À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, la ville de Paris a décidé d’investir visuellement ses infrastructures sportives en y installant 24 œuvres d’art contemporain, offrant ainsi un héritage culturel durable.
Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, un programme visant à rassembler l’art et le sport en amont des Jeux olympiques, la capitale française se prépare à accueillir cet événement majeur en métamorphosant ses équipements sportifs. Pas moins de 24 œuvres d’art contemporain, allant des sculptures aux peintures en passant par les mosaïques et les photographies, ont été installées dans plusieurs stades, gymnases et piscines de Paris.
Parmi ces créations, on retrouve Des bras ondulatoires, une peinture murale monumentale, géométrique et colorée réalisée par l’artiste Eva Taulois pour le solarium de la piscine Saint-Merri, située près du centre Pompidou. Cette œuvre, comme la plupart de celles présentées, a été conçue pour s’inscrire de manière pérenne dans le paysage urbain parisien.
Les Ateliers de Paris ont collaboré à l’élaboration de certains projets, tandis que d’autres sont issus de la collection du Fonds d’art contemporain. C’est le cas de l’œuvre Les grimpeurs libres d’Epsylon Point, l’un des pionniers de l’art urbain, dont le tableau orne désormais l’entrée du gymnase Léon Mottot dans le 12e arrondissement.
Les écoles d’art parisiennes, telles que Boulle, Estienne ou Duperré, ont également apporté leur contribution à ce programme. Au «Playground des Halles», un terrain de sport du 1er arrondissement, les élèves de l’École de communication visuelle de la Ville de Paris (EPSAA) ont été invités à imaginer des affiches reprenant les symboles emblématiques des JO, comme les célèbres anneaux olympiques.
Carine Rolland, adjointe à la Culture, souligne que ce projet s’appuie «sur la richesse du tissu culturel parisien pour arriver au dialogue entre art et sport». Présenté comme un «héritage» des JO, il a pour «volonté de fédérer» en s’inscrivant «dans le quotidien des Parisiens», et ce, que l’on assiste ou non aux compétitions.
https://youtu.be/wgenLDj-ZV8?si=uzxlJnIWyhc3bJci
De son côté, Pierre Rabadan, adjoint aux sports de la mairie de Paris, se réjouit que ces œuvres «viennent embellir (les) équipements» sportifs. Il ajoute: «On sait très bien que plus c’est joli, plus on en prend soin, (…) on l’a vu en rénovant plein d’équipements sportifs. Ça développe un sentiment d’appartenance qui est aussi intéressant».
Cette initiative a permis de créer des synergies entre deux mondes, la culture et le sport, qui ne travaillaient pas beaucoup ensemble auparavant. Elle offre également l’opportunité de valoriser le patrimoine sportif de la ville en le sublimant grâce à l’art contemporain.
Avec AFP
Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, un programme visant à rassembler l’art et le sport en amont des Jeux olympiques, la capitale française se prépare à accueillir cet événement majeur en métamorphosant ses équipements sportifs. Pas moins de 24 œuvres d’art contemporain, allant des sculptures aux peintures en passant par les mosaïques et les photographies, ont été installées dans plusieurs stades, gymnases et piscines de Paris.
Parmi ces créations, on retrouve Des bras ondulatoires, une peinture murale monumentale, géométrique et colorée réalisée par l’artiste Eva Taulois pour le solarium de la piscine Saint-Merri, située près du centre Pompidou. Cette œuvre, comme la plupart de celles présentées, a été conçue pour s’inscrire de manière pérenne dans le paysage urbain parisien.
Les Ateliers de Paris ont collaboré à l’élaboration de certains projets, tandis que d’autres sont issus de la collection du Fonds d’art contemporain. C’est le cas de l’œuvre Les grimpeurs libres d’Epsylon Point, l’un des pionniers de l’art urbain, dont le tableau orne désormais l’entrée du gymnase Léon Mottot dans le 12e arrondissement.
Les écoles d’art parisiennes, telles que Boulle, Estienne ou Duperré, ont également apporté leur contribution à ce programme. Au «Playground des Halles», un terrain de sport du 1er arrondissement, les élèves de l’École de communication visuelle de la Ville de Paris (EPSAA) ont été invités à imaginer des affiches reprenant les symboles emblématiques des JO, comme les célèbres anneaux olympiques.
Carine Rolland, adjointe à la Culture, souligne que ce projet s’appuie «sur la richesse du tissu culturel parisien pour arriver au dialogue entre art et sport». Présenté comme un «héritage» des JO, il a pour «volonté de fédérer» en s’inscrivant «dans le quotidien des Parisiens», et ce, que l’on assiste ou non aux compétitions.
https://youtu.be/wgenLDj-ZV8?si=uzxlJnIWyhc3bJci
De son côté, Pierre Rabadan, adjoint aux sports de la mairie de Paris, se réjouit que ces œuvres «viennent embellir (les) équipements» sportifs. Il ajoute: «On sait très bien que plus c’est joli, plus on en prend soin, (…) on l’a vu en rénovant plein d’équipements sportifs. Ça développe un sentiment d’appartenance qui est aussi intéressant».
Cette initiative a permis de créer des synergies entre deux mondes, la culture et le sport, qui ne travaillaient pas beaucoup ensemble auparavant. Elle offre également l’opportunité de valoriser le patrimoine sportif de la ville en le sublimant grâce à l’art contemporain.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires