©(Photo by TINGSHU WANG / POOL / AFP)
Une élection présidentielle sera organisée en Tunisie le 6 octobre, a annoncé, mardi, le chef de l’État Kaïs Saïed, au pouvoir depuis 2019 et dont le mandat de cinq ans expire à l’automne.
M. Saied, 66 ans, qui s’est octroyé les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021, n’a pas annoncé s’il briguerait un nouveau mandat.
Spécialiste de la Constitution, élu démocratiquement en octobre 2019, M. Saïed accapare tous les pouvoirs depuis son coup de force de juillet 2021 lorsqu’il avait, après plusieurs mois de blocage politique, limogé le Premier ministre et gelé le Parlement avant de le dissoudre.
Il a fait adopter une nouvelle Constitution par référendum à l’été 2022 instituant un nouveau système de deux chambres aux pouvoirs très limités: l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et un Conseil national des régions et des districts.
Cette révision constitutionnelle a fait passer la Tunisie d’un régime parlementaire à un système ultra-présidentialiste qui consacre selon ses détracteurs la dérive autoritaire de M. Saïed.
Depuis le printemps 2023, les principaux opposants ont été emprisonnés et le pays est dirigé par décrets.
La grave crise politique que traverse la Tunisie depuis le coup de force de M. Saïed se double de graves difficultés économiques avec une croissance poussive (environ 2%), un taux de pauvreté en hausse (4 millions de Tunisiens sur 12 millions d’habitants) et un chômage très élevé (15%).
Avec AFP
M. Saied, 66 ans, qui s’est octroyé les pleins pouvoirs le 25 juillet 2021, n’a pas annoncé s’il briguerait un nouveau mandat.
Spécialiste de la Constitution, élu démocratiquement en octobre 2019, M. Saïed accapare tous les pouvoirs depuis son coup de force de juillet 2021 lorsqu’il avait, après plusieurs mois de blocage politique, limogé le Premier ministre et gelé le Parlement avant de le dissoudre.
Il a fait adopter une nouvelle Constitution par référendum à l’été 2022 instituant un nouveau système de deux chambres aux pouvoirs très limités: l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et un Conseil national des régions et des districts.
Cette révision constitutionnelle a fait passer la Tunisie d’un régime parlementaire à un système ultra-présidentialiste qui consacre selon ses détracteurs la dérive autoritaire de M. Saïed.
Depuis le printemps 2023, les principaux opposants ont été emprisonnés et le pays est dirigé par décrets.
La grave crise politique que traverse la Tunisie depuis le coup de force de M. Saïed se double de graves difficultés économiques avec une croissance poussive (environ 2%), un taux de pauvreté en hausse (4 millions de Tunisiens sur 12 millions d’habitants) et un chômage très élevé (15%).
Avec AFP
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