Une déclaration faite, samedi, par le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, à l’égard du statut du Hezbollah a suscité des réactions et des questionnements, à la fois dans les milieux locaux et arabes.
Lors d’un entretien télévisé accordé à la chaîne d’information du Caire, M. Zaki a annoncé que la Ligue arabe ne classait plus le Hezbollah parmi les organisations terroristes, pour ensuite affirmer que l’organisation «n’a pas de liste officielle de terroristes» et qu’il n’est pas de son ressort d'établir de telles «désignations».
Intervenant à la suite de la visite de M. Zaki à Beyrouth, ces propos, énonçant une chose et son contraire, n’ont pas manqué de surprendre.
Un député souverainiste a indiqué à Ici Beyrouth qu’il préférait «ne pas commenter une décision qui n’en est pas vraiment une».
D’ailleurs, le parti des Forces libanaises (FL) a soulevé le fait que ladite communication émanait de Hossam Zaki, et ne constituait pas une décision officielle de la Ligue arabe. Dans un communiqué publié lundi, les FL ont estimé que «le but de telles déclarations télévisées est souvent de livrer des messages ciblés», appelant M. Zaki à clarifier sa position. Ce que le secrétaire adjoint a fait, en soulignant, lundi, que son discours a été interprété hors de son contexte.
Dans une déclaration à la presse, M. Zaki a pris soin de préciser que ses précédents propos «ne signifient en aucun cas la disparition des nombreuses réserves et objections concernant les comportements, les politiques, les actions et les positions du Hezbollah, non seulement au niveau intérieur (au Liban) mais aussi au niveau régional».
Pour rappel, la Ligue arabe avait désigné, en mars 2016, le Hezbollah comme une organisation terroriste, l'appelant à «cesser de propager l'extrémisme et le sectarisme».
M. Zaki a fait mention d’une résolution de la Ligue sur «le maintien de la sécurité nationale arabe et la lutte contre le terrorisme, qui stipule l’abstention de fournir toute forme de soutien explicite ou implicite aux entités ou aux personnes impliquées dans des actes terroristes».
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a souligné que son adjoint «s'est toujours engagé à mettre pleinement en œuvre les résolutions des États (arabes) sur toutes les questions».
M. Aboul Gheit a également ajouté qu’il avait chargé M. Zaki «de se rendre au Liban en tant qu'envoyé personnel pour communiquer avec les forces politiques libanaises».
Un commentaire a été publié sur les réseaux, dans lequel une source officielle saoudienne a soupçonné le secrétaire général de la Ligue et son adjoint d’œuvrer au profit de leurs intérêts politiques individuels, sans se concerter avec les États membres, ni respecter la ligne politique de la Ligue. Ce message a été supprimé, probablement à la suite du point de presse des deux personnalités concernées.
Lors d’un entretien télévisé accordé à la chaîne d’information du Caire, M. Zaki a annoncé que la Ligue arabe ne classait plus le Hezbollah parmi les organisations terroristes, pour ensuite affirmer que l’organisation «n’a pas de liste officielle de terroristes» et qu’il n’est pas de son ressort d'établir de telles «désignations».
Intervenant à la suite de la visite de M. Zaki à Beyrouth, ces propos, énonçant une chose et son contraire, n’ont pas manqué de surprendre.
Un député souverainiste a indiqué à Ici Beyrouth qu’il préférait «ne pas commenter une décision qui n’en est pas vraiment une».
D’ailleurs, le parti des Forces libanaises (FL) a soulevé le fait que ladite communication émanait de Hossam Zaki, et ne constituait pas une décision officielle de la Ligue arabe. Dans un communiqué publié lundi, les FL ont estimé que «le but de telles déclarations télévisées est souvent de livrer des messages ciblés», appelant M. Zaki à clarifier sa position. Ce que le secrétaire adjoint a fait, en soulignant, lundi, que son discours a été interprété hors de son contexte.
Dans une déclaration à la presse, M. Zaki a pris soin de préciser que ses précédents propos «ne signifient en aucun cas la disparition des nombreuses réserves et objections concernant les comportements, les politiques, les actions et les positions du Hezbollah, non seulement au niveau intérieur (au Liban) mais aussi au niveau régional».
Pour rappel, la Ligue arabe avait désigné, en mars 2016, le Hezbollah comme une organisation terroriste, l'appelant à «cesser de propager l'extrémisme et le sectarisme».
M. Zaki a fait mention d’une résolution de la Ligue sur «le maintien de la sécurité nationale arabe et la lutte contre le terrorisme, qui stipule l’abstention de fournir toute forme de soutien explicite ou implicite aux entités ou aux personnes impliquées dans des actes terroristes».
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a souligné que son adjoint «s'est toujours engagé à mettre pleinement en œuvre les résolutions des États (arabes) sur toutes les questions».
M. Aboul Gheit a également ajouté qu’il avait chargé M. Zaki «de se rendre au Liban en tant qu'envoyé personnel pour communiquer avec les forces politiques libanaises».
Un commentaire a été publié sur les réseaux, dans lequel une source officielle saoudienne a soupçonné le secrétaire général de la Ligue et son adjoint d’œuvrer au profit de leurs intérêts politiques individuels, sans se concerter avec les États membres, ni respecter la ligne politique de la Ligue. Ce message a été supprimé, probablement à la suite du point de presse des deux personnalités concernées.
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