir le président Maduro, dont ils n’ont pas reconnu la réélection en 2018.
Washington a ensuite réimposé des sanctions en avril, après avoir estimé que le gouvernement vénézuélien n’avait pas permis à la principale dirigeante de l’opposition, Maria Corina Machado, de se présenter à l’élection présidentielle.
Washington a conditionné la levée des sanctions à la qualification de tous les membres de l’opposition, mais le Venezuela avait condamné cette mesure et dénoncé «la prétention des États-Unis de surveiller, mettre sous tutelle, contrôler et manipuler l’industrie pétrolière vénézuélienne par le biais de sa politique illégale d’imposition de mesures coercitives et de licences».
M. Maduro a affirmé, lundi, vouloir «du dialogue, de la compréhension, un avenir pour nos relations, des changements sous une souveraineté et une indépendance absolues».
Le gouvernement vénézuélien sera représenté par le président du parlement Jorge Rodriguez, et par le gouverneur de l’État de Miranda (centre nord), Hector Rodriguez.
Avec AFP
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé, lundi, la reprise des discussions avec les États-Unis malgré les sanctions de Washington contre le secteur pétrolier et à moins d’un mois de l’élection présidentielle du 28 juillet.
«Mercredi prochain, les pourparlers avec les États-Unis reprennent pour qu’ils respectent les accords signés au Qatar et pour rétablir les termes du dialogue avec respect sans manipulation», a déclaré M. Maduro à la télévision, disant exiger un dialogue «public».
Le président a affirmé que Washington était à l’origine de cette proposition de reprise des négociations et que Caracas avait choisi d’accepter après y avoir «réfléchi pendant deux mois».
«Nous allons débattre et chercher de nouveaux accords pour que tout soit respecté, (notamment) ce qui a été signé au Qatar» en septembre, a-t-il assuré.
Contacté par l’AFP, le département d’État américain n’a pas souhaité faire de commentaire.
Caracas et Washington avaient entamé des négociations secrètes l’année dernière au Qatar.
Lors de ces discussions, ils s’étaient mis d’accord sur un échange de prisonniers: Washington a libéré Alex Saab, accusé d’être l’homme de paille de M. Maduro, contre la libération de 28 prisonniers, 10 Américains et 18 Vénézuéliens emprisonnés au Venezuela.
En échange, les États-Unis ont allégé l’embargo pétrolier imposé au pays depuis 2019 pour tenter d’évincer du pouvoir le président Maduro, dont ils n’ont pas reconnu la réélection en 2018.
Washington a ensuite réimposé des sanctions en avril, après avoir estimé que le gouvernement vénézuélien n’avait pas permis à la principale dirigeante de l’opposition, Maria Corina Machado, de se présenter à l’élection présidentielle.
Washington a conditionné la levée des sanctions à la qualification de tous les membres de l’opposition, mais le Venezuela avait condamné cette mesure et dénoncé «la prétention des États-Unis de surveiller, mettre sous tutelle, contrôler et manipuler l’industrie pétrolière vénézuélienne par le biais de sa politique illégale d’imposition de mesures coercitives et de licences».
M. Maduro a affirmé, lundi, vouloir «du dialogue, de la compréhension, un avenir pour nos relations, des changements sous une souveraineté et une indépendance absolues».
Le gouvernement vénézuélien sera représenté par le président du parlement Jorge Rodriguez, et par le gouverneur de l’État de Miranda (centre nord), Hector Rodriguez.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires